30 août 2012
Le crime était plus que parfait
de André Lay
Bruno resta un long moment silencieux alors que Nadège, soulagée d'en avoir terminé, reprenait lentement sa respiration en attendant sa réponse. Mais il n'y avait rien à dire et, à moins d'une malchance extraordinaire, rien à craindre car personne jamais ne saurait.
Mieux, présentée comme elle venait de la présenter, la mort d'Antoine Felbert n'était plus qu'une formalité, ennuyeuse, délicate, mais une formalité.
Nadège avait imaginé le crime plus que parfait. Restait à l'accomplir.
Éditions FLEUVE NOIR
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