1903 - 1989
Biographie
Georges Joseph Christian Simenon est né à Liège en 1903, premier fils de Désiré Simenon, comptable dans un bureau d'assurances, et d'Henriette, mère au foyer. La famille Simenon est originaire du Limbourg belge, une région de basses terres proches de la Meuse; la famille de sa mère est aussi originaire du Limbourg, mais du côté hollandais. Du côté de sa mère, il descend de Gabriel Brühl (paysan et criminel de la bande des verts-boucs qui, à partir de 1726, écuma le Limbourg, rapinant fermes et églises, et qui finit pendu en septembre 1743 au gibet de Waubach). Cette ascendance explique peut-être l'intérêt particulier que porta le commissaire Maigret aux gens simples devenus assassins.
En 1906 naît son frère Christian qui sera l'enfant préféré de sa mère, ce qui marquera profondément Georges, ce malaise se retrouve dans des romans comme Piotr-le-Letton et Le Fond de la bouteille. Il apprend à lire et à écrire dès l'âge de trois ans à l'école Sainte-Julienne; à partir de septembre 1908, il suit ses études primaires à l'Institut Saint-André où durant les six années qu'il y passe jusqu'en juillet 1914, il se classe toujours dans les trois premiers.
En 1911, la famille s'installe dans une grande maison où la mère va pouvoir louer des chambres à des locataires, étudiants ou stagiaires, de toutes confessions et origines. C'est pour le jeune Georges une extraordinaire ouverture au monde que l'on retrouve dans nombre de ses romans comme Pedigree, Le Locataire ou Crime impuni. À peu près à cette époque, il devient enfant de choeur, expérience que l'on retrouve dans L'Affaire Saint-Fiacre et dans Le Témoignage de l'enfant de choeur.
En classe de sixième, il entre au Collège Saint-Louis, et dès l'âge de douze ans, décide de vouer sa vie au roman. Il poursuit sa scolarité dans un autre collège jésuite de Liège, Saint-Servais, qui prépare aux Sciences et aux Lettres, où il passe trois années de sa scolarité. Cependant le futur écrivain est toujours mis un peu à l'écart par ses camarades plus fortunés, et si il s'est éloigné de la religion suite à l'enseignement reçu à Saint-Louis, il trouve au collège Saint-Servais maintes raisons de haïr les riches qui lui font sentir son infériorité sociale.
En juin 1917, la famille déménage pour s'installer dans un ancien bureau de poste désaffecté du quartier d'Amercoeur. En juin 1918, prétextant les prolèmes cardiaques de son père, il décide d'arrêter définitivement ses études, sans même participer aux examens de fin d'année. S'ensuivent plusieurs petits boulots sans lendemain comme apprenti-pâtissier, commis de librairie, etc.
En janvier 1919, en conflit ouvert avec sa mère, il entre comme reporter à la rubrique « faits divers » du journal très conservateur "La Gazette de Liège" dirigée par Joseph Demarteau, troisième du nom. Cette période journalistique est pour le jeune Simenon, juste âgé de seize ans, une extraordinaire expérience qui lui permet d'explorer les dessous de la vie d'une grande ville, les dessous de la politique mais aussi de la criminalité, de fréquenter et pénétrer la vie nocturne réelle, de connaître les dérives dans les bars et les maisons de passe. Il écrit plus de 150 articles sous le pseudonyme "G. Sim"; durant cette période, il s'intéresse particulièrement aux enquêtes policières et assiste aux conférences sur la police scientifique données par le criminaliste français, Edmond Locard.
Simenon rédige son premier roman "Au pont des Arches", publié en 1921 sous son pseudonyme de journaliste. À partir de novembre 1919, il publie les premiers de ses 800 billets d'humeur, sous le nom de Monsieur Le Coq; durant cette période, il approfondit sa connaissance du milieu de la nuit, des prostituées, de l'ivresse d'alcool, des garçonnières en ville. Il fréquente aussi un groupe artistique, dénommé « La Caque » mais sans réellement s'investir. C'est dans ce milieu qu'il rencontre une étudiante aux Beaux-Arts, Régine Renchon, qu'il épouse en mars 1923. Dès 1922, il commence à écrire sous divers pseudonymes et sa créativité lui assure un succès financier rapide. À vingt ans, il écrit deux romans populaires par semaine à raison de 80 pages par jour. En 1930, dans une série de nouvelles pour « Détective », écrites à la demande de Joseph Kessel, apparaît pour la première fois le personnage du commissaire Maigret.
Entre 1940 et 1945, Simenon vit en Charente-Maritime, mais cette période, assez mal connue, est sujette à de multiples soupçons. (Les sources divergent, je passerai donc outre cette période).
En 1945 il part s'installer au Canada, dans les Laurentides, lors d'un séjour au Domaine L'Estérel, il y travaille, et y écrit trois romans. C'est lors de ce séjour qu'il rencontre sa seconde épouse Denise Ouimet. Il quitte le Canada pour les États-Unis, et s'installe à Lakeville dans le Connecticut; pendant les sept premières années qu'il passe en Amérique, il écrit 35 livres dont certains traduits en anglais atteignent des tirages de 500 000 exemplaires. Dès cette époque, les étudiants en langue française des universités américaines commencent à étudier l'oeuvre de Simenon.
En 1952, il est reçu à "l'Académie Royale" de Belgique, et revient définitivement en Europe en 1955, finit par s'installer à Epalinges en Suisse. En 1960, il préside le « festival de Cannes ». En 1972, il renonce au roman et rédige une longue autobiographie de 21 volumes, dictant tout sur un petit magnétophone. Romancier très prolifique: on lui doit 192 romans, 158 nouvelles, plusieurs oeuvres autobiographiques et de nombreux articles et reportages publiés sous son propre nom et 176 romans, des dizaines de nouvelles, contes galants et articles parus sous 27 pseudonymes.
Le suicide de sa fille Mari-Jo endeuille ses dernières années; Georges Simenon s'éteint à son domicile lausannois en septembre 1989.
(Sources: Wikipedia)
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Résumés
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Betty (Éd. Presses de la Cité - 2004)
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Dimanche (Éd. Presses de la Cité - 1978)
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La main (Éd. Presses de la Cité - 1968)
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La porte (Éd. Presses de la Cité - 1965)
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Le chat (Éd. Le Livre de Poche - 2007)
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Le nègre (Éd. Presses de la Cité - 1990)
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Le veuf (Éd. Presses de la Cité - 1965)
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Novembre (Éd. Presses de la Cité - 1972)
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Série Maigret
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- La pipe de Maigret (Éd. Le Livre de Poche - 2007)
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Maigret (Éd. Le Livre de Poche - 2007)
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Bonne lecture