Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Fiches livres
Bienvenu(e)
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
32 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 3 603 651
23 avril 2008

Le Jap se débride

de E.V. Cunningham

http://www.gallimard.fr/var/storage/images/product/a8f/product_9782070489985_195x320.jpgMasuto, le déjà célèbre flic japonais de Beverly Hills, n'aura cette fois pas trop de toutes les ressources de sa nature subtile et méditative pour essayer de comprendre pourquoi une dame accepte de passer en jugement pour le meurtre de son mari, alors qu'en fait le mort n'est pas son mari et qu'elle n'a tué personne.

Sans compter que Washington et les zèbres de la C.I.A. s'en mêlent...

Éditions GALLIMARD

Publicité
23 avril 2008

Le sourire de Lisa

de Anne Cuneo

https://http://localhost//images/I/516HBSR0NKL.jpgDans le taxi, j'ai sorti les photos: elles avaient été agrandies au format A4. J'ai reconnu le paysage, le village avec la place et sa fontaine, les immanquables enfants autour, les vignes, une vue d'ensemble de la maison que louaient les Boissellier, avec ses deux portes d'accès. Il y avait une photo avec les parents Boissellier sur le pas de leur porte (faciles à repérer parce que Yves était le portrait craché de son père, bien qu'il eût aussi quelque chose de sa très jolie maman), et une autre dans l'encadrement de l'autre porte, avec un homme carré, début quarantaine, le regard intense et arrogant, un bras protecteur entourant la taille d'une femme d'une trentaine d'années, genre fatal, avec des cheveux et des yeux noirs. J'en ai déduit qu'il s'agissait du peintre et de sa femme.

Ils fixaient tous deux l'objectif d'un air particulièrement sérieux. Comment Yves avait-il dit qu'elle s'appelait? Sa beauté devait avoir ému même le petit garçon qu'il avait été, puisqu'il se souvenait d'elle nommément, alors que le nom de famille du peintre lui échappait. Et, enfin, les deux dernières photos, les plus sensationnelles au fond, montraient la victime, photographiée, si cela se trouvait, quelques minutes avant sa mort. C'étaient en tout cas les deux derniers négatifs exposés de la pellicule. Une des photos était floue, l'autre nette.

Pas de doute sur le lieu: le coin de la villa fermée était parfaitement identifiable. Lisa May ressemblait vaguement à sa cousine Jacqueline. Elle faisait penser à Elizabeth Taylor à dix-huit ans, on devinait au-delà du noir et blanc que ses yeux avaient dû être gris. Un garçon de neuf ans peut-il avoir tué accidentellement, sans s'en apercevoir ? Oui, ont répondu les juges, les avocats, la famille de l'enfant autant que celle de la victime, Lisa May, jeune fille destinée à une grande carrière de danseuse.

Lorsque, vingt ans plus tard, le petit garçon devenu adulte demande à Marie Machiavelli de le libérer de ce qui est pour lui un cauchemar - s'il a tué une fois puis bloqué le souvenir de l'acte, ne risque-t-il pas de récidiver un jour dans les mêmes conditions ? -, elle commence par lui rire au nez. Mais finalement elle accepte l'impossible : refaire une enquête criminelle à vingt ans de distance. Ce qu'elle découvre petit à petit avec l'aide de la fidèle Sophie, sa secrétaire, et le soutien de l'inspecteur Léon, de la police criminelle, la glace.

De Lausanne à Soleure et à Bâle, Le Sourire de Lisa nous entraîne avec Marie dans les milieux les plus divers : marchands d'art, forains, musées, bistrots... dans la quête d'une terrible vérité.

Éditions BERNARD CAMPICHE 

23 avril 2008

Lacunes de la mémoire

de Anne Cuneo

https://bibliows.payot.ch/api/image/5DD2242E194A22A6A1AC9AB1ADF7335BA7EC07B4/front/0/resized/mob_detailSur internet, j'ai cherché l'horaire pour Davos. En partant un peu après huit heures, j'arriverais peu avant deux heures de l'après-midi. Pas la porte d'à côté, vraiment. Puis, comme on approchait de sept heures, j'ai appelé chez Denis Joly, juste pour voir. Aurait-il eu une femme ? Je ne lui en avais jamais vu, mais enfin, pour avoir une chance de séduire le jupon qui passe, ces gens-là cachent peut-être la leur.

Il n'y avait pas si longtemps, je vivais encore moi-même avec un type dont j'avais la sensation que c'était un roc de solidité et de fidélité, et qui avait trouvé le moyen de se marier avec une autre pratiquement sous mon nez : lorsque j'avais découvert son double jeu, les bans étaient déjà publiés et je n'y avais vu que du feu. Il s'était de même arrangé pour que sa future épouse ignore mon existence. J'avais donc meilleur temps de m'abstenir de faire des suppositions. Mais enfin, marié ou pas, et en dépit de l'heure matinale, chez Denis Joly j'ai été accueillie par un répondeur : laissez votre message... Ou sa femme dormait, ou, plus probablement, il était célibataire. Ca m'a tout de même fait une drôle de sensation d'entendre la voix de Joly en sachant qu'il était mort.

Éditions BERNARD CAMPICHE 

23 avril 2008

Âme de bronze

de Anne Cuneo

https://storage.canalblog.com/83/05/365364/129097198.jpegD'habitude, je ne sais pas comment elle s'y prend, Iris a des allures qui font penser qu'elle va aborder la trentaine, alors qu'en fait c'est plutôt vers la cinquantaine qu'elle s'achemine. Ce jour-là, pas du tout. Son visage était tuméfié, avec des stries bleuâtres, ravagé par une sorte panique muette, elle était mal maquillée, pas coiffée et ses yeux étaient vides. Elle dégageait des ondes de choc, des lames de fond de désespoir.

" Iris, qu'est-ce qui se passe ? " " ... " " Qu'est-ce qu'il y a, Iris ? "

" Il y a... il y a... "

Elle s'est laissée tomber dans le fauteuil des clients et s'est mise à pleurer. J'ai fait le tour du bureau, lui ai pris les mains. J'envisageais les possibilités : était-il arrivé malheur à son fils Arnaud, dix-neuf ans, le fort en maths le plus drôle que j'aie jamais rencontré ? Michel, son compagnon, l'avait-il quitté sans préavis ? C'était un drôle de type. Apparemment primesautier, mais en réalité froid, égocentrique, je ne l'avais jamais trouvé à la hauteur d'Iris. Était-elle menacée d'une grave maladie ? Était-elle... Qu'est-ce qui pouvait bien provoquer un désespoir pareil ? Elle pleurait à jet continu, comme le ciel de huit juillet, sans bruit, sans sanglots. C'était terrible.

" Iris, je t'en prie, dis-moi ce qui se passe."

" Qu'est-ce qu'on t'a fait ? " ai-je insisté lorsqu'elle s'est un peu calmée. J'avais enfin posé la bonne question. D'une voix rauque, genre angine, elle a fini par lâcher :

" On m'a... On m'a... on m'a... Oh, Marie ! On m'a violée."

Éditions BERNARD CAMPICHE 

22 avril 2008

Sang et eau à la BM

de Laurence Cruciani & Thierry Hasperue, Martine Bertin et Nicolas Micmacher

https://pim.rue-des-livres.com/d1/z2/r2/9782910879488_200x369.jpgIls sont quatre. Ils ont sué -sang et eau bien sûr- pour nous faire visiter quelques rayonnages de leur imaginaire policier. On y retrouve le cynisme, la naïveté, la stupidité, la peine, la rumeur, l'utopie...

Une époque, la nôtre.

Éditions NYKTA

Publicité
21 avril 2008

Touche pas à mon système

de Simon Brett

touche_pas_a_mon_systemeCrac !  Un coup de parapluie bien ajusté et Graham s'est débarrassé du clochard. Ce n'est vraiment pas le moment de l'asticoter... pas avec les ennuis qui fondent sur lui.

  Le temps de vérifier que le pont est désert et hop ! Graham a fait basculer le corps par-dessus le parapet. Net et sans bavure: du beau travail ! Et puis, après quelques nuits d'insomnie, au début, il a vite retrouvé son assurance. 

Pas l'ombre d'un soupçon ni d'un uniforme bleu: le coup d'essai est un coup de maître !

Il peut maintenant passer aux choses sérieuses... Après tout, c'est bien connu, il n'y a que le premier meurtre qui coûte.

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

21 avril 2008

Salades grecques

de Simon Brett

salades_grecquesLe lendemain de son arrivée à Corfou, Joyce est retrouvée morte dans son lit. Le poignet tranché par un éclat de verre de sa bouteille d'Ouzo.  Suicide ?  Sans doute... Elle venait de perdre son mari et tenait des propos désespérés.

Mais sa vieille amie, Melita Pargeter, n'en croit rien. Pour elle, Joyce a été assassinée et elle le prouvera. Seulement, plus elle répond aux questions qu'elle se pose, plus elle en soulève.  Une surprise en entraîne une autre, plus surprenante encore.

Joyce avait-elle vraiment choisi Corfou par hasard ?  Pourquoi lui avait-elle confié un paquet avant de passer à la douane ? Au fait, que contient ce paquet ?  Pourquoi avait-elle blêmi en apercevant le sergent Karaskakis ? 

Et pourquoi...?  Oui, pourquoi ?

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

21 avril 2008

Qui portera le chapeau ?

de Simon Brett

qui_portera_le_chapeauDes vedettes, des cadeaux, du rire !...  Bienvenue à Qui portera le chapeau ? 

Nouvelle étoile au firmament kistch du jeu télévisé, et en avant pour une brillantissime et néanmoins interminable carrière. Mais n'est-ce pas un meurtre qui émerge là, parmi les calembours de 25ème zone et les sourires trempés dans le miel ? 

N'est-ce pas un cadavre qui gâte le décor, encombre le plateau et chatouille l'ulcère du producteur ?  Peste soit de l'intrus !

Heureusement, Charles Paris, acteur raté mais détective réussi, mène l'enquête. Et combien de choses nauséabondes ne va-t-il pas exhumer. On s'y attendait un peu, du reste. Après tout, la télé et son univers impitoyable, on connaît.

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

21 avril 2008

Les gens de Smithy's

de Simon Brett

les_gens_de_smithysPavillons de grand standing, espaces verts, terrain de golf et centre commercial à proximité. Smithy's Loam est un quartier très résidentiel où les maris sont directeurs commerciaux, les épouses au foyer (ou chez l'esthéticienne) et les enfants en pension.

Bref, à Smithy's on affiche sa réussite. Et on cache le reste: les petites mesquineries et les petites rancoeurs, par exemple. Les petits meurtres aussi, apparemment...

N'est-ce pas un cadavre qui dépasse là, dans un coin de cet Eden huppé ? Qui plus est, un cadavre dont la mort semble avoir manqué de naturel...

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

21 avril 2008

Le théâtre du crime

de Simon Brett

LE_THEATRE_DU_CRIMECadavre! C'est tout ce que Charles a réussi à dégoter comme rôle. Et dans une pièce policière d'une niaiserie rare, par-dessus le marché. Quelle apothéose pour un acteur! Quelle éblouissante fin de carrière!

Alors Charles glisse dans la déprime et s'imbibe consciencieusement d'alcool.

Pourtant, lorsqu'au cours d'une représentation, on tente de l'embrocher avec une épée de duel (un accessoire de l'acte deux), Charles se rebiffe. Ah non! Il a beau être au bout du rouleau, le cadavre n'a aucune intention de se laisser assassiner sans broncher.

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

Publicité
Publicité