Pierre D'OVIDIO

26 avril 2011

1949 - 2019

Biographie.

Pierre d'Ovidio est né en 1949 à Paris, d'un père, Jacques d'Ovidio, scénographe; il vit longtemps à Paris et dans sa banlieue ce qui ne manque pas d’orienter son parcours, au gré des rencontres et des amitiés, et de ses amours en matière de Littérature.

Il entre dans l’enseignement en 1972, poursuit cependant ses études pour obtenir une Maîtrise d'Histoire en 1974 et un CAPES d'Histoire-Géographie en 1976 qu'il complète par un DEA d'Histoire de l'Art en 1977, tout en se formant entre 1974 et 1982 en peinture, lithographie, gravure et typographie. Professeur d'Histoire à Paris puis à Fontenay-sous-Bois, il fait un séjour au sein d'une communauté de peintres « post-soixante-huitarde ».

Pendant deux ans, il est lecteur à l'institut "Sheffield Polytechnique" puis donne des cours d'Histoire en formation continue à l'École des Beaux-Arts de Paris. Il écrit des ouvrages scolaires d’Histoire-Géographie pour les Éditions Nathan et Galée. Ayant conservé des amis professeurs aux Beaux-Arts, il écrit d'abord des textes pour accompagner leurs ouvrages d'art, puis dans les années 80, découvre l'auteur Henri Calet et décide de se mettre à l’écriture.

Il rédige « trois-quatre livres », jamais publiés, sa carrière de romancier ne décollant qu'en 1995 lors de la sortie chez l'éditeur Phébus de "La Vie épatante", qui retient l'attention de la critique dans "Les Inrockuptibles", "Télérama", "La Croix" et "L'Humanité".

Pierre d'Ovidio s'installe en 1997 à Saint-Rémy-sur-Creuse dans la Vienne, où il tient une chronique dans le magazine "L'Actualité Poitou-Charentes", tout en étant correspondant pour "La Nouvelle République", journal régional, et où il s'attelle à une trilogie sous fond de polar, consacrée à cette région. Le héros en est Mascarpone, un correspondant de presse à la "République Nouvelle", aspiré par une intrigue qui démarre quand on retrouve un corps, qui a séjourné plusieurs années dans l'eau d'une rivière. Un des personnages incarne sa propre histoire, celle d'un homme qui a quitté Paris avec sa femme, pour une ancienne ferme qu'ils commencent à restaurer dans le village natal de René Descartes, sur fond d'évocations aux « allures de cartes postales jaunies », et au parfum de désenchantement, à une vingtaine de kilomètres de la célèbre manufacture d'armes de Châtellerault.

Amateur de recherches à la "bibliothèque historique de la ville de Paris, Pierre d'Ovidio propose ensuite à la collection « Grands Détectives » des Éditions 10/18, une grande fresque en trois parties, sur la IVe République, vue sous l'angle d'enquêtes de justice, sur laquelle il écrit à partir de 2011, sur le mode de la trilogie historique.

Le premier roman de cette trilogie, intitulé L'Ingratitude des fils évoque l'immédiat après-guerre, et le deuxième, l'insurrection de 1947 à Madagascar sous le titre Le Choix des désordres puis le troisième, titré Étrange sabotage, le déraillement du train postal Paris-Tourcoing le 3 mars 1947, fait divers réel qui mettra fin aux grèves insurrectionnelles de 1947-1948 en y greffant une autre trame historique, les rivalités entre Guy Mollet, maire d'Arras en 1947, et son rival local RPF. L'auteur y peint une fresque du paysage politique quasi insurrectionnel de l'époque, sur fond d'arrangements avec la finance des partis au pouvoir, afin de paraître respectables auprès des américains apportant les aides prévues par le "Plan Marshall. l'auteur ajoute à l'histoire réelle des suspects, fausses pistes et meurtres en cascade...

Pierre D'Ovidio est décédé à Turin en 2019. ( actualitte.)

(Sources: m-e-l.fr / Wikipedia /)

Elleon

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