6 février 2013
Un coup de main pour le F.B.I.
Tassé, dans la nuit, sur l'étroit balcon, j'écarquille les yeux.
Sur la moquette du living, July Diefer, en slip et en soutien-gorge blancs, qui tranchent sur le bronze de sa peau, gît comme une poupée désarticulée. Ses yeux morts semblent me prendre à témoin, et sa gorge, ouverte d'une oreille à l'autre, lui donne un drôle de sourire.
La pauvre gosse avait trouvé le moyen de passer au travers de la guerre du Vietnam. Pour finir comme ça, à Little Rock, Arkansas... Je serre les poings.
Le salaud qui a fait cela, il peut me faire confiance : j'aurai sa peau...
Éditions FLEUVE NOIR
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