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11 novembre 2007

Et tout à coup ce rouge

de Odile Barski

et tout a coup ce rouge

Des vêtements de petite fille tachés de sang sont découverts éparpillés devant les ruines de l'ancien château. Aussitôt, c'est l'émotion dans ce petit village du sud, et les langues vont bon train, désignant toutes un même coupable.

À la gendarmerie, le capitaine Grosset décide de confier l'enquête à sa brillante consoeur, Ariane Messidor, mais la piste est fragile. Aucune victime n'a été retrouvée, et le seul indice se résume au coup de fil affolé d'une femme qui déclare la disparition de sa fille.

Dans le chaos d'une province ballottée par les fantasmes médiatiques et la course à la normalisation, la rumeur enfle.

Éditions DU MASQUE

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E
...Ou la vengeance du coq<br /> <br /> <br /> <br /> Si avant d'ouvrir ce livre, vous ignoriez qu'Odile Barski était scénariste, en le refermant, vous aurez l'impression d'avoir "lu" un film ...<br /> <br /> Oui, j'ai vraiment eu cette impression, après presque deux heures de lecture non-stop, j'ai cru me lever de mon fauteuil dans une salle de cinéma ou devant le petit écran, car le livre est bien écrit comme un scénario avec un rythme soutenu, des dialogues qui constituent la plus grande partie du livre, des répliques concises qui disent les choses très clairement (alors qu'on pourrait en douter, au début...)<br /> <br /> J'ai été jusqu'à m'imaginer être un des personnages dans cette histoire, invisible, certes...<br /> <br /> <br /> <br /> Ou bien ? Ce coq, l'animal domestique de notre héros, Marquez, se pourrait-il qu'il fût en quelque sorte l'oeil du lecteur ?<br /> <br /> <br /> <br /> Dès les premières lignes, le décor est planté, un café sur une place dans un bourg près de Tarascon. Ce café: le lieu central, d'où fusent toutes les informations, les rumeurs... C'est là que Marquez, un peintre qu'on imagine sans grand talent commence à s'exprimer, il entend sans vraiment écouter, il écoute sans vraiment entendre mais c'est lui qui nous fait faire connaissance avec les lieux et l'affaire dont il est question: des vêtements d'adolescente, des traces de sang ont été retrouvées dans une clairière, mais...pas de corps !<br /> <br /> Justement, là où Marquez se promène souvent, et il en ramasse des trucs, Marquez, pour ses collages... il a d'ailleurs trouvé une perle rouge de pacotille qu'il garde précieusement, puis, comme par hasard, elle se retrouve sur le bureau du capitaine de gendarmerie, sans qu'il sache comment...<br /> <br /> <br /> <br /> Marquez devient donc LE SUSPECT IDEAL...<br /> <br /> <br /> <br /> Mais la jeune collègue du capitaine, Ariane, après un interrogatoire très succint, n'est pas du tout convaincue de la culpabilité de ce rêveur de Marquez, et...ils tombent amoureux, ces deux-là.<br /> <br /> Bien décidée à découvrir la vérité, Ariane interroge sans vraiment interroger, elle fait parler plutôt...tous ceux qui veulent dire quelque chose, et ils ont tous beaucoup à dire...<br /> <br /> <br /> <br /> Ce curieux couple, les Louvain, voisins de Marquez dont l'épouse, Catherine, qui finit par quitter le village sans trop dire où...<br /> <br /> <br /> <br /> Ariane finit par en deviner des choses, plus qu'on lui en dit !<br /> <br /> <br /> <br /> Et ce fameux coq qui suit Marquez, qui le protège ? Lui aussi a l'air de savoir, car il voit tout ce coq, il semble même deviner... D'ailleurs, c'est le coq qui va venger l'honneur de son maître... Bref, tout finit par s'arranger pour Marquez ...Ariane réussit à à déjouer les plans des Louvain, de Mme Louvain surtout, et puis, de toute façon, il n'y a jamais eu de cadavre ! Donc pas vraiment d'assassin ?!<br /> <br /> Mais, peut-être que...si, tout de même... Car ne croyez surtout pas qu'un coq n'est qu'un vulgaire volatile qui ne voit rien et n'entend rien du monde des hommes...<br /> <br /> <br /> <br /> Sa vengeance peut-être terrible et si...subtile ! Si toutefois, vous en croisiez un sur votre chemin, méfiez-vous ! Ne lui cherchez pas chicane, vous pourriez bien le regretter...<br /> <br /> <br /> <br /> Vous l'aurez compris, j'ai aimé ce livre, cette atmosphère si chère à notre grand cinéaste, Claude Chabrol , qui dit du livre d'odile Barski:<br /> <br /> _ ...Un vrai bon polar avec la dose d'humour empathique qui en fait sa singularité_<br /> <br /> <br /> <br /> Et j'ai retenu cette phrase : "La société peut avoir de l'indulgence pour les assassins , jamais pour les rêveurs". À méditer !
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