Jean Claude BOLOGNE

4 juillet 2008

Biographie

Jean Claude Bologne est en 1956 à Liège, dans une famille d'enseignants. Il y passe une partie de sa jeunesse, suit des études de Philologie romane à l'Université de 1974 à 1978, année où il obtient sa Maîtrise et pendant ces quatre années, il participe au "Théâtre universitaire" en tant qu'auteur, metteur en scène et...acteur. Diplômé, il devient enseignant mais est "sauvé" de la routine de l'enseignement par une autre routine, celle du service militaire qu'il effectue malgré tout en 1981. Dès 1979, il crée une revue littéraire bimestrielle, "Ouvertures" dans laquelle il publie un certain nombre de poèmes, une revue qu'il dirige pendant cinq ans avant de quitter la Belgique pour s'installer à Paris en 1982 (il a d'ailleurs la nationalité française).

Il exerce alors divers métiers dont celui de critique littéraire pour le journal liégeois "La Wallonie", il y assure la chronique hebdomadaire de l'émission "Apostrophes", faisant le compte-rendu des livres présentés pendant l'émission. Il travaille aussi dans quelques autres médias comme "RTBF", "Magazine littéraire", "Temps-livre" et "Tageblatt". En 1986, les Éditions de La Nouvelle République de Tours le sollicitent pour assurer la direction d'une collection de guides touristiques, Jean Claude Bologne collabore ainsi à la publication de "Le Guide des Châteaux et des cités du Val de Loire", et la même année, son premier essai "Histoire de la pudeur" paraît chez Olivier Orban. Un premier ouvrage qui bénéficie d'une large couverture médiatique et obtient le "Prix Thérouanne" de l'Académie française ainsi que le "Prix des jeunes talents de la Province de Liège", un ouvrage réédité à plusieurs reprises et traduit en plusieurs langues.

Avec le succès rencontré pour ce premier livre, l'auteur se consacre pleinement à sa carrière d'écrivain et rejoint en 1992 le groupe des romanciers de la "Nouvelle Fiction", « mouvement littéraire qui affirme les droits de l'imaginaire et du mythe dans le romanesque.» Au sein de ce groupe, il participe à plusieurs recueils collectifs après avoir publié son premier roman en 1989, "La faute des femmes" aux Éditions Les Éperonniers (lauréat du "Prix Rossel" en Belgique), suivi en 1991 par "Le troisième testament", couronné par le "Prix Marcel Lobet". Depuis, Jean Claude Bologne joue la diversité dans l'écriture avec des essais sur "l'histoire de mentalités", "Histoire du mariage en Occident"(1995), "Histoire du sentiment amoureux"(1998) Histoire du célibat et des célibataires"(2004) et plus récemment "Histoire de la conquête amoureuse"(Éd. du Seuil - 2007).

Parallèlement à ces essais, il est aussi l'auteur d'une dizaine de romans: "Le dit des béguines" (Denoël - 1993) , "Le secret de la Sibylle"(Éd. du Rocher - 1996), etc... ainsi que quelques romans dits "policiers" (un terme qui ne paraît pas forcément justifié à l'auteur) dont un avec Sherlock Holmes comme "héros"; personnage que l'auteur fait intervenir dans une première nouvelle "Le chanteur d'âme" puis " Le testament de sable", deux nouvelles reprises et auxquelles s'ajoute "La rectificatrice" dans Sherlock Holmes et le secret des lettres , paru aux Éditions du Rocher en 2003.

Autre corde à son arc, Jean Claude Bologne spécialiste en Philologie romane est l'auteur de plusieurs dictionnaires publiés chez Larousse et depuis 1993, assure à temps très partiel, des cours en "Iconologie médiévale" à "l'Institut Supérieur des Carrières Artistiques" de Paris et, membre très actif de la "Société des Gens de Lettres", il en assure le secrétariat depuis 2002.

(Sources: pagesperso-orange. )

Elleon

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Elleon a retenu

« (...) Ce que j'ai retenu du roman policier, c'est l'enquête, la structure du récit, le maintien du suspens, toutes choses qui ne sont par ailleurs pas limitées à ce genre. J'utilise volontiers l'énigme comme ressort dramatique, mais à la différence du roman policier, j'évite de la refermer sur une solution définitive.» (interview de Jean Claude Bologne par Brigitte Aubonnet pour "encres vagabondes" / encres-vagabondes. )