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28 janvier 2010

Les détectives sauvages

de Roberto Bolaño

2 novembre, le jour des Morts. Un jeune homme, Juan Garcia Madero, tient son journal d'apprenti poète à Mexico. Il y consigne ses premiers brouillons sentimentaux, ses emballements érotiques, son apprentissage intellectuel. Il croise par hasard la trajectoire d'une bande de poètes, les réal-viscéralistes.

Ces héritiers autoproclamés d'un mouvement d'avant-garde d'après la Révolution mexicaine ont à leur tête deux personnages énigmatiques et fascinants; Ulises Lima et Arturo Belano, tous deux obsédés par le destin de Cesarea Tinajero, mère des réal-viscéralistes, auteur d'un seul poème, partie vers l'Etat de Sonora, au nord du Mexique, à la fin des années 1920, et dont on a plus rien su.

Lima, Belano, Lupe - une jeune prostituée poursuivie par son maquereau - et le poète Garcia Madero, se lancent à la recherche de Cesarea Tinajero. Nous sommes alors le 31 décembre 1975. A peine cette quête a-t-elle commencé qu'elle s'interrompt pour céder la place à une autre poursuite, une autre enquête qui va durer vingt ans et dont Lima et Belano sont les objets. ( résumé www.evene.fr)

Éditions CHRISTIAN BOURGOIS

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Livre du chaos magistralement mis en choeur, livre aussi de l'amitié, de la passion, "Les Détectives sauvages", brasse des éléments de la vie errante de Roberto Bolaño et de son ami Mario Santiago Papasquiaro, qu'il transfigure en une épopée ouverte, lyrique, triste et joyeuse de destins qui ont incarné la poésie. La critique internationale a comparé ce roman polyphonique aux grandes oeuvres de Cortazar, de Garcia Marquez, de Pynchon. Cette oeuvre marque avec force l'arrivée de nouveaux écrivains latino-américains qui sont de héritiers hérétiques des grands auteurs du XXe siècle.  (L'éditeur)

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28 janvier 2010

Le secret du mal

de Roberto Bolaño

« Cette histoire est très simple, mais elle aurait pu être très compliquée... Aussi, c'est une histoire inachevée, parce que ce genre d'histoires n'a pas de fin. »

Ainsi débute le texte qui a donné son titre à ce recueil sur lequel Roberto Bolaño travaillait peu de temps avant sa mort. S'inscrivant dans la lignée des "Putains meurtrières" ou du "Gaucho insupportable", ce volume entremêle des récits de pure fiction, des écrits plus ou moins autobiographiques et les textes de discours et conférences.

Ce quatrième recueil de textes brefs a été établi dans le souci de donner aux lecteurs l'idée la plus proche et la plus respectueuse de la façon dont Roberto Bolano l'aurait lui-même conçu. Ce volume confirme son intention de plus en plus affirmée de brouiller les frontières entre les genres littéraires en vue de les dépasser.

Bien que posthume, Le secret du mal est à l'image du reste de l'oeuvre de Roberto Bolano: empreint d'une énergie à vivre, à se moquer de ceux qui croient pouvoir de tirer d'affaire sans faire preuve de courage.

Éditions CHRISTIAN BOURGOIS

28 janvier 2010

La piste de glace

de Roberto Bolaño

Z, -une petite ville touristique sur la côte de Catalogne-, l'été, la fournaise, des personnages touchants et grotesques, des amours impossibles, des détournements de fonds, des ambitions politiques qui sombrent, des ruines qui abritent des secrets, un crime: voilà le décor que plante Roberto Bolaño pour ce roman presque noir, éclairé par un humour mélancolique et cruel.

Trois personnages prennent la parole à tour de rôle: un écrivain chilien désabusé, un poète mexicain sans permis de séjour, veilleur de nuit dans un camping, et un fonctionnaire municipal, prêt à tout pour sa bien-aimée. Ils évoquent les femmes qu'ils aiment, les illusions qu'ils nourrissent et qu'ils perdent, leurs destins différents cependant aimantés tous par la mort.

Leurs récits, leurs confessions, sont comme autant de détours dans un labyrinthe, où ils errent et vivent en aveugles. Au coeur de ce labyrinthe, le cauchemar architectural du Palacio Benvingut, ses occupants illégaux, et la piste de glace, clandestine.

Éditions CHRISTIAN BOURGOIS

28 janvier 2010

Étoile distante

de Roberto Bolaño

Un étrange roman noir qui mêle Art, Histoire et Horreur.

Un jeune homme, séduisant et mystérieusement lointain, se présente dans un atelier d'écriture que suit le narrateur dans une ville provinciale du Chili.

Le coup d'Etat de Pinochet donne l'occasion à cet étrange artiste de mettre en pratique sa conception radicale de l'art de la cruauté, en assassinant quelques femmes de sa connaissance dans des circonstances que le lecteur, comme le narrateur, ne peuvent qu'imaginer.

Éditions CHRISTIAN BOURGOIS

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Comme elles sont brillantes, les étoiles de Roberto Bolaño ! Cruelles, c'est sûr, parfois vaniteuses et influençables, mais aussi fragiles comme du verre, aiguës, palpitantes et rayonnantes d'une lumière sans pareille. Raphaëlle Rerolle, "Le Monde"

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28 janvier 2010

Des putains meurtrières

de Roberto Bolaño

À travers les errances des réfugiés chiliens fuyant le régime militaire, Roberto Bolaño brosse une série de courts récits.

Une anecdote, un souvenir, un prétexte lui fournissent la trame de ces treize nouvelles où toujours s'immisce une remise en question du Chili.

Treize variations sur les thèmes du désespoir, de la folie, de la littérature qui est essentielle, mais aussi de son absence, de la beauté qui disparaît, de l'amour, de la mort, du destin obscur des êtres.

Éditions CHRISTIAN BOURGOIS

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On ne peut qu'admirer le talent de Bolaño à traiter "cette vie un peu plus dure" que la littérature sous tous les modes et sur tous les tons, du grotesque au mélancolique, du pornographique à la critique d'auteur, du portrait au conte fantastique, du monologue en huis clos au récit biographique.  Fabienne Dumont, "Le Monde"

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28 janvier 2010

Appels téléphoniques

de Roberto Bolaño

 Ce sont quatorze récits qui révèlent la part la plus intime d'ombre de chacun, les abîmes secrets des êtres que Bolaño nous livre ici.

Un vieil écrivain argentin, exilé en Espagne, survit à force de concours littéraires, rongé par la disparition de son fils.

Une ancienne star du porno, agonisant dans une clinique de Nîmes, se souvient de son amour pour Jack, atteint du sida.

Un adolescent, déjà un peu marginal, rencontre à Mexico un homme énigmatique, toujours armé, peut-être un tueur, et se lie d'amitié avec lui.

Un engagé espagnol, envoyé sur le front russe lors de la Seconde Guerre mondiale, se fait capturer par les partisans et découvre sous la torture que l'art sauve...

Éditions CHRISTIAN BOURGOIS

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Des récits qui sont des échos, des allusions à d'autres récits, des fragments de biographies et d'autobiographies avec lesquels Roberto Bolaño compose une sorte de puzzle drôle et émouvant, où nous est rappelé le caractère énigmatique de la condition humaine.

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28 janvier 2010

2666

de Roberto Bolaño

De l'Europe en ruines jusqu'au désert de Sonora à la frontière du Mexique avec le Texas, hanté par les meurtres non résolus de centaines de femmes, 2666 offre un parcours abyssal à travers une culture et une civilisation en déroute.

L'entreprise de Bolaño est ambitieuse. Embrassant tous les genres, du vaudeville au récit de guerre, en passant par le policier, le fantastique et le comique, 2666 étreint la Littérature et incarne ce qu'elle a de plus essentiel: relever le défi de dire l'horreur, la mort, l'absence de sens, mais aussi l'amour.

Éditions CHRISTIAN BOURGOIS

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(...) La narration éclatée se révèle d'une virtuosité rarement lue, et on ne peut qu'être estomaqué devant certains morceaux de bravoure - une mention spéciale pour la succession de rapports sur les assassinats de jeunes femmes, à la fois magnifique et insoutenable. Et ne disons rien de la "résolution" de cet infernal 2666, roman-monde où la puissance des mots triomphe de la sauvagerie.   Baptiste Liger, "L'express"

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26 janvier 2010

Les sirènes d'Alexandrie

de François Weerts

Weerts__Fran_oisSe retrouver propriétaire d’un claque à 24 ans quand on est journaliste, s’imaginer que l’on va revêtir le costard croisé crème, les pompes bicolores, et pourquoi pas le borsalino… Antoine Daillez n’a pas le cœur à sourire.

1984, à Bruxelles, ville en pleine mutation architecturale, Antoine vient d’hériter d’une maison léguée par son grand-père, ancien patron de multinationale et poète à ses heures. Une maison dont il ignorait l’existence, située derrière la gare du Nord, au cœur du quartier des vitrines de Bruxelles et qui abrite un bar, l’Alexandrie, qui ne doit pas sa réputation à ses qualités limonadières…

Bientôt, drames et incidents vont se multiplier autour de l’Alexandrie qui semble susciter bien des convoitises. Sa locataire, la vieille Mémé Tartine, une sorte de mère Térésa pour les travailleuses du quartier, est retrouvée assassinée sur une voie de chemin de fer toute proche. Des skinheads s’en prennent allègrement à la façade du bar, puis à Gudule, sa patronne et même à Sonia, l’une de ses employées.

Manœuvres de quelque proxénète local ? Assurément pas, le look « crâne rasé et croix gammée » n’est pas celui de Monaco, le patron de la pègre prostitutionnelle qui veille et protège l’Alexandrie à cause d’une dette de reconnaissance à l’égard du grand-père d’Antoine. Protection, par ailleurs, un brin envahissante…

Mais alors, que vient faire ce commissaire de PJ, faux jeton accompli dont l’urbanité dissimule la gâchette facile et des idées inspirées des dictatures latino-américaines ? En quoi cet établissement intéresse-t-il le leader d’un parti d’extrême droite flamand ?

Ces réponses, Antoine Daillez devra les chercher dans la jeunesse de son grand-père, avec l’aide de Martial Chaidron, inspecteur de la brigade des mœurs, et de Piotr Bogdanovitch, historien de son état. La clé de l’énigme n’est pas belle à voir: le grand-père n’était pas seulement collabo, mais une ordure dont la période trouble de la guerre gêne aujourd’hui les partis indépendantistes ou d’extrême-droite en passe de redorer leur image en polissant leur discours, en l’édulcorant pour le rendre plus fédérateur.

Antoine y trouvera un secret que les nostalgiques de l’Occupation auraient préféré refouler. Du grand jeu politique donc, mais d’un trouble, d’une crasse, sous lesquels pourtant, quelque part, se trouvait un homme, avec ses raisons, ses faiblesses, ses secrets – pas forcément politiques.

Aujourd’hui, derrière la gare du Nord de Bruxelles, les vitrines ont été démolies, elles ont cédé la place à des bureaux. Après les crises successives, la capitale de l’Europe s’est remise à apprivoiser les rêves du XXIe siècle et les tours ont repris leur envolée vers le ciel. Bruxelles, ville sans mémoire, où l’on préfère faire table rase du passé pour mieux reconstruire. Mais sur quelles bases ?

Éditions ACTES SUD

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Avec Les Sirènes d’Alexandrie, son premier livre, François Weerts donne un roman noir dans la meilleure tradition. Celle qui sait mener, avec son lot de violence et d’amour, une intrigue dont les bases sont avant tout humaines, et cela sur un fond social urbain où misères et espoirs, qu’ils soient communs ou individuels, sont de toute façon balayés par le grand vent de l’Histoire.

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17 janvier 2010

Obsessions

de Evan Hunter alias Ed McBain

obsessionsCe roman policier en deux parties est signé de deux grands noms du genre: Evan Hunter, auteur, entre autres, de Graine de violence et scénariste des "Oiseaux" d'Hitchcock (ainsi que de plusieurs épisodes de la série Columbo), est un spécialiste de la psychologie des criminels; et son alias Ed McBain, créateur de la série dite du "87e District", l'inventeur du roman policier modulaire, où plusieurs intrigues - souvent liées  s'enchevêtrent.

Dans Obsessions, Evan Hunter connaît les ressorts intimes qui ont poussé le coupable à commettre son crime, et Ed McBain sait comment le retrouver. Ensemble, ils nous invitent à découvrir une ville de New York plus sombre que ce qu'en disent les dépliants touristiques.

Le piquant de l'affaire, c'est qu'Evan Hunter et Ed McBain ne sont qu'une seule et même personne !

Éditions PRESSES DE LA CITÉ

17 janvier 2010

Graine de violence

de Evan Hunter

graines_de_violenceGraine de violence nous conte, sur le mode réaliste dans lequel excelle Evan Hunter/Ed McBain, l'histoire d'un homme, Richard Dadier, qui occupe son premier poste de professeur d'anglais dans une école de travaux manuels.

Il sait qu'il aura affaire à des adolescents difficiles mais, après deux ans de service dans la Marine, il se croit de taille à les dompter par la douceur et la compréhension. Il n'a aucune envie d'être un héros, ni un flic, ni un geôlier. Il a seulement envie d'enseigner et de faire naître, dans ces jeunes cerveaux, le désir d'apprendre, tout en assurant son existence et celle de sa femme et de leur futur enfant.

Sa déconvenue sera grande car il ne s'attendait pas à découvrir chez ses élèves la brutalité bestiale, l'instinct de meurtre et le vice sous toutes ses formes. Il ne s'attendait pas, enfin, à être contraint de se battre pour préserver la vie des siens.

Éditions LES BELLES LETTRES

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Édition originale: Éd. France Empire (1960)

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Graine de violence (Blackboard Jungle), paru aux États-Unis en 1954, abordait pour la première fois le problème de la violence à l'école. Dès sa sortie, le livre fut très controversé, fit scandale et... connut le succès. Le film que Richard Brooks en tira l'année suivante, avec Glenn Ford et Sidney Poitier, suscita, en raison de son réalisme, de violentes réactions à travers le monde et fut même interdit au festival de Venise de 1955. Ce film, (Les Portes de la vie) qui appartient de nos jours à la légende du cinéma, appartient aussi à celle du rock'n roll grâce au célébrissime "Rock around the Clock " de Bill Hale


Aujourd'hui, la situation a tellement empiré aux États-Unis que ni le livre ni le film ne peuvent plus y faire scandale. Mais, quatre décennies plus tard, on s'aperçoit que le sujet est resté d'actualité, y compris sur notre Vieux Continent. C'est ce que commente, dans sa préface à cette réédition-événement,
Jérôme Leroy, un des meilleurs auteurs noirs français de la nouvelle génération.

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