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26 novembre 2013

Mortelle laideur

de Pierre Lucas

mortelle laideur

Les deux combattantes roulèrent sur le sol. Le poids plume de Sonia ne put rivaliser avec la corpulence de sumo de Brigitte. Sonia était plaquée au sol, Brigitte la chevauchait et l'écrasait de son quasi quintal, un sourire de triomphe épanouissant sa face ronde.

- " Et maintenant, haleta Brigitte, tu vas comprendre pourquoi la beauté est éphémère et la laideur éternelle ".

Sonia le comprit avec terreur quand elle vit scintiller la lame d'un rasoir dans la main de Brigitte.

Éditions VAUVENARGUES

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26 novembre 2013

Taupe-là

de Pierre Lucas

taupe la

- Je vois le genre d'arrangement, marmonna Gribovitch : budgets de recherche du secteur privé financés sur fonds publics, via différentes procédures opaques de niches fiscales et autres crédits d'impôt, et renvoi d'ascenseur en forme d'enveloppes kraft obèses quand il y a besoin de picaille occulte pour les campagnes électorales.

- Quelle imagination débordante ! fit semblant de s'indigner le commandant Griffon. Bon, disons que je n'ai rien entendu.

Éditions VAUVENARGUES

26 novembre 2013

L'enjôleuse maléfique

de Pierre Lucas

l'enjoleuse maléfique

- Je sais vos difficultés actuelles, déclara Lola. Croyez-moi, elles sont temporaires. À une condition, toutefois, que vous suiviez la voie que j'ai commencé à vous indiquer.

Chris acquiesça. Déjà, il examinait sa situation d'un autre regard. Leberger voulait sa perte, c'était sûr. Jenny faisait sans doute aussi partie du complot. Et les autres, tous les autres, qui attendaient sa chute, l'espéraient même.

- Suivez mon conseil, reprit Lola, concentrez votre énergie sur les forces néfastes qui vous cernent. Pour vous aider, mettez un visage sur ces forces et souhaitez ardemment leur destruction.

Chris approuva. Cette femme le comprenait, elle savait lire dans son coeur et décrypter ses désirs secrets.

Éditions VAUVENARGUES

26 novembre 2013

Minettes en miettes

de Pierre Lucas

minettes en miettes

- Tu as fini ? demanda Francis.

- C'est fait... Tout le corps est passé dans la broyeuse. Demain, je ferai une pâtée pour les chiens.

Les deux hommes observèrent la jeune fille qui tentait de se dégager de ses liens.

- Elle se réveille, nota Francis. C'est bien, elle va pouvoir subir pleinement cette première phase de décontamination.

La jeune fille s'agitait. Francis posa une main sur son front.

- Calme-toi, dit-il d'une voix douce. Tu vas renaître pure et innocente. Tu l'ignores toi-même : tu es l'otage de Satan. Je suis là pour te racheter à lui...

Francis recula et se tourna vers son frère :

- Sortons. Laissons-la subir cette première phase de purification.

Éditions VAUVENARGUES

26 novembre 2013

La cage aux molles

de Pierre Lucas

la cage aux molles

- Là-bas, expliqua l'artiste, c'est "Perrette et le gros laid empoté". Plus loin sur la gauche, c'est le "Tour de la blonde en quatre-vingts bourres", une oeuvre qui fait polémique dans la presse bien-pensante. La suivante, c'est "Avatar que jamais". J'ai failli avoir des ennuis avec les producteurs du film, mais ça s'est arrangé. Vous voulez les titres de toutes les oeuvres de mon expo d'art vivant ?

- Celui du cube en verre avec les filles mortes dedans nous suffira, écourta le lieutenant Gribovitch.

- "La Cage aux molles", évidemment.

Éditions VAUVENARGUES

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26 novembre 2013

Le clan des polissonnes

de Pierre Lucas

le clan des polissonnes

- Eh oui ! s'enflamma Zoé en se resservant une dose de vodka, on ne va pas passer notre temps à gémir... Marie est morte, tuée par un salaud... Peut-être le même que celui qui a massacré Sophie.

Caroline et Justine observèrent leur amie dont le visage reflétait un bouillonnement intérieur intense.

- Qu'est-ce que vous avez à me regarder comme ça ? s'écria Zoé. C'est vrai, quoi ! On est là comme des bonnes femmes à pleurnicher, à gémir... On a certainement autre chose à faire ! On va montrer que nous ne sommes pas des brebis que l'on peut saigner comme à l'abattoir. Merde ! Le clan des Polissonnes doit venger Marie et Sophie !

Éditions VAUVENARGUES

26 novembre 2013

La maître queux

de Pierre Lucas

la maitre queux

- La mort date également de cette nuit ? supposa Gribovitch.

- Oui, confirma Roger Dallant. Sans doute un peu après minuit, vu le niveau de corrosion du sujet.

- Et toutes ces entailles sur le corps, s'enhardit Sophie Leclerc, c'est dû à l'acide ?

- Non.

- C'est quoi, alors ?

- Du boulot de mâchoires bien décidées. II s'est fait bouffer tout cru avant d'y passer.

Éditions VAUVENARGUES

26 novembre 2013

La groupie de la rue Saint-Denis

de Pierre Lucas

la-groupie-de-la-rue-saint-denis

Il y a plusieurs sortes de groupies, expliqua le libraire: celles qui se damneraient pour un écrivain en particulier, et les autres, les groupies d'écrivains au pluriel, peu importe qui c'est.

Et dans cette deuxième catégorie, il y a plusieurs sous-catégories.

- Et celle qui nous intéresse, espéra Gribovitch, vous la rangeriez dans quel tiroir ?

- Aucune idée. Je n'ai encore jamais entendu parler de groupies d'écrivains qui tuent après avoir couché.

Éditions VAUVENARGUES

26 novembre 2013

La mégère enragée

de Pierre Lucas

la megere enragee

Gribovitch et Leclerc écoutaient attentivement Griffon qui leur avait lu le texte de la quatrième lettre envoyée par la Mégère Enragée.

- Cette Mégère commence à m'énerver sérieusement, conclut le chef des Affaires Spéciales. Cette cinglée radote. Elle a vraiment une dent contre Faureston qu'elle qualifie toujours de Grand Débauché lubrique. Elle promet toujours une nouvelle victime.

- Désolé, patron, on n'a toujours pas de piste concernant cette Mégère, s'excusa Gribovitch.

Éditions VAUVENARGUES

26 novembre 2013

Je m'envoyais déjà...

de Pierre Lucas

je m'envoyais deja

" Et là, ma chérie, j'en arrive à l'essentiel, qui n'a plus rien à voir avec les frasques de ta maman au temps glorieux de sa jeunesse. Cette partie de ma confession, au moins celle-là, tu devras la partager avec qui tu sais, bien entendu. Une fois remise de mes émotions, j'ai ouvert les yeux et j'ai cru un instant que je nageais en plein cauchemar : il y avait un cadavre sous le lit "

Diane Delmas attrapa son téléphone et sélectionna le numéro du lieutenant Gribovitch.

Éditions VAUVENARGUES

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