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17 octobre 2007

À tête reposée

a tete reposee

Catherine Arley
Librairie des Champs Élysées
1981

 

Comment un père peut-il admettre que son fils unique soit coupable quand la Justice des hommes le condamne à mourir sur l'échafaud ?

 

À quel moment cesse-t-on d'être criminel pour devenir un monstre ? Et quel est des deux le plus à plaindre, celui qui a engendré le monstre ou celui qui l'est devenu ? À quel niveau se situent les responsabilités ? 

 

Quelle sorte de vie peuvent-ils avoir l'un et l'autre en attendant le moment du supplice ?

 

Si la situation est exceptionnelle tout homme pourtant peut devoir un jour y faire face. Vous peut-être... Pensez-y... À tête reposée.

 

starPrix du Suspense français (1979)

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17 octobre 2007

À cloche-coeur ou "L'amour à la carte"

Catherine Arley
Librairie des Champs Élysées
1981
Catherine Arley
Éditions Eurédif
1979
 

 

 

Cinq jours peut faire d'un homme un assassin, c'est bien plus qu'il n'en faut. 

 

Autour de nous, les autres conditionnent nos actes, faut leur faire confiance. Ils sont pleins de bonne volonté, les autres, mais ils sont maladroits et injustes parfois. Ils vous font du mal en croyant vous aider. 

 

Que faire ? Sinon leur faire confiance.

 

Mais la confiance à notre époque, c'est hors de prix, vous ne croyez pas ?

 

star Prix du Roman d'Aventures (1981)

17 octobre 2007

Catherine Arley

  1924 - 2016

Biographie

 

Catherine Arley est le pseudonyme de Pierrette Pernot, née en 1924 à Paris. À la fin de ses études secondaires classiques, elle entre au "Conservatoire d'Art dramatique"; elle joue dans des pièces de boulevard et dans quelques films, participe à la création française du "Fleuve étincelant" de Tenessee Williams. Elle renonce à sa carrière de comédienne après son mariage et au moment où son premier roman, Tu vas mourir, paraît en 1953 chez Denoël dans la collection "Oscar" dirigée par Marcel Duhamel. 

 

Malgré cet accueil encourageant, son second roman, La femme de paille, une histoire d'escroquerie à l'adoption, est refusé par tous les éditeurs français à qui elle le propose, elle se tourne vers l'étranger. Publié en Suisse en 1954, puis traduit dans vingt-quatre pays, son roman se voit adapté au cinéma par Basil Dearden avec Gina Lollobrigida et Sean Connery. Cependant, la renommée internationale qu'elle acquiert ne lui permet pas plus facilement de trouver un éditeur en France.

 

De 1962 à 1972, elle ne publie que trois romans: Le Talion (1962), Les beaux messieurs font comme ça (1968), qui lui vaut le "Prix International du suspense", et Les valets d'épée (1968). Ce n'est qu'en 1972 qu'elle réussit à être éditée en France: Pierre Genève lance la collection « Suspense » chez Eurédif et il en fait son auteur vedette. 

 

Commence alors une période faste pour Catherine Arley qui publie Duel au premier sang en 1973, porté à l'écran sous le titre de "Blondy", Les armures de sable en 1976 et À tête reposée en 1976, couronné par le "Prix du suspense français" en 1979. En 1980, Eurédif arrêtant sa collection policière, ce sont les Éditions Librairie des Champs-Élysées qui l'accueillent dans la collection du Masque, publiant simultanément des inédits et des rééditions pendant deux ans, dont À cloche coeur (réédition de L'amour à la carte) qui lui vaut de recevoir le "Grand Prix du Roman d'Aventures". Son dernier roman En 5 sets est publié par Fleuve Noir en 1990, les derniers romans de l'auteur paraissent directement dans une traduction japonaise, où ils sont aussitôt adaptés pour la télévision.

 

Georges Rieven a souligné chez cette « avocate du Diable », « son goût pour le drame romantique, sa connaissance de l'humain prisonnier de ses petites misères, soumis à son destin ». Dans ses romans, Catherine Arley déploie un grand sens du suspense, n'hésitant pas à ajouter des pointes de cruauté et des touches d'humour.

 

Avec sa carrière internationale, Catherine Arley a vendu plus de deux millions d'ouvrages entre "Harper & Collins", son éditeur anglais et "Random House", son éditeur américain. Elle demeure l'un des auteurs phares des années 70/80, ayant su se forger une place à part dans la Littérature policière d'expression française par ses histoires anti-conformistes et immorales, elle a souffert du manque d'audace des éditeurs français qui privilégiaient le roman noir et le néo-polar à son  époque.

 

Pierrette Pernot alias Catherine Arley est décédée à Paris en 2016.

(Sources: Wikipédia /)

Elleon

*****

Résumés

 

  1. À cloche-coeur (Éd. Le Masque - 1981) star ou "L'amour à la carte"
  2. À tête reposée (Éd. Le Masque - 1981) star
  3. Cessez de pleurer, Melfy ! (Éd. Le Masque - 1982)
  4. En 5 sets (Éd. Fleuve Noir - 1990)
  5. L'enfer, pourquoi pas ! (Éd. Eurédif - 1978)
  6. L'homme de craie (Éd. Le Masque - 1980)
  7. L'ogresse (Éd. Le Masque - 1981)
  8. La baie des trépassés (Éd. Le Masque - 1981) ou "Les beaux messieurs font comme ça" star
  9. La banque des morts (Éd. Le Masque - 1982)
  10. La femme de paille (Éd. Eurédif - 1972)
  11. La garde meurt (Éd. Eurédif - 1975)
  12. Le battant et la cloche (Éd. Le Masque - 1982)
  13. Le fait du prince (Éd. Eurédif- 1976)
  14. Le pique-feu (Éd. Le Masque - 1981)
  15. Le Talion (Éd. Presses Internationales - 1963)
  16. Les armures de sable (Éd. Eurédif - 1976)
  17. Les valets d'épée (Éd. Le Masque - 1982)
  18. Mourir sans toi (Éd. Eurédif - 1973) ou "Tu vas mourir"
  19. Oublie-moi, Charlotte ! (Éd. Le Masque - 1981)
  20. Robinson Cruauté (Éd. Eurédif - 1977)
  21. Une femme piégée (Éd. Le Masque - 1982)
  22. Vingt millions et une sardine (Éd. Eurédif - 1972)

 

ainsi que quelques romans divers

17 octobre 2007

Casse-tête de Turc

casse tete de turc

Jakob Arjouni
Éditions Fayard
2003

 

Un ami brésilien, gérant d'un bistrot situé dans un quartier chaud de Francfort, en butte au chantage de la mafia locale, un règlement de comptes qui tourne mal, deux cadavres au visage poudré, une mystérieuse jeune femme entrevue dans un film-vidéo: il n'en faut pas moins pour que le « privé » turc Kemal Kayankaya se trouve plongé dans le monde du crime organisé au cours d'une traque qui le mènera jusqu'à un camp de réfugiés bosniaques, en passant par une vaste affaire d'escroquerie orchestrée par le milieu.

_____

 

« Cette nouvelle enquête de Kayankaya nous entraîne dans une histoire envoûtante, révélatrice de nombreux problèmes sociaux et d'un racisme au quotidien, jusqu'au retournement final digne des meilleurs polars américains. » 

_____

17 octobre 2007

Jakob Arjouni

1964 - 2013

Biographie

 

Jakob (Jacob selon les sites) Arjouni est le pseudonyme de Jakob Bothe, né en 1964 à Francfort (Allemagne). Fils du dramaturge Hans Günther Michelsen, élevé dans une famille nombreuse imprégnée des idées libertaires des années soixante-huit, Jacob  quitte l'Allemagne pour la France après son baccalauréat. Il est censé suivre des études, mais, installé à Montpellier, il suit un autre cours, celui de la rue, vivant un temps en marge de la société.  Il se met à écrire pour, d'une part... « ne pas sombrer dans la stupidité » comme il se plaît à le dire lui-même, puis pour  gagner "sa croûte".  Aux romans policiers succèdent les pièces de théâtre dans une ronde incessante d'écriture.

 

En 1988, rentré en Allemagne, il s'inscrit dans une école de Théâtre à Berlin, pas pour longtemps, puis reprend des études en auditeur libre, mais il abandonne assez rapidement. Il faut dire que son premier livre "Happy Birthday ,Türke" (Bonne fête le Turc !) paru en 1985  dans son pays lui vaut un énorme succès et il devient l'un des auteurs policiers le plus lu en Allemagne. Son héros, Kemal Kayankaya, un détective privé allemand, d'origine turque, qui ne parle pas un mot de turc, vit à Francfort et Jakob Arjouni le fait évoluer dans des enquêtes qui se déroulent dans « l'Allemagne profonde d'aujourd'hui, coincée entre le racisme ordinaire et le nationalisme outrancier des "Republikaner" et la corruption omniprésente née du matérialisme d'après-guerre. »

 

Après "Mehr Bier" publié en 1987, son  troisième livre "Ein Mann, ein Mord" (Café turc) 1991, est récompensé par le "Prix du Polar allemand"-1992 et cette même année, "Happy Birthday, Türke!" est adapté au cinéma. La série se termine avec "Kismet" en 2001(Casse-tête de Turc). Traduit en français aux Éditions Fayard, nous faisons connaissance avec son détective dès 1992 avec Café turc, (l'éditeur français, sans doute séduit par ce "Krimipreis", ne respecte pas la chronologie originale). D'autres romans hors série sont publiés dont "Magic Hoffmann" en 1996 (Magic Hoffman), un recueil de nouvelles "Ein Freund" en 1998 (Un ami - Fayard en 2000) et "Hausaufgaben" en 2004 (Devoirs d'école - 2007)

 

Jakob Arjouni partage alors sa vie entre Berlin et la région de Narbonne en France, poursuit une carrière d'écrivain prolifique, pas seulement de romans policiers, mais aussi de nouvelles et de nombreuses pièces de théâtre (dont la toute première,"Die Garagen" s'inspire de la période de sa vie où il logeait dans des garages), jouées régulièrement en Allemagne ainsi que des pièces radiophoniques.

(Sources: Wikipedia / bibliopoche.com /krimi-couch.theguardian. )

Elleon

*****

 

* Jakob Arjouni est décédé à Ginestas en 2013,  des suites d'un cancer du pancréas.

*****

Résumés

 

  1. Devoirs d'école (Éd. Christian Bourgois - 2007)
  2. Magic Hoffmann (Éd. Fayard - 1997)
  3. Un ami (Éd. Fayard - 2000)

 

**

 

Série « Kemal Kayankaya »

 

  1. Bonne fête, le Turc ! (T-1)(Éd. Fayard - 1992)
  2. Café turc (T-3)(Éd. Le Livre de Poche - 1998)
  3. Casse-tête de Turc (T-4)(Éd. Fayard - 2003)
  4. Demi pression (T-2)(Éd. Fayard - 1993)
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17 octobre 2007

Café turc

cafe turc

Jakob Arjouni
Éditions Le Livre de Poche
1998

 

Francfort, carrefour de la corruption. Kemal Kayankaya, le privé qui trimballe ses origines turques dans le quartier chaud du côté de la gare, enquête sur la disparition de Sri Dao Rakdee, la petite réfugiée thaïlandaise perdue dans les méandres  de la jungle urbaine.

 

Il se frotte aux grosses pointures du trottoir et aux seconds couteaux, aux éminences grises du milieu et aux fonctionnaires désabusés d'une Allemagne peinte sur fond  de tavernes glauques, de salles de jeux enfumés, de lupanars rose bonbon et de bureaux normalisés.

 

Foyers d'hébergement pour demandeurs d'asile, banlieues climatisées, souterrains meurtriers, racisme ordinaire, clandestinité et faux papiers sont parmi les ingrédients de ce "Café Turc", très noir et très corsé, à déguster absolument sans modération.

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« Une variante allemande de la solitude californienne d'un Philip Marlowe. »   -   "Der Spiegel"   -

 

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« ... Le meilleur roman policier allemand depuis la guerre. »   -   "Süddeutsche Zeitung"   -

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17 octobre 2007

Magic Hoffmann

Jakob Arjouni
Éditions Fayard
1997

 

Dans une petite ville allemande, trois jeunes gens, Fred, Annette et Nickel, rêvent de partir ensemble au Canada. Pour se procurer l'argent nécessaire, ils décident d'attaquer une banque. Le hold-up réussit mais Fred Hoffmann est arrêté quelques jours plus tard.  Verdict : quatre ans de prison. 

 

Le jour de sa libération, il compte revoir ses deux complices et toucher sa part du butin pour aller vivre au Canada avec eux. Cependant, Annette et Nickel, contrairement à leur promesse, ne sont pas au rendez-vous. Ils sont introuvables.

 

Commence un voyage à travers une Allemagne tout juste "réunifiée".  Après une errance dans la petite ville de son enfance, Fred finit par dénicher Annette à Berlin, où elle tente une carrière dans le cinéma.

 

Les retrouvailles avec son amie d'antan sont loin de correspondre à ce qu'il avait imaginé...

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« À travers le voyage initiatique de Fred, Jakob Arjouni dresse un tableau sévère et ironique de l'Allemagne d'aujourd'hui... un labyrinthe inextricable où toute quête d'identité est devenue impossible et où, en dernier recours, la seule solution reste la fuite... »   

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17 octobre 2007

Demi pression

demi pression

Jakob Arjouni
Éditions Fayard
1993

 

Afin de protester contre la pollution de l'environnement, quatre militants écologistes s'attaquent à la canalisation d'une usine chimique.

 

Au moment de l'explosion, le grand patron est abattu par balles sur le terrain de l'entreprise.

 

Quelques jours plus tard, les quatre hommes sont arrêtés par la police et inculpés. Ils avouent le plasticage, mais s'obstinent à nier le meurtre. L'avocat chargé de leur défense fait appel au privé turc Kayankaya pour retrouver un mystérieux cinquième homme qui, selon des témoins, aurait participé à l'attentat. 

 

L'affaire prend une tournure politique: si les écologistes sont jugés coupables d'assassinat, l'industrie chimique, qui aurait alors son martyr, regagnerait les faveurs d'une opinion publique de plus en plus hostile à son égard...

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« Arjouni éclaire avec une verve mordante, les bas-fonds de la prospère société allemande et dénonce son racisme ordinaire...  De l'usage du polar comme un scalpel. »   -   Bernard Audusse, "Le Monde"   -

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17 octobre 2007

Bonne fête, le Turc !

bonne fete le turc

Jakob Arjouni
Éditions Fayard
1992

 

Un été d'enfer. La chaleur accablante fait suinter les trottoirs de Francfort. Les petites frappes ont la main lourde et les filles de joie s'ennuient. Dans une arrière-cour près de la gare, un homme frappé par une lame mord la poussière: Ahmed Hamul.

 

Crime raciste ? Assassinat politique ? Histoire de came ?

 

La police procède à l'enquête de routine. Un Turc de trop en ville, une affaire à classer.

 

Dans son bureau de détective près des casernes américaines, un autre Turc s'apprête à déguster un gâteau d'anniversaire en solitaire, Kemal Kayankaya. La femme de la victime vient l'engager pour éclaircir le meurtre d'Ahmed Hamul. Le reste de la famille est frappé de mutisme, et les flics ont horreur des petits curieux ...

 

Voici la première des enquêtes de Kayankaya.

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« Kemal Kayankaya, un privé de Francfort d'origine turque, pose un regard distancié (et satirique) sur ses compatriotes d'adoption, le délit de sale gueule en version germanique. »   -   "L'Express"   - 

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17 octobre 2007

Les morts perdent toujours leurs chaussures

Raúl Argemi
Éditions Rivages
2007

 

Juan travaille pour le Comahue, un journal de Patagonie argentine. L’un de ses collègues, Sebastian Murillo, décide d’enquêter après avoir assisté à une course-poursuite meurtrière entre la police et des truands. Mais il se tue au volant de sa voiture.

 

Juan et le plus proche ami de Sebastian, Alejandro, sont persuadés qu’il ne s’agit pas d’un accident. Déterminés à prouver que Murillo a été assassiné, ils se lancent dans des investigations qui semblent mettre en cause le gouverneur de la province et son chef de cabinet...

 

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« Avec ses rebondissements, sa folie baroque, son humour grinçant et sa chute inattendue, ce roman confirme de manière éclatante l'arrivée d'un grand auteur Latino-Américain. »

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