Le frangin
de André Caroff
15 avril 1964, à Milan, c'est le casse de la bijouterie "Colombo", la disparition de bijoux évalués à 10 millions de francs, l'arrestation de Dupuy et Fratelli. Un homme a réussi à prendre ta fuite : Louis Nesmoz...
19 mai 1973, rue de l'Amiral-Mouchez, à Paris, dans le restaurant "Le Gentilly", Louis Nesmoz et deux de ses amis sont abattus. Ils sont tous Lyonnais. Le 22 mai, deux autres truands sont abattus au bar "Le Pélican" 70, rue du faubourg-Saint-Denis, à Paris... L'un était Lyonnais.
La police se croise les bras. À l'O.P.P. Robert L. de la Brigade criminelle lyonnaise, André Caroff demanda les raisons de cette inertie. L'O.P.P. lui répondit : "Louis Nesmoz avait un frère, et nous savons que ce dernier n'encaissera pas la mort de Louis sans rendre la monnaie. Alors nous attendons..." Faites gaffe les tueurs, le Frangin arrive !
Éditions FLEUVE NOIR