Les mensonges sont mortels

de Diane Gagnon

Le jour où Marie-Christine quitte le foyer familial pour voler de ses propres ailes, son père en fait autant.

À quarante ans, Claude considère avoir désormais droit au bonheur. Seul, il veut l’apprivoiser, penser davantage à lui maintenant qu’il n’a plus à s’inquiéter vraiment de l’avenir de son enfant bien-aimée.

Lui et sa femme Lucie n’avaient plus rien en commun depuis longtemps. Claude ne part donc pas sur un coup de tête mais bien à la suite d’une réflexion longuement mûrie. Or, le jour même de ce départ, Lucie est assassinée sauvagement.

Commence alors pour Claude une véritable descente aux enfers qui l’amène à douter sérieusement de sa propre santé mentale.

Par le fait même, il devient le principal suspect de l’enquêteur Michel Poirier. Mais le policier, très sagace, est un homme d’expérience. Il sait que les histoires sordides ne sont pas toujours simples. Il se rend d’ailleurs très vite compte que de nouvelles pistes, toutes aussi étonnantes les unes que les autres, valent le coup d’être scrutées de plus près.

De son côté, Claude se demande si ce n’est pas sa fille chérie qui, dans un instant de folie meurtrière, a commis l’irréparable.

Il fait des pieds et des mains pour la libérer des barreaux derrière lesquels il la voit déjà. Dans les bureaux de la police, l’enquêteur Poirier continue d’examiner minutieusement chaque avenue, chaque indice, chaque minuscule détail. Et si c’était le mari, après tout ? Et si c’était plus simple que la plus simple des histoires sordides ? Alors...

Alors ?  Il n’y aurait pas de quoi écrire un roman.

Éditions JCL