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17 février 2012

Les clients du Central Hôtel

de André Héléna

les clients du central hotelPerpignan, 1944: les Alliés ont débarqué en Normandie et en Provence, les Allemands tiennent encore la ville mais se préparent au départ.

Au Central Hôtel, véritable microcosme de la France de l'Occupation, des clients pas tout à fait comme les autres, résistants en planque, collabos, gestapistes, agents secrets, traîtres, truands, putes à la redresse, se préparent, les uns, à des lendemains qui chantent, les autres, à l'aube blafarde des pelotons d'exécution.

La Libération ne se fait pas seulement au son des flonflons ou du musette, mais aussi dans le fracas des balles et les hurlements des victimes. Et les résistants de la dernière heure comptent aussi dans leurs rangs d'ex-collabos qui se refont une vertu en épurant leurs anciens copains.

Une vision cynique désabusée, noire comme le sang d'une période souvent présentée comme idyllique. L'auteur casse les tabous, balaie les clichés et se fiche du politiquement correct et de l'historiquement vrai pour écrire romanesquement une authentique page de notre histoire trouble. N'en déplaise aux hypocrites, aux menteurs, aux farceurs et aux salauds de tout bord. -Jean-Pierre Deloux -

Éditions E-DITE

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Édition originale: Éd. S.E.P.E. (1959)

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17 février 2012

Le goût du sang

de André Héléna

le gout du sangL'action commence quelques jours après le débarquement des alliés sur les côtes normandes. Jacques Vallon a dix-neuf ans. Il tue pour le plaisir, et aussi pour régler des comptes avec lui-même.

Massacre de paysans, fermes incendiées. L'épuration est un excellent prétexte pour Vallon. Elle lui permet d'assouvir sa haine et surtout de faire couler le sang. Dans ce climat trouble où il découvre le crime et les femmes, la folie meurtrière se déchaîne.

Février 1945, la débâcle des soldats allemands a laissé Vallon dérouté. L'euphorie de la Libération n'est plus qu'un souvenir. Le rêve est mort. Pris dans la tourmente de ses propres actes, Vallon perpétue son périple criminel, jusqu'à la fin inévitable.

Le Goût du sang est un des meilleurs romans d'André Héléna.

Éditions E-DITE

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Édition originale: Éd. Vinay et Champs fleuris (1953)

17 février 2012

Le festival des macchabées

de André Héléna

le festival des macchabesDans ce roman mené sur les chapeaux de roues, on découvre les nouvelles aventures de Maurice, le truand de Pigalle, et de Bams, le marlou catalan, dans la France de Vichy.

Résistants involontaires mais déterminés à aller jusqu'au bout de leur engagement accidentel, les deux hommes incarnent la révolte absolue face au désordre établi. Cette farandole canaille du bal des vermines ou la mort nazie sarabande avec l'adipeuse collaboration est devenue Danse de mort...

Macabre, grotesque, l'oeuvre d'Héléna n'a rien perdu de son actualité historique et humaine. La corruption et le vice sont inexorablement liés à la politique et au pouvoir. On croyait le savoir depuis toujours, on l'avait oublié, et c'est un écrivain désormais immortel qui nous rappelle que la mort et l'ignominie sont toujours au rendez-vous de l'Histoire.

Avertissement d'autant plus fort qu'André Héléna, maître du roman noir français, renoue avec la verve rabelaisienne et l'ironie populaire.

Éditions 10/18

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Édition originale: Éd. La Grenade (1951)

17 février 2012

Le condamné à mort

de André Héléna

le condamne a mortLes années troubles et violentes de l'Occupation: zazous, J3 et autres jeunes déboussolés se cherchent ou se perdent dans le couvre-feu glauque, les bars de nuit clandestins, les caves malfamées et interlopes.

Jouet des circonstances, victime d'un destin sarcastique, Martin, au terme d'aventures violentes et absurdes, se retrouvera dans la cellule des condamnés à mort. Comme une insupportable attente ponctuée par l'ennui des jours, les cauchemars de la nuit, l'épouvante du petit matin, et l'angoisse de tous les instants. Une agonie sans fin qui sera pour Martin une réconciliation avec lui-même.   "Jean-Pierre Deloux"

Éditions E-DITE

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Édition originale: Éd. S.E.P.E (1959)

17 février 2012

Le Cheval d'Espagne

de André Héléna

le cheval d'EspagneBrusquement, un hurlement effroyable déchira la paix qui régnait dans la petite pièce aux murs blancs. Le Cheval d'Espagne pencha vers Salvador son profil d'inquisiteur.

"Et maintenant, dit-il doucement, si nous parlions de choses sérieuses ? "

Le bateau avait stoppé. Déjà deux hommes avaient sauté à l'eau pour aller jusqu'au rivage cependant que les autres pêcheurs s'apprétaient à décharger les caisses d'armes. C'est à ce moment que la première rafale de mitraillette crépita. Ils avaient été trahis. Encore un coup du Cheval d'Espagne. Mystérieux, cruel, glacial, tissant sa toile dans la nuit, il n'apparait jamais qu'aux hommes condamnés. Celui qui voit son visage sait qu'il va mourir.

Seul dans la chambre de son hôtel, quel plan échafaude l'énigmatique Heren graissant son automatique ? Il vient de passer les Pyrénées avec la mission d'abattre le Cheval d'Espagne.

Comment s'y prendra-t-il ? Et comment parviendra-t-il jusqu'à lui ?

Éditions DITIS

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17 février 2012

Le Bon Dieu s'en fout

de André Héléna

le bon dieu s'en foutSecond roman publié de l'auteur, ce très singulier Bon Dieu s'en fout que l'on peut facilement qualifier d'existentialiste confine au glauque absolu.

Pour André Héléna, la liberté et le bonheur ne se trouvent pas forcément de l'autre côté des barreaux et des grilles. les années cinquante sont blêmes et blafardes. le monde est une prison pour l'antihéros sorti de nulle part, errant sous la pluie nocturne dans une ville sans nom, avant de retourner au néant. c'est une oeuvre fondatrice et caractéristique du noir, tout en ombres, en chuchotements, en silence et en ténèbres.

Yvan Audouard parlait justement à son propos de "roman gri ". le gris de la vie renvoie à celui d'une époque en grisaille avec ses ruines, ses immeubles et jardins en déserrance ou ses bidonvilles. Le bon dieu s'en fout est un chef-d'oeuvre, au même titre que Monsieur Ripois, une si jolie petite plage ou sombre dimanche. il y a du Pavese et du Bataille chez André Héléna qui n'en a pas fini, de son grand nuage noir, de porter la révolte dans le bleu du ciel.

Éditions 10/18

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Édition originale: Éd. World Press (1949)

17 février 2012

Le baiser à la veuve

de André Héléna

le baiser a la veuve"Inutile de chercher à fuir, de griffer les parois lisses du tunnel, de crier au secours: pour André Héléna, la fin vaut les moyens, son récit court vers son terme sanglant à la vitesse du désespoir qui, comme chacun sait, vaut deux fois celle de la lumière". Gérard Mordillat

Éditions DE FANVAL

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Édition originale: Éd. Vinay et Champs Fleuris (1953)

17 février 2012

La planète des cocus

de André Héléna

la planete des cocusL'histoire d'un truand et d'un savant décidés à quitter la Terre à l'aide d'une fusée pour une planète plus hospitalière.

À peine arrivés, les autorités demandent s'ils disposent d'un permis de conduire une fusée. Les ennuis commencent, les déceptions s'accumulent, comme sur Terre...

Éditions ARMAND FLEURY

17 février 2012

La croix des vaches

de André Héléna

la croix des vaches<< Héléna parlait très bien des hommes du Milieu. Que d'ailleurs il méprisait: " Tous des donneurs" disait-il >>   Frédéric Ditis

Éditions DE FANVAL

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Édition originale: Éd. Vinay et Champs Fleuris (1953)

 
17 février 2012

L'homme de main

de André Héléna

l'homme de mainÉcrit en 1961, L'Homme de main est l'un des derniers romans authentiquement noirs d'André Héléna. Il clôt en quelque manière le cycle consacré au gangstérisme issu de la guerre. Les années cinquante sont terminées, le crime s'organise à l'américaine.
 
Le Milieu n'est plus ce qu'il a été, si tant est qu'il le fut jamais, Messieurs les Hommes ont fait leur temps, l'avenir est au crime en col blanc. Restent cependant quelques indépendants, L'Homme de main est de ceux-là. De ceux pour qui le revolver est la seule loi, celle de la jungle et des tueurs.
 
À sa manière, c'est un Ronin: un précurseur du Samouraï de Melville ou de certains personnages de John Woo ou de Quentin Tarentino.
 
Éditions E-DITE
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Édition originale: Éd. Ditis (1961)
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