Biographie

Rolando Aurelio Díez Suárez, argentino-mexicain, est né en 1940 à General Viamonte, dans la province de Buenos Aires.

Après avoir amorcé des études universitaires en Droit à Buenos Aires, il bifurque vers la Psychologie et le Cinéma. Pendant ce temps, il milite dans un groupuscule politique proche des péronistes visant à la libération du pays par les armes. En novembre 1971, il est arrêté et incarcéré pendant plusieurs années dans un centre de détention de Villa Devoto, un quartier du nord-ouest de Buenos Aires, puis successivement dans les provinces de Chaco et de Chubut. En prison, il se radicalise et adhère au "Parti révolutionnaire des Travailleurs", fondé par Mario Roberto Santuch. En mai 1973, il est libéré grâce à l'amnistie décrétée par le président Héctor José Cámpora et reprend ses activités politiques qui le contraignent à l'exil en 1977.

Il se rend en Europe avec sa famille et survit en France, en Italie et en Espagne grâce à une série de petits emplois mal rémunérés. Il s'installe à Mexico en 1980 et travaille comme scénariste d'émissions de télévision et de BD. Il devient ensuite responsable des pages de politique internationale du quotidien mexicain "El Día".

Il aborde le roman policier, auquel il infuse une bonne dose d'ironie, avec Vladimir Ilitch contre les uniformes ("Vladimir Ilič contra los uniformados" - 1989), où plusieurs meurtres et enlèvements sont perpétrés sous le régime de la dictature militaire dans le Buenos Aires de 1977. Avec la crise économique de 1989 en toile de fond, Le Pas du tigre ("Paseo del tigre" - 1992) évoque la corruption des hauts dirigeants de la police impliqués dans un trafic de prostituées. Une galerie de personnages aussi désenchantés que cocasses brosse dans ce récit choral une fresque impitoyable de la société argentine de l'époque.

Dans L'Effet tequila ("Mato y voy" - 1992) apparaît le policier Carlos Hernández, qui revient dans Poussière du désert ("La vida que me doy" -2001). Bigame, proxénète, maître-chanteur et ami des truands, c'est un bon père de famille et un agent de l'ordre qui, ironiquement, est soucieux de bien faire son métier. Ainsi n'hésite-t-il pas à payer de sa poche des collaborateurs pour faire toute la lumière sur une série d'assassinats visant des pornographes.

 obtient notamment le "Prix espagnol Dashiell Hammett" en 1995, avec son roman "Luna de escarlata" (Lune d’écarlate), selon Claude Mesplède, le chef-d'œuvre de Rolo Díez et le "Prix Semena Negra". Si ses premiers romans, Vladimir Ilitch contre les Uniformes, Le Pas du Tigre, s’inspirent essentiellement de ses souvenirs de jeunesse et de militantisme, ses livres suivants sont davantage ancrés dans l’actualité, et plus particulièrement celle, violente et contrastée, du Mexique.

Rolo Díez est aussi lauréat du "Prix National du Roman José Rubén Romero - 1999" pour "La vida que me doy" (Poussière du désert) et "Prix Gran Angular - 2004" pour "La carabina de Zapata", roman pour la jeunesse.

En France, il est un auteur culte dans la Série Noire aux Éditions Gallimard ou dans la collection La Noire; ses ouvrages sont également publiés en Angleterre, Italie, Allemagne et Grèce.

(Sources: Éditeur / Wikipedia / newspanishbooks./)

Elleon

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Résumés

1. Chats de gouttière (Éd. Gallimard - 1998)
2. Gambit de dame suivi par Le refuge (Éd. Gallimard - 2005)
3. In domino veritas (Éd. Gallimard - 2003)
4. Les 2001 nuits (Éd. Rivages - 2010)
5. Le pas du tigre (Éd. Gallimard - 1994)
6. Lune d'écarlate (Éd. Gallimard - 1998) 
7. Soleil noir (Éd. 6 Pieds Sous Terre - 2005)(Nouvelle)
8. Vladimir Ilitch contre les uniformes (Éd. Gallimard - 1992)

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Série Carlos Hernández

1. Éclipse de lune (Éd. Fayard - 2007)
2. L'effet tequila (Éd. Gallimard - 1996)
3. Poussière du désert (Éd. Gallimard - 2001)

Bonne lecture

Biographie

Guillermo Martínez est né en 1962 à Bahía Blanca en Argentine. Mathématicien et écrivain, il connaît intimement le monde calfeutré qu'il décrit avec acuité dans les pages du roman Mathématique du crime. Outre ses publications savantes, il est l'auteur de plusieurs romans, d'un recueil de nouvelles et d'une essai sur Borges et les Mathématiques.

(sources: Éditeur)

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Résumés

1. La mort lente de Luciana B. (Éd. Nil - 2009)
2. La vérité sur Gustavo Roderer (Éd. Nil - 2011)
3. Mathématique du crime (Éd. Nil - 2004)

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Autre titre

• Moi aussi j'ai eu une petite amie bisexuelle

Bonne lecture

Biographie

Federico Andahazi est né à Buenos Aires en 1963, argentin d'origine hongroise. Ayant obtenu un diplôme en Psychologie, il exerce quelque temps le métier d'analyste avant de se consacrer à l'écriture romanesque. Dès 1995, ses nouvelles sont couronnées de prix.

Il est également l'auteur de "L'anatomiste" (1998) publié chez Robert Laffont, (roman-historique. )

(Sources: Éd. Nil)

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Résumés

1. La Cité des hérétiques (Éd. Héloïse d'Ormesson - 2007)
2. Le secret des Flamands (Éd. Nil - 2005)

Biographie

Eugenia Almeida est née en 1972 à Córdoba. Après une Maîtrise en Communication, elle enseigne la  Littérature et la Communication, écrit de la poésie (elle décroche un prix en 1997 pour ses poèmes présentés à un "Concours Provincial de Poésie pour Auteurs Inédits", organisé par la direction de la Culture de Córdoba ), participe à un groupe de recherche sur l'humour à "l'Université de Philosophie et de Sciences Humaines de Unquillo", où elle s'est installée. Elle est également correctrice et donne des conseils pour la publication. En tant que journaliste, elle travaille pour la presse écrite, la radio et la télévision.

Pendant un an, elle parcourt en tant que chanteuse la France et l'Italie, guitare à la main. Son premier roman "El Colectivo" paraît en 2004, obtient le "Prix International de Littérature Las Dos Orillas" de Gijón en 2005; publié en France chez Métailié sous le titre L'autobus en 2007, le roman est traduit en Espagnol, italien, grec, portugais. 

En 2009, paraît le second roman de Eugenia Almeida, "La pieza del fondo", publié chez Métailié sous le titre La pièce du fond en 2010.

(Sources: Éditeur)

Elleon

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Résumés

1. La pièce du fond (Éd. Métailié - 2010)
2. L'autobus (Éd. Métailié - 2007)
3. L'échange (Éd. Métailié - 2016)

Biographie

Raúl Argemi est né en 1946 à Plata, capitale de la province argentine de Buenos Aires. Sa carrière professionnelle passe d'abord par les arts scéniques avant de passer à la littérature, comme auteur et directeur théâtral.

Au début des années 70, il participe à la lutte armée en Argentine, il vit dans la clandestinité jusqu'à son arrestation en 1974. Il passe toute la dictature du gouvernement argentin derrière les barreaux, il recouvre la liberté en 1984.

Il entame alors une carrière de journaliste à Buenos Aires, où il est directeur du journal "Claves" et il collabore à "l'Edition Cono Sur" du "Monde Diplomatique". En 1986, il part pour la Patagonie où il travaille dans la presse régionale et commence à penser à l'écriture de romans, dont la toile de fond serait cette magnifique région australe. Il s'installe définitivement à Barcelone en 2000 et là, commence véritablement sa carrière d'écrivain avec la publication des romans déjà élaborés pendant son séjour en Patagonie.

Il reçoit nombre de récompenses: en 2002, le Prix "Felipe Trigo", en Espagne pour "Los muertos siempre pierden los zapatos", traduit en français sous le titre Les morts perdent toujours leurs chaussures. En 2003, le "Prix International argentin Luis Berenguer" pour le roman "Penultimo nombre de guerra", ainsi que le prix "Dashiell Hammet" pour le même ouvrage, puis le prix "Francisco Garcia Pavon" pour "Patagonia Chu-chu" et enfin en 2006 le prix  "Tigre Juan" pour son dernier roman "Siempre la misma musica".

Désormais traduit en anglais, italien, allemand, néerlandais et... en français, les Éditions Rivages nous permettent enfin de découvrir un auteur talentueux dans le genre du roman noir argentin.

(Sources: Wikipedia / europolar.eu./)

Elleon

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Résumés

1. Le gros, le Français et la souris (Éd. Rivages - 2005)
2. Les morts perdent toujours leurs chaussures (Éd. Rivages - 2007)
3. Patagonia tchou-tchou (Éd. Rivages - 2010)
4. Ton avant-dernier nom de guerre (Éd. Rivages - 2013)