Comment j'ai tué le vieux
Il est difficile de faire le tri entre les ouvrages qu'on publie et ceux qu'on oublie. Même et peut-être surtout s'il s'agit du métier que l'on pratique. L'ennui s'installe, la curiosité fuit.
Pour un être aussi atypique que Lazare Dentimon, la vie n'est qu'un long parcours d'obstacle, qui l'amuse de moins en moins. Le monde est noir, l'humeur est noire. Et les manuscrits qui arrivent par caisses, des soucis.
Jusqu'au jour où arrive une lettre mystérieuse de Corse, une lettre qui va bouleverser la monotonie de la vie de Lazare et l'entraîner dans un suspens drôle et inquiétant.
Marie-Hélène Ferrari déroule une trame qui percute l'univers déroutant et farfelu d'un homme étrange, directeur d'un comité de lecture. Une réflexion réelle sur le parcours d'écriture et de publication, et une formidable occasion de sourire à ces portraits au vitriol dont celui de Thérèse qui n'est pourtant qu'un des personnages secondaires du récit.
Délicieusement cruelle !
Éditions CLÉMENTINE