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4 décembre 2007

Les dents de la mer (Jaws)

de Peter Benchley

jaws

L'action se passe dans une station balnéaire, quelque temps avant l'ouverture de la saison. 

La nuit, une femme nage, son compagnon somnole sur la plage. Un grand requin rôde à proximité de la côte. Soudain, attiré par les vibrations de l'eau, le monstre glisse vers sa proie. À l'aube, on retrouvera sur la grêve le corps déchiqueté de la jeune femme.

La peur s'empare des habitants de la ville. Faut-il interdire la plage ?  Le maire et le chef de la police sont en désaccord. Fermer la station à quelques jours du mois de juillet, c'est la faillite des commerçants, l'annulation des locations et puis le requin est probablement déjà loin.

Mais à son tour, un enfant disparaît, un homme est dévoré vivant. Le squale guette. Il faut tuer ce terrifiant animal.  On fait venir d'un laboratoire océanographique, un expert en requins... et en femmes !

Une pêche dramatique, désespérée, s'organise, une lutte sans pitié s'engage entre pêcheurs et requin mangeur d'hommes.

Éditions LE LIVRE DE POCHE

-

Édition originale: Éd. Edito-Service SA (1974)

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Commentaires
B
Les dents de la mer,<br /> <br /> <br /> J’ai lu ce bouquin il y a de ça disons . . . Une trentaine d’années . . . Je me souviens très bien des circonstances qui m’ont amené à ouvrir ce livre tant je m’ennuyais ferme.<br /> Jugez-en par vous-même . . . Après un copieux repas de famille plus qu’arrosé, ma sœur et mon beau-frère ont jugé plus prudent que je dorme chez eux plutôt que de rentrer chez moi au volant de la belle petite italienne que je venais d’acheter. <br /> J’avais prévu une petite virée en ville mais, allez savoir pourquoi, j’acquiesçais. Je passe sur la déco de la chambre d’ami autant que sur le silence oppressant qui emplissait la pièce, salutations convenues d’usage et la porte se referme. Est-il raisonnable de souhaiter bonne nuit à un insomniaque ? <br /> Pour tromper cette insomnie j’avisais le seul livre potable paressant sur les rayons d’une étagère qui occupait la surface entière d’un mur. Ce livre n’avait pas été offert à ma sœur à l’occasion d’un anniversaire ou d’une fête quelconque, donc pas un best seller ou, pire encore, un ouvrage primé au Goncourt ou au FEMINA.<br /> Un petit bouquin mince et élégant, j’évaluais rapidement la durée probable dont j’aurai besoin pour le lire, j’en déduisis qu’il ne me faudrait pas plus de deux heures pour en venir à bout . . . <br /> Deux heures . . . Je me souviens . . . J’ouvre le livre et je commence la lecture . . . Tout de suite l’atmosphère pesante du récit me saisit. <br /> Le grand blanc nageant entre deux eaux . . . Son unique quête, manger. Manger pour perpétuer l’espèce, une espèce qui vient du fond des âges et qui a survécu jusqu’à nos jours grâce à ses fantastiques qualités. Au fil des pages je m’imagine l’animal, aussi dangereux qu’élégant, puissant, rapide, se mouvant sans difficulté dans l’élément liquide, sans état d’âme, sans cruauté, il cherche une proie, pour continuer à vivre, pour survivre, je vois ce qu’il voit, je ressens ce qu’il ressent. <br /> Le silence qui règne dans ma chambre est semblable à celui des grands fonds, je suis entouré de poissons multicolores qui semblent ignorer le squale, à tout moment le prédateur peut attaquer, avec brutalité et précision, jamais il se s’arrête, c’est son fardeau, pour respirer il doit nager, sans cesse, jusqu’à ce que la mort le délivre. <br /> Malgré une écriture assez médiocre je suis sous le charme, puis, je fais la connaissance des héros, des personnages mal dégrossis, au profil mal cerné, à la personnalité falote. La trame du récit devient de plus en plus incertaine, détails égrillards, relations extraconjugales, le reste du roman n’a guère d’intérêt, je le termine sans plaisir et commence une grille de mots croisés pour continuer ma nuit.<br /> Plus tard je suis allé visionner le film, j’ai retrouvé le plaisir des premières pages du bouquin, Spielberg a fait du requin le personnage principal de son film, les héros secondaires sont profondément humains, proches de nous. Ce monstre marin cristallise toutes nos peurs, des peurs venues, comme lui, de la nuit des temps.<br /> Merci, Monsieur Spielberg, merci, Monsieur Benchley, grâce à vous deux ces mâchoires ne se referment désormais plus que sur le néant.<br /> <br /> BiblioPhil
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K
Ceux qui n'ont pas lu le livre, ont sûrement vu le film, mais la plupart ont fait les deux. Pour les autres, je vous invite ardemment à lire le livre.<br /> <br /> La première fois que j'ai mis les pieds dans une librairie avec un peu d'argent en poche (j'étais très jeune), c'est ce livre que j'ai acheté. Et je ne l'ai pas regretté!<br /> <br /> De voir le shériff faire tout ce qu'il peut pour "épargner" des vies, et le maire qui ne veut pas perdre d'argent, c'est quelque chose que nous voyons beaucoup de nos jours, eh non! ça ne date pas d'aujourd'hui...<br /> <br /> Pour ceux qui ont vu le film, vous souvenez-vous du moment où votre coeur s'est arrêté une ou deux secondes?<br /> <br /> J'ai dû être marqué par ce livre et ce film (oui j'ai fait les deux), car aujourd'hui, je suis accroc aux thrillers.
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