4 août 2011
Ainsi soient-elles
" Ce n'est qu'en apercevant le premier éclair que je saisis mon erreur. Je sens une brûlure me traverser le ventre et s'enfuir par mes reins. Putain, je suis à genoux. Je me rattrape aux marches de l'escalier comme si je voulais m'asseoir. La différence c'est que j'essaie de me relever mais je n'y parviens pas. Je vois une rigole rouge qui dévale le trottoir et disparaît dans le caniveau. Je redresse la tête juste à temps pour découvrir le deuxième éclair qui me traverse l'œil gauche.
Après c'est l'obscurité complète. "
Éditions JIGAL
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Pierre Sérisier nous assène onze portraits impitoyables, véritable chronique au vitriol des blessures de l'âme.
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