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6 septembre 2010

Roger MARTIN

Biographie

Roger Martin est né en 1950 à Ronchin, dans le Nord. Il n’a que deux ans lorsque ses parents, enseignants, s’installent à Aix-en-Provence, Il y vivra jusqu’en 1974, fréquentant le Lycée Mignet jusqu'en classe de 1ère. Son engagement politique précoce, adhèrent aux "Jeunesses communistes" à 14 ans, lui attire les persécutions de groupes d’Extrême-Droite implantés dans ce même lycée; il les quitte en 1967 pour rejoindre les "Jeunesses Communistes Révolutionnaires". Sa critique en mai 68 de certaines orientations de son organisation lui vaut d’être rétrogradé du rang d’observateur à celui de sympathisant. Exit les JCR, il retrouve "l’Union des Étudiants Communistes" et adhère au Parti Communiste français.

Après des études d’Anglais, puis de Lettres Modernes, et titulaire d'un CAPES, il est nommé professeur en 1974, en Meurthe-et-Moselle, ville limitrophe de Longwy, capitale de l’acier. En 1977, il est élu maire-adjoint communiste de cette ville, une commission municipale à la culture voit le jour.

Passionné de Littérature, il crée les "Rencontres policières de Mont-Saint-Martin", inaugurées par Didier Daeninckx qui accueillent en quinze ans la fine fleur du roman policier et du cinéma noir. On y rencontre des écrivains (Georges J. Arnaud, Brice Pelman, Jean Mazarin, Tito Topin, Gérard Delteil, Robert Deleuse, Marc Villard, Jacques Mondoloni, Didier Cohen, Jean-Loup Craipeau), des spécialistes de la littérature populaire (Alfu, Robert Bonnaccorsi, René Guise, Claude Mesplède, Jean-Paul Schweig, Jean-Jacques Schleret), des dessinateurs comme Tibet et Michel Gourdon, des cinéastes comme Yves Boisset, Michel Favart, Med Hondo et John Berry, des acteurs comme Jean-Pierre Bisson, Paul Crauchet ou Christian Rauth, ou encore des personnalités connues pour la « fracture de leur vie », René la Canne ou Charlie Bauer.

Parallèlement, Roger Martin crée un fanzine, "Hard-Boiled Dicks", écrit, tapé, publié et encarté « maison » avec l’aide d’un ami, Gilberto Boni, et de toute sa famille. Ce fanzine de 50 à 100 pages selon les livraisons, comprendra 22 numéros consacrés à des auteurs américains (Elmore Leonard, Chester Himes, Joseph Hansen, etc.) ou européens (Manuel Vasquez Montalban, Giorgio Scerbanenco, Paul Berna. Ce travail attire l’attention sur sa grande connaissance du roman noir et lui vaut de devenir directeur de deux collections successives, "Étiquette Noire", qui publiera une trentaine de titres, puis "L’Instant noir" qui ressuscitera les romans d’Émile Gaboriau et fera connaître des auteurs étrangers tels que Julian Semionov et -Ky. Il publie également des articles dans diverses revues spécialisées, "813", "Thriller", "Encrage", "Asphalte", "L’Almanach du Crime", "L’Année du polar" et tient la chronique policière, « Haut les mains et bas les masques », au journal "L’Humanité".

À la demande de Suzanne Beaufils, co-directrice des Éditions Fleuve noir, il se lance dans une série sur le "Ku Klux Klan", sous le pseudonyme de Kenneth Ryan . Après un roman noir publié aux Éditions Calmann-Lévy, Skinheads, qui lui attire l’hostilité des milieux skins, et un texte pour enfants, il publie chez le même éditeur en 1989 un document intitulé "AmeriKKKa : Voyage dans l’Internationale néo-fasciste", qui connaîtra deux rééditions et qui est considéré comme le meilleur ouvrage sur le sujet. Le succès d’AmeriKKKa lui permet alors d’attaquer la biographie de Georges Arnaud, l’auteur du "Salaire de la peur", qu’il admire depuis ses quinze ans.

En 1992, Roger Martin quitte la Lorraine pour le Vaucluse,  où il est nommé au Collège de Pernes-les-Fontaines. Il publie un western picaresque, Mémoires de Butch Cassidy et une enquête, L’Affaire Peiper qui retrace la mystérieuse disparition du colonel SS Joachim Peiper, « héros » de la Bataille des Ardennes et criminel de guerre patenté; ce livre déclenche une avalanche de lettres et coups de téléphone anonymes de menaces. Il se lance dans l'écriture d'un ouvrage destiné à informer sur le danger frontiste, persuadé que s’il existe nombre de livres qui théorisent sur le Front National, très peu le montrent directement dans ses œuvres au jour le jour;  en 1998, paraît donc "Main basse sur Orange (Une ville à l’heure lepéniste)" aux Éditions Calmann-Lévy. Ce document-pamphlet est l’occasion d’une nouvelle vague de menaces, mais au cours de près de 100 conférences autour de l’ouvrage, dont une à Orange même, Roger Martin réitère ses révélations.

Entre plusieurs campagnes électorales il entreprend pour les Éditions du Seuil, le récit des aventures d’Héléna Rénal, condamnée injustement pour meurtre puis innocentée des années plus tard, fondatrice de "l’Agence du dernier recours" qui vient en aide à des victimes d’erreurs judiciaires. Parallèlement, il crée une série BD, "AmeriKKKa", avec le concours du dessinateur Nicolas Otéro, qui présente des faits authentiques et actuels mettant en scène Ku Klux Klan et néo-nazis. Depuis 2005, Roger Martin est de nouveau chroniqueur à "L’Humanité" où il s’efforce, entre autres, de faire découvrir des auteurs peu ou pas connus, publiés parfois chez de petits éditeurs sans oublier cependant des écrivains qu’il revendique pour maîtres es-roman noir, Didier Daeninckx, Catherine Fradier, David Peace ou Dennis Lehane.

En 2008, il publie un gros roman noir, Jusqu’à ce que mort s’ensuive, dans lequel il révèle des faits totalement inconnus de la Seconde Guerre mondiale et l’existence d’un cimetière clandestin américain en Picardie qu’il appelle le « Cimetière des hommes perdus ».

(Sources: Wikipédia)

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Résumés

  1. Dernier convoi pour Buchenwald (Éd. Le Cherche Midi - 2013)
  2. Il est des morts qu'il faut qu'on tue (Éd. Le Cherche Midi - 2016)
  3. Jusqu'à ce que mort s'ensuive (Éd. Le Cherche Midi - 2008)
  4. Le G.A.L., l'égout (Éd. Baleine - 1996)
  5. Les docks assassinés - L'Affaire Jules Durand (Éd. de L'Atelier - 2016)
  6. Les mémoires de Butch Cassidy (Éd. Dagorno - 1994)
  7. Mort clandestine (Éd. de La Voûte - 1997)
  8. Opération Chien Rouge (Éd. Caribéennes - 1989)
  9. Skinheads (Éd. Calmann-Lévy - 1988)

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Série Héléna Rénal (L'Agence du dernier recours)

  1. Les ombres du souvenir (T-4)(Éd. Le Cherche Midi - 2010)
  2. Quai des désespoirs (T-3)(Éd. Points - 2001)
  3. Une affaire pas très catholique (T-1)(Éd. Points - 1999)
  4. Un chien de sa chienne (T-2)(Éd. Points - 2000)

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Série Ku Klux Klan (sous le pseudonyme de Kenneth Ryan)

  1. Guerre au Klan ! (T-2)(Éd. Fleuve Noir - 1986)
  2. Ku Klux Klan (T-1)(Éd. Fleuve Noir - 1985)
  3. Opération Rio Grande (T-3)(Éd. Fleuve Noir - 1987)

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Autres titres

  • AmeriKKKa, voyage en Amérique fasciste 
  • Contes de l'évasion ordinaire 
  • Le Rêve brisé: il y a cinquante ans tombait Martin Luther King
  • L'affaire Peiper 
  • Le piège d'Alexandre (Jeunesse)
  • Main basse sur Orange

Bonne lecture

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