Le poing de Fatima
de Paul Edwards
(Éd. Presses de la Cité - 1976)
« Avant de me tuer, il faudra d'abord venir me chercher, bande de salauds ! »
John Eagle, dit le Mercenaire, lança son défi à la face du ciel bleu-blanc. S'il parvenait à attirer au sol l'hélicoptère ennemi, les sables du désert de Libye seraient vite rougis de sang. Une première étape sur le chemin de la vengeance, qui ne serait complète que lorsqu'il aurait réglé son compte à l'homme qui s'était lui-même surnommé « La Mort Noire ».
Mais Eagle était seul au milieu de ces dunes écrasées de chaleur. Son chameau de combat avait péri sous lui. Son compagnon touareg reposait à ses côtés. Mort lui aussi. Les deux adolescentes qui avaient partagé son lit s'étaient évanouies dans la nature.
Sa force et sa ruse de guerrier apache suffiraient-elles pour permettre au Mercenaire de venir à bout des terroristes arabes qui avaient assassiné son ami diplomate ?
Eagle attendit patiemment que l'hélicoptère se rapproche. Plus près. Encore plus près. Il ne passa à l'action que lorsqu'il aperçut sur la carlingue, en guise de cocarde, un poing noir serré: Le Poing de Fatima.