17 juillet 2012
Le mort se porte bien
de André Saint-Briac alias de André Fargues
Le carillon lointain d'une horloge de clocher lui fut alors apporté par la brise et retentit à ses oreilles comme un glas. Il frissonna.
_ Un, deux, trois... Il est trois heures, se dit-il. Il ne se passera donc rien, cette nuit encore !
Tout à coup, une branche craqua, puis une autre et un froissement de feuillage se manifesta sur la droite. Une lueur dansante contourna la petite guérite qui gardait l'entrée du cimetière et Thiviers vit une ombre furtive se glisser entre les sépultures...
Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES
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