3 septembre 2012
Puisqu'il faut mourir
de André Lay
Laurie se hisse hors de la piscine d'un souple rétablissement, puis, après deux pas, s'immobilise pour tordre ses longs cheveux. Nue, sous les rayons de la lune, elle est tellement désirable que l'adolescent qui s'approche pour lui tendre un peignoir en tremble.
- Laisse-moi te frictionner, maîtresse.
- Non.
- Veux-tu que je te masse ?
- Tout à l'heure.
- Promis ?
- Nous verrons... Si tu es sage.
De ma place où j'assiste à la scène les dents serrées, rien ne peut m'échapper, rien. Pourtant je donnerais ma vie pour être ailleurs.
Éditions FLEUVE NOIR
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