Métamorphoses de la vengeance

de Mark Burnell

Stephanie a vingt ans lorsque le monde s'écroule autour d'elle: son père, sa mère, sa soeur et son frère disparaissent dans l'explosion d'un avion au-dessus de l'Atlantique. Comme en un interminable suicide, la jeune fille sombre dans l'alcool, la drogue, le sexe... 

Elle est prostituée à Soho quand le journaliste Keith Proctor la retrouve deux ans après le drame, dans le cadre de son enquête sur l'accident du vol NE027. Il lui apprend que sa famille a été victime d'un attentat terroriste...et meurt assassiné, laissant Stephanie seule, face à sa déchéance, maintenant doublée d'un obsédant désir de tuer.

Les services secrets britanniques saisissent l'occasion...Une énigmatique et très officieuse "Magenta House" entre en contact avec la prostituée et lui propose de venger les siens en abattant les terroristes coupables de l'attentat. La métamorphose commence. Stephanie va apprendre à cacher sous son maquillage de fille des rues le sang-froid et l'efficacité d'un authentique agent double. 

Au terme de l'entraînement qui va lui révéler la force qui sommeille en elle, elle devient une arme redoutable manipulée par Magenta House...

Manipulée ? Pas tant que ça... Pris dans la toile qu'ils ont tissée, ses employeurs eux-mêmes ne sauront bientôt plus contrôler leur agent. Errant à la frontière du désespoir, rongée par le doute et le souvenir, Stephanie use de ses contradictions pour brouiller les pistes... L'ennemi ne sait jamais qui elle est, Lisa, la prostituée suicidaire, Petra, la terroriste impitoyable, Marina, l'amazone indestructible, ou simplement une orpheline éprise de justice.

Dans ce jeu de dupes, il sera bientôt difficile de savoir qui est le bon et qui est le méchant... Pour se retrouver elle-même, il faudra à Stephanie rencontrer un homme, le seul qui soit capable de réunir en une seule toutes les femmes qu'elle est à la fois...

Éditions ROBERT LAFFONT

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« pour un premier roman, l'auteur se sort très bien de l'exercice du thriller à suspense sur fond de complots internationaux. On ne perd pas une miette des péripéties de son héroïne aux multiples visages, des grands dangers qui la menacent et du cheminement de la soif de vengeance...

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Les pièges tendus à Stephanie et son psychisme pour le moins tourmenté sont particulièrement bien élaborés...  Un très agréable divertissement... »  Bruno Ménard

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