7 février 2014
Béa, triste
L'homme qui la suivait depuis le matin, est entré vite dans l'appartement. Il avait un visage de fou et avançait vers elle les poings en avant, menaçant. Elle a crié tout en assenant le lourd candélabre sur la tête de l'homme.
Elle a crié pour se donner plus de force, pour libérer sa peur et son énergie. Et le sang a jailli, et l'a éclaboussée sur son joli chemisier déboutonné, sur son soutien-gorge, sur ses seins et sur sa peau blanche, douce et délicate.
Alors Béatrice s'est évanouie.
Éditions FLEUVE NOIR
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