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10 novembre 2007

Ô mort, vieux capitaine...

de Joseph Bialot

o mort

Selon Nhia, restaurateur asiatique du 13e arrondissement, si les bonnes choses vont par deux, il existe une loi pour les mauvaises qu'il appelle la Règle des trois malheurs. 

Ce matin-là, le capitaine Valentin Welsch en a vraiment pris conscience: sa compagne s'est enfuie, son équipier a été suspendu par l'IGS et il vient, quant à lui, de commettre la première bavure de sa vie de policier en affrontant et en tuant un braqueur de banques, preneur d'otages. Une  bavure involontaire, peut-être, mais de la taille d'un Niagara. L'homme abattu était déjà désarmé et menotté.

Les ennuis commencent. Pas par trois, non, mais en rafales. Car quelqu'un a visiblement décidé de venger la victime. Le "justicier" bombarde Valentin de lettres de menaces qui forment une charade dont la conclusion n'est que trop claire: "Mon tout est un flic mort".

L'amateur de rébus n'hésite pas à faire alterner faux et vrais attentats, et semble marquer une prédilection pour les coffres des banques qu'il fait sauter sans vergogne. De quoi vous mettre les nerfs en pelote surtout si, en plus, vous avez décidé d'arrêter de fumer.

L'aide de "Loup", l'ex-patron de la brigade, ne sera pas inutile. Le temps est au mouvement mais aussi à la déduction: dans la police, faire travailler ses méninges n'est pas toujours inutile. Surtout les jours où les problèmes tombent comme à Gravelotte. Comme disait un vieux sage "Il y a des jours où on ne devrait pas vivre."  Mais c'est un luxe qui n'est pas donné à tout le monde.

Éditions POINTS

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