de Stanislas Petrosky

Requiem, votre curé préféré est de retour à… Dunkerque et en plein carnaval ! Pour une séance d’exorcisme.

Notre héros, hors norme, est, il faut l’avouer, un peu étonné par cette divine mission. Non pas qu’il ne croie pas au démon, c’est quand même un petit peu son boulot, mais il se méfie, c’est tout.

Il faut dire que les festivités donnent lieu à de sacrées fiestas mais aussi à quelques curieux décès. Des lycéens meurent les uns après les autres après avoir ingurgité des bonbons aux saveurs bien peu catholiques. Requiem réussira-t-il à démanteler ce trafic de « Licorne » et à sauver le carnaval ?

Vous le découvrirez dans ce troisième tome des aventures de Requiem, le plus déjanté des serviteurs du Seigneur…

Un homme d’Église pour le moins atypique, de drôles de paroissiens, des missionnaires aux curieuses positions, des fêtards invraisemblablement grimés, des harengs comme si il en pleuvait : Stanislas Petrosky met le feu à Dunkerque. Accrochez-vous les Ch’tis ça va secouer !

Éditions LAJOUANIE

de Stanislas Petrosky

Moi, vous ne me connaissez pas encore, mais ça ne va pas tarder. Je m’appelle Estéban Lehydeux, mais je suis plus connu sous le nom de Requiem. Je suis curé, ça vous en bouche un coin ?

Oubliez tout ce que vous savez sur les prêtres classiques, je n’ai rien à voir avec eux, d’autant que j’ai un truc en plus : je suis exorciste. Je chasse les démons.

Bon pas tous, parce que je dois d’abord gérer les miens, surtout quand ils font du 95 D, qu’ils dandinent du prose et qu’ils ont des yeux de biche.

Chasser le diable et ses comparses n’est pas de tout repos, je ne vous raconte pas. Enfin si, dans ce livre.

Ah, un dernier détail : Dieu pardonne, moi pas…

Éditions LAJOUANIE

de Stanislas Petrosky

Estéban Lehydeux, dit Requiem, est de retour. Le curé exorciste débarque cette fois sur le port du Havre.

Il y découvre un docker bien sous tout rapport –  si, si ça existe  –, accusé de meurtre ; une boîte d’import-export d’objets et de matériel pas bien catholiques ; un syndicaliste forcené mais pas mauvais bougre ; des fanas du troisième Reich ; et bien évidemment une accorte jeune femme tellement mal fringuée qu’il s’empresse toujours, dès qu’il la croise, de la déshabiller  !

Entouré de ces drôles de paroissiens notre héros, un Don Camillo carburant à la bière plus qu’à l’eau bénite, va devoir jouer du goupillon et faire quelques entorses aux règles de son ministère pour parvenir à distinguer le bon grain de l’ivraie…

Ce deuxième épisode des aventures de Requiem est basée sur un fait réel  : l’histoire de Jules Durand, qui défraya la ville du Havre en 1910. Cette sorte d’affaire Dreyfus dans le monde ouvrier est encore dans les mémoires de nombreux Havrais.

Éditions LAJOUANIE

de Julien Sauvage

Le Tueur empocha son arme encore fumante, ramena une enveloppe de papier qu'il déplia, extirpa l'objet qu'elle contenait. Un monocle.

Il se pencha sur le visage convulsé de sa victime à ses pieds, écarta délicatement les paupières soudées, découvrant l'oeil globuleux. Et, d'un pouce nerveux, il plaqua le monocle contre la pupille nue du cadavre.

Éditions FLEUVE NOIR

de Julien Sauvage

Une masse énorme s'abattit sur la jeune femme, la jeta à terre. Des doigts cherchèrent son cou, étouffant son cri. Un souffle puissant passa sur son visage. Elle écarquilla les yeux, mais tout était flou. Elle avait perdu ses lunettes en tombant. Elle ne pouvait que voir les poignets de l'homme qui l'étranglait. Surtout le gauche, avec tous ses poils, les tendons saillants sous la peau et la montre en or, rectangulaire, très chic.

Elle chercha à se débattre, à crier, à griffer les poignets. Puis tout son corps mollit et son regard voilé de myope devint curieusement fixe. L'homme la lâcha lentement, se releva un peu essoufflé, fouilla sa poche, sortit un couteau dont il déplia la lame. Le plus dur restait à faire.

D'abord entailler la peau du front. Puis arracher le scalp. D'un coup sec.

Éditions FLEUVE NOIR

de Julien Sauvage

Un publiciste assassiné. Avec, dans le désordre : une bagarre en pleine rue... un petit blond fou furieux... une tentative de kidnapping... un boulon dans une vitrine... un policier assommé par pur plaisir du geste... quelques homosexuels toujours prêts à rendre service... un truqueur yougoslave... une machination ténébreuse..., et pour finir, entre autres, un deuxième meurtre à coups de pioche.

"- Un bilan tout ce qu'il y a de plus lourd ", reproche la rousse Paméla à Bruno Campana, le Condottière.

"- Et tout ça parce que monsieur s'est laissé attendrir par les yeux violets d'une blonde pleurnicharde. "

Éditions FLEUVE NOIR

de Julien Sauvage

Est-ce qu'il ne vous est Jamais arrivé de rouler en voiture vers trois heures du matin, dans les rues presque désertes de Paris ?

Est-ce qu'Il ne vous est jamais arrivé à cette heure-là, sous une pluie battante, de ramasser une Jeune femme brune, ni grande, ni belle, ni mystérieuse, ni rien. Une femme quelconque, Insignifiante, un peu mouillée, qui vous demande de la ramener chez elle ?

Vous me répondrez évidemment que c'est dans le domaine des possibilités quotidiennes.

Même si cinq minutes après avoir ramassé cette femme, II vous survenait un accident de voiture. Seulement, là où cela commence à dépasser les limites du banal, c'est lorsque sitôt sortie de votre voiture accidentée, cette jeune brunette insignifiante vous assomme avec la dextérité d'un professionnel, vous laisse évanoui sous la pluie et disparaît dans le décor.

J'ignore quelle serait votre réaction dans ces cas-là, mais Bruno Campana, plus communément appelé "Le Condottière", n'hésite pas une seconde. Aidé de ses collaborateurs habituels, la flamboyante rousse Paméla Forestier et l'ineffable géant Ignace Moro, il va se mettre en chasse pour trouver le fin mot de l'histoire.

Éditions FLEUVE NOIR

de Julien Sauvage

La négresse était là, près du lit. II y avait aussi Jésù-Maria.

- Miel... À partir de maintenant tu t'appelleras Miel...

Betty-Carol secoua la tète. Mais personne ne la vit. Elle sentit un contact doux sur sa joue. On la touchait. Une main se referma sur son sein nu.

- Dire que c'est ce gros porc qui va l'avoir le premier..., souffla Jésù-Maria.

- Ferme donc ta grande gueule, tu veux ? répliqua sa mère.

Les doigts glissèrent sur la peau de Betty-Carol, puis la quittèrent.

- Miel, tu as faim ?... La négresse souriait de son sourire visqueux.

- Je ne m'appelle pas Miel, dit Betty-Carol.

Elle sentit confusément que si ses lèvres formaient les mots, sa voix n'avait pas assez de force pour les prononcer.

- Je ne m'appelle pas Miel, répéta-t-elle.

Personne ne l'entendit.

Éditions FLEUVE NOIR

de Julien Sauvage

Griffin se mit à contempler la pleine lune.

Un rayonnement mystérieux semblait entourer le disque jaunâtre. Griffin se sentit mal à l'aise. Une légère pellicule de sueur mouilla ses tempes. Combien de fois avait-il entendu parler des vertus diaboliques de cette lune ?... Son vieux père lui avait toujours dit qu'elle rendait fous hommes et animaux.

Machinalement, il fit crisser sa barbe sur la paume de sa main. "La lune du Fou", disait son père.

II s'aperçut que Hayes le regardait. Les yeux délavés du Blanc étaient fixes, presque sans vie. Le visage osseux était creusé d'ombres inquiétantes.

Le fou, était-ce Hayes ?

Éditions FLEUVE NOIR

de Christopher Diable

Il sort de prison, il est un déclassé et il veut le cacher.

Or voici que, dans son appartement, il découvre le corps d'une enfant.

Une enfant ?

Oui, elle a à peine l'âge de l'amour, mais on lui a fermé les yeux pour toujours.

Éditions DENOËL