Meurs mon amour, meurs
L’assassin professionnel, le roi de l’exécution, le bourreau de service, le franc-tireur, c’est lui, Bernard Beef Biron, tueur à gages censé éliminer Élaine Leclerc, une avocate corrompue.
Mais dès que Bernard a jeté un œil au clivage d’Élaine – son clivage d’orteils, s’entend –, il a su qu’il ne pourrait pas mener à terme sa mission de mort.
L’os, c’est que Bernard doit rendre des comptes. D’abord à Albert, le Vérificateur. Ensuite à sa patronne, Ma Tante. Puis à Mario Delaney, le président du club de hockey professionnel de Montréal. Au bon docteur Arcand, bien décidé à résoudre le problème des criminels dangereux et récidivistes. Enfin, au ministère de la Sécurité publique, dont les représentants veulent appliquer la loi radicale « trois prises, t’es mort ».
Oui, Bernard doit rendre des comptes à tous ceux-là, et rester vivant. Il doit aussi tenir compte de l’extraordinaire instinct de survie de sa supposée victime.
Bernard serait-il en train de creuser sa tombe avec sa queue ?
Éditions LIBRE EXPRESSION