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23 juillet 2012

Ascenseur pour l'échafaud

de Noël Calef

https://www.bibliopoche.com/thumb/Ascenseur_pour_l_echafaud_de_Noel_Calef/200/0488929.jpgUn homme commet un crime parfait. Il élimine littéralement toute trace: pas de témoin visuel, personne pour entendre, pas une empreinte, un local clos, et pas une preuve de ce qui lie l'assassin à sa victime.

Mais le destin veille…

Éditions FAYARD

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Raconter ce roman serait une trahison, car Ascenseur pour l'échafaud est un des suspenses (traduction moderne du mot tragédie) les plus serrés que je connaisse. Noël Calef a mené son roman avec une économie froide. Il l'a machiné _ " la machinerie est fournie par le destin ", pourrait-on dire _ dans le même style que son héros prépare son crime. Il y a une différence pourtant: le roman de Noël Calef est vraiment parfait. Gilbert Sigaux (Éd. Fayard - 1998)

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"Ascenseur pour l'échafaud" a été adapté au cinéma par Louis Malle en 1957 et fait désormais partie des grands classiques du polar français.

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23 juillet 2012

Noël CALEF

1907 - 1968 

Biographie

Nissim Calef est né en 1907 en Bulgarie. Frère du cinéaste Henri Calef, il s'installe en France dans les années trente après avoir étudié à Alexandrie et à Vienne; il prend le nom de Noël Calef, et débute sa vie professionnelle dans une compagnie cinématographique. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est interné à Drancy avant d'être déporté en Italie dans les camps de Bardonecchia, Tolentino et Urbisaglla. C'est pendant les années 42-43, alors qu'il est interné dans ces camps italiens, qu'il rédige les douloureux souvenirs de son passage à Drancy, "Drancy 1941: camp de représailles, Drancy, la faim" est publié pour la première fois en 1948 en Italie; Serge Klarsfeld reprend le manuscrit original et réédite le livre écrit sous forme de roman en 1991, (autre réédition aux Éditions de L'Olivier en 1997, sous le titre "Camp de représailles").

Rentré en France à la fin de la guerre, Noël Calef devient écrivain et publie dans les années 50-60, une dizaine de romans, dont six romans policiers et une dizaine de nouvelles. "Échec au porteur" paru en 1956, lui vaut de recevoir le "Prix du Quai des Orfèvres", le livre est adapté au cinéma par Gilles Grangier en 1958.  Mais c'est sans doute le fameux Ascenseur pour l'échafaud, publié en 1956 aux Éditions Fayard, adapté au cinéma par Louis Malle, avec des acteurs aussi célèbres que Jeanne Moreau, Maurice Ronet, Lino Ventura... qui fait que son nom reste connu encore aujourd'hui; considéré comme l'un des classiques du roman policier français, il est réédité à plusieurs reprises, tout récemment aux Éditions Le Livre de Poche en 2012. 

Noël Calef a également collaboré à de nombreux films en tant que scénariste ou dialoguiste (" Les yeux du témoin", "Recours en grâce","Un homme à détruire" de Joseph Losey entre autre, adapté du roman de Maurice Derblay: "La bouteille de lait"...)

Sous le pseudonyme de Maurice Derblay, il publie deux autres romans policiers, Un mort gratuit paru aux Éditions Fleuve Noir et "La bouteille de lait". 

Noël Calef est décédé en 1968.

Malheureusement, difficile de retrouver les 4èmes de couverture de la plupart des romans de l'auteur et à défaut du résumé de "Échec au porteur" voir: fr.wikipedia.

(Sources: Wikipedia /)  

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Résumé

  1. Ascenseur pour l'échafaud (Éd. Fayard - 1956)  

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Autres titres

  • Camp de représailles
  • Échec au porteur (etoile Prix du Quai des Orfèvres - 1958)
  • Innocents et coupables
  • J'ai choisi le cinéma
  • J'ai vu vivre l'Italie
  • La nasse
  • Le sang d'un boeuf anonyme
  • Les Oursseloups
  • Recours en grâce
  • Retour à Sorrente
  • Un ami qui vous veut du mal

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Sous le pseudonyme de Maurice Derblay

Résumé

  1. Un mort gratuit (Éd. Fleuve noir - 1965)

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Autre titre

  • La bouteille de lait
Bonne lecture
21 juillet 2012

La grande godille

de J.S. Quémeneur

la grande godille

Il buvait ses cinq litres par jour, mais on ne pouvait pas dire que ce fût un ivrogne.

Il détestait les Noirs, mais il n'était pas raciste, loin de là !

Il était malin comme un singe, connaissait la côte d'Afrique comme sa poche, et quand on lui révéla l'existence, sur l'île de Matakong, d'un fabuleux trésor planqué par un ancien forban anglais, il n'hésita pas.

En bon Breton, il fonça. À la godille !

Éditions GALLIMARD

21 juillet 2012

À la santé d'Adolphe !

de J.S. Quémeneur

a la sante d'adolphe

Mais que diable suis-je aller faire en Afrique ?

J'y cherchais la considération et la fortune, et j'y ai trouvé les caïmans, les sangsues, le paludisme, et la cloche.

Une fois, j'ai cru avoir de la chance : le jour où j'ai découvert cette valise pleine de billets verts à l'effigie d'un barbu américain. Mais pour le tintouin que ça m'a rapporté, j'aurais aussi bien pu me faire missionnaire !

Éditions GALLIMARD

21 juillet 2012

Les coups pour rien

de J.S. Quémeneur

les soups pour rien

Quelle journée !

Iancovitch volatilisé et son Ford incendié; Samboulina assassiné et, pour comble, Henri qui meurt, empoisonné dans mon propre camion !

Le gendarme à qui j'explique mon affaire me demande: "Au fait, Henri ne vous a rien dit, avant de mourir ?" Camenfort me pose la même question et ajoute: "Allons, allons, on sait bien que tu fais du trafic d'armes !" .

J'aurais dû leur prouver que je n'étais pas dans le coup. Mais j'ai préféré ruser, louvoyer. Ils en ont déduit que j'étais dangereux, l'ennemi numéro un, l'homme à abattre...

Éditions GALLIMARD

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21 juillet 2012

La complainte du broussard

de J.S. Quémeneur

la complainte du broussard

En France, on serait un pauvre type, un prolo, un gagne-petit.

Tandis qu'en Afrique Noire, on se fait de l'argent, on est un chef, on a même des larbins, c'est la grande vie ! D'autant plus que l'Afrique, c'est le pays idéal pour se faire du boni en escroquant la Compagnie.

Mais quand votre larbin vous vole l'argent qu'on avait pris tant de mal à détourner ! Et allez donc retrouver votre bas de laine dans la brousse. Sale pays !

Éditions GALLIMARD

21 juillet 2012

J. S. QUÉMENEUR

Biographie

J.S. Quémeneur est le pseudonyme de Jean Seignard né à Vannes en 1922. Après des études supérieures, il entre dans la Marine, rejoint les F.F.L. à Londres et à Alger pendant la Seconde Guerre mondiale. 

Après la guerre, il exerce la profession de cadre commercial. Son séjour en Guinée lui inspire quatre romans policiers, qui ont pour cadre l'Afrique Noire lors de la décolonisation; les héros en sont des aventuriers et petits trafiquants français souvent d'origine bretonne et alcooliques qui s'opposent aux policiers et aux membres du Rassemblement démocratique africain.

Les Coups pour rien, est publié en 1964 aux Éditions Gallimard dans la collection de la Série noire, adapté au cinéma en 1971. Suit La Complainte du broussard en 1965, À la santé d'Adolphe en 1966 (réédité sous son vrai nom en 1981 dans la collection Carré Noir) et La Grande Godille en 1968.

Jean Seignard signe aussi un roman d'aventures "Un Week-end à Conakry", aux Éditions L'Harmattan en 1991.

(Sources: Écrivains bretons du XXè siècle / Wikipedia)

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Résumés

  1. À la santé d'Adolphe ! (Éd. Gallimard - 1966)
  2. La complainte du broussard (Éd. Gallimard - 1965)
  3. La grande godille (Éd. Gallimard - 1968)
  4. Les coups pour rien (Éd. Gallimard - 1964)

~

Autre titre

Sous le nom de Jean Seignard

  • Un week-end à Conakry

Bonne lecture

20 juillet 2012

Frère Boileau sur les roses

de Jacques Ouvard

frere boileau sur les roses

- L'amphore...

- Quoi, l'amphore ?

- L'amphore de Babette. Elle ne l'a pas retrouvée. Dès le début des Choéphores, les ballerines entrent en une théorie aux pas hiératiques. Vêtues de courtes tuniques grecques, elles portent sur l'épaule : hydries, coupes de céramique et amphores. Il y avait six amphores. L'une a disparu mystérieusement. On s'en est aperçu presque au moment de l'entrée en scène.

- Elles étaient dans la tour et sous clef.

- Sous clef ? Vous êtes généreux. Le vantail n'a jamais fermé, que je sache. Il y faudrait un cadenas.

- Bah ! Le public... Il n'y verra que du feu. Cinq amphores n'est-ce pas suffisant ? Pour ce qu'elles en font de leurs amphores ! Elles l'ont sur l'épaule en arrivant. Et crac ! elles la posent à terre !

- Bien sûr ! comment danseraient-elles autrement ?

L'homme, un ingénieur du son, les écoute, songeur. Une amphore ! Personne ne s'est aperçu de rien dans le public. Quelle idée de s'emparer de cet accessoire de plâtre qui n'a aucune valeur ! Un larcin de gosse ou d'innocent...

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

20 juillet 2012

Pas de gaffe, Frère Boileau

de Jacques Ouvard

pas de gaffe frere boileau

Une noce ! Qui ne l'imagine joyeuse et tournoyante avec sa table, ses fleurs, ses chants, ses discours, ses danses ? Mais deux... mais quatre noces !

Pourtant c'est bien quatre noces qui, cette nuit-là, dans les salles de ce restaurant et ce parc plein d'ombres et de reflets, festoient au bord du fleuve.

Et Boileau, le brave frère Boileau, en est. Pas de celle de ces hippies mal fagotés dont on entend le rythme des banjos et des guitares. Pas de celle de la salle d'en haut où la fille en blanc ressemble à une enfant de Marie. Mais à la table des de la Cluse où son ami Barbot marie sa nièce.

Et soudain le cri épouvantable

— On a tué la mariée !

Dans la venelle, entre les buis, ce paquet blanc par terre! Très vite pourtant Boileau renâcle à s'engager. Il y a... Non, il n'aime pas ça du tout! Pourtant il lui faudra bien, presque malgré lui qu'il aille jusqu'au bout de ce misérable drame.

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

20 juillet 2012

La pie-grièche

de Jacques Ouvard

la pie grieche

Lorsque j'arrivai à l'imprimerie, une jeune femme en jupe stricte m'attendait.

- Êtes-vous monsieur Massonet ?

C'était, je le sus bien vite, Jacqueline Cavier, jeune commissaire de Police. Elle me conduisit à l'inspecteur Duray.

- Venez avec moi ! ordonna celui-ci en se levant.

Nous descendîmes au sous-sol. Tout au fond alignés sur un rang contre le mur, les premiers rotativistes arrivés au travail. On eût dit qu'on tournait un film muet. Le cadavre était là, pris dans les rouages de la machine. Ce sang, ce visage déchiqueté, ce bras aplati comme sous un rouleau compresseur, cette main si blanche trempant dans le rouge de l'encrier... J'en eus un haut-le-coeur.

- Vous connaissez ?

- Bien sûr ? C'est Pauvret réussis-je à répondre.

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

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