Le Général et les dauphins
Après trois semaines d'une épuisante bataille à travers l'Atlantique, Jean-Yves Le Courouzic, à la barre de son " Lagat'du " contemplait sa récompense : les collines émeraude de la petite île française de Saint-Barthélémy , posée sur le socle saphir de la mer des Antilles.
C'était un adorable matin de printemps sous les tropiques. On était le 1er mai. Une fine goélette croisalt au large de " Saint-Barth " et les dauphins se livraient, au ras de l'eau, à d'innombrables cabrioles. Et puis, ils disparurent. Le navigateur solitaire reporta son regard sur l'eau, d'une incroyable limpidité. On y découvrait le monde enchanté d'admirables paysages sous-marins.
Et soudain, Jean-Yves Le Courouzic contempla un spectacle ahurissant. Vingt mètres au-dessous de la quille du "Lagét'du", un engin étrange, mi-torpille, mi-sous-marin de poche, fonçait droit sur la côte. Et les dauphhins l'escortaient...
Éditions FLEUVE NOIR