3 septembre 2012
Schizophrenzie
de André Lay
Criss penché sur Odile, renversée sur le canapé du salon, l'embrasse fougueusement, pendant que ses mains s'activent sur son chemisier. Finalement, les boutons cèdent, puis c'est au tour de la jupe de glisser sur son ventre, alors que de l'électrophone jaillit une musique sauvage.
C'est infernal, mes jambes tremblent, la sueur brouille ma vue, je fais un pas en arrière, heurte le mur de l'escalier, d'où je vois la scène, ressens une douleur atroce dans la tête et ai juste le temps de pénétrer dans ma chambre avant de perdre conscience.
Éditions FLEUVE NOIR
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