22 mai 2008
Le temps mort
de Robert Bloch
Le jeune voyou pianiste de jazz qui est le "héros" de ce très blochien roman, pour être minable n'en est pas moins exemplaire...
Du monde de Bloch d'abord, parce qu'il tue, comme Norman Bates de Psychose, à cause d'un profond déséquilibre psychique, d'un manque irrémédiable.
De notre monde ensuite, car ce n'est pas un petit monstre isolé, c'est une hirondelle de mauvais augure qui annonce un printemps sinistre, celui qui va voir la jeunesse devenir l'objet d'un véritable culte (rarement désintéressé) en même temps que la défaite des adultes et des vieux.
Éditions 10/18
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Édition originale: Éd. NEO (1983)
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