de Linda Barnes

Carlotta fait des heures sup et joue au chauffeur de taxis pour arrondir ses fins de mois. 

Bientôt, le patron du syndicat des Taxis lui confie la tâche de découvrir qui se cache derrière un trafic de licences et de plaques. Facile.

Mais Carlotta complique le jeu: son nouveau petit ami est le fils d'un mafioso notoire qui tremperait peut-être dans l'histoire. Sans compter l'ordinateur qu'elle vient d'acquérir: le crâne de Carlotta est heureusement plus dur que le disque !

Éditions du Masque

de  Linda Barnes

C'est un courrier inattendu qui tombe, ce matin-là, dans la boîte du « privé » Carlotta Carlyle: une enveloppe anonyme contenant une photo.

Et trois vendredis de suite, le rituel se répète: une enveloppe similaire, avec une photographie. Sur la photo, toujours la même petite fille.  À différents âges. Sans jamais un mot d'explication. 

Que faire de ces photos ? Les jeter à la poubelle, comme de vulgaires prospectus ?  Difficile à envisager pour un « privé », curieux par profession.

Et à propos de poubelles...Voilà qu'elles se mettent à disparaître...Volées... Déconcertant, non ?   

Surtout lorsqu'elles sont pleines.

Il y a là bien plus qu'il n'en faut pour troubler un « privé » digne de ce nom.

Éditions du Masque

de  Linda Barnes

Curieuse nature, cette Carlotta Carlyle, ex-femme flic reconvertie en "privée". 

C'est une géante et très maligne. Elle reprend du service dans une compagnie de taxis où elle avait jadis travaillé pour se lancer à la recherche d'un magot baladeur, vraisemblablement destiné à l'IRA.

Naturellement, c'est une combine extravagante, parfaitement foireuse et en fin de course la note est salée.

Éditions Gallimard

de Linda Barnes

Je revenais du gymnase du YMCA de Cambridge où je venais de jouer le plus beau volley de ma vie quand on a sonné et qu'elle est entrée.

Dire que ça a été commode de s'expliquer, ce serait faire une sale entorse à la vérité, vu qu'elle ne parlait pas l'anglais et que moi, je ne connais pas trois mots d'espagnol. Elle avait ma carte en main: Carlotta Carlyle - Détective privée. Elle m'a tendu un journal et j'ai lu qu'une femme avait été trouvée morte, assassinée. Les deux mains coupées... Avec une carte verte à côté d'elle. La carte verte, c'est le permis de séjour, le salut pour un immigré. Sur cette carte figurait le nom de la malheureuse: Manuela Estefan.

Manuela Estefan ! Vous savez comment s'appelait ma cliente ?  Manuela Estefan... 

Et elle voulait que je lui récupère sa carte verte. Si vous trouvez que ça commençait bien...

Éditions du Masque

Biographie

Linda Barnes est née Linda Joyce Appelblatt en 1949 à Détroit, où elle passe sa jeunesse avant d'entrer à l'École des Beaux-Arts et Arts Appliqués de l'université de Boston, d'où elle ressort diplômée (mention A.B). Elle devient alors professeur d'Art dramatique et travaille aussi comme metteur en scène dans les écoles de Chelmsford et Kexington dans le Massachusetts.

Pendant cette période, elle écrit deux pièces de théâtre, "Wings", pour laquelle elle va recevoir un "Award" et "Prometheus". Mais elle est fascinée depuis longtemps par les affaires criminelles, elle va donc se lancer dans l'écriture de romans policiers, une première série avec un détective « MICHAEL SPRAGGUE », héros récurrent qui va intervenir dans ses quatre premiers romans policiers.

En 1987, elle crée un nouveau personnage, une femme détective, « CAROLOTTA CARLYLE », déjà apparue dans une nouvelle éditée en 1985, "Lucky Penny", pour laquelle l'auteure a reçu un  "Anthony Award", la même année.  Elle reprend donc ce personnage pour une nouvelle série qui compte à ce jour onze romans parus aux États-Unis. Son héroïne est une ancienne inspectrice de police et chauffeur de taxi ! Devenue son propre patron, comme détective privée, elle habite une immense maison, et pour arrondir ses fins de mois, elle a pris une locataire, "Roz", jeune femme un peu déjantée, qui se révèle une aide précieuse dans certaines situations critiques ! Carlotta a également "adopté" une jeune fille  qu'elle tente de sauver de la rue.

Le premier livre de cette série, "A trouble of fools" est sorti en 1987 et remporte d'emblée un large succès, Linda Barnes reçoit le "American Mystery Award" pour le "Best private Eye Novel", (le meilleur roman mettant en scène un détective); c'est aussi le tout premier roman de l'auteur traduit en France aux Éditions Gallimard sous le titre La chasse au bahut. Le second livre de cette série, "The Snake Tattoo", édité en 1989, se voit placé parmi les meilleurs dans le classement du "London Times" en 1990 (mais reste inédit en français). Linda Barnes, qui vit à Boston avec sa famille, poursuit sa carrière d'écrivain de romans policiers jusqu'en 2013 avec "The perfect ghost", dernier roman non seriel.

En France sur les sept titres traduits de la série « Carlyle », certains ne sont pas réédités, et il semble que les Éditions Librairie des Champs-Élysées qui ont pris la suite de Gallimard pour faire connaître Linda Barnes au public français, dans leur collection du Masque, ne soient plus intéressées (ni aucun autre éditeur d'ailleurs) par la publication des 5 autres opus de la série des Carlotta Carlyle, le dernier "Lie Down With the Devil", publié en 2008, a pourtant été nommé comme l'un des meilleurs suspenses de l'année par "Publisher's Weekly".

(Sources: Wikipedia / linda barnes.com / fantastic fiction )

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Romans

Les enquêtes de Carlotta Carlyle

(détective privée)

1. Coyote (Éd. Le Masque - 1992)
2. La chasse au bahut (Éd. Gallimard - 1989)
3. L'aube du cauchemar (Éd. Le Masque - 1998)
4. Le blues de Miss Gibson (Éd. Le Masque - 1993)
5. Le feu aux poudres (Éd. Du Masque - 2001)
6. Loin des yeux... (Éd. Le Masque - 1994)
7. Un disque très dur (Éd. Le Masque - 1995)

ou

Le diable prend la mouche

de John Franklin Bardin

Ellen, célèbre claveciniste, quitte la clinique psychiatrique où elle a passé de longs mois. Il lui tarde de retrouver sa maison et surtout son mari Basil, et de jouer à nouveau.

Pourtant, un sombre pressentiment s'insinue en elle au moment du départ. Elle répugne à s'éloigner de son médecin. Est-elle vraiment guérie ?  De retour chez elle, un certain nombre de faits anodins se produisent qui vont faire naître à nouveau ses angoisses. 

Tout porte à croire qu'Ellen a perdu la mémoire et que sa raison vacille.  Toutefois, son entourage se comporte avec elle de bien étrange façon: complot, paranoïa, manipulation... ?

Éditions Joëlle Losfeld

de John Franklin Bardin

Un psychiatre new-yorkais reçoit un jour la visite d'un certain Jacob Blunt. Ce dernier lui raconte que depuis quelques temps, des nains l'ont embauché pour des tâches absurdes.

Le lendemain, Blunt est arrêté à la suite d'un meurtre. La police confie alors au psy la garde de Blunt pour parvenir à élucider son comportement. 

Quelques jours plus tard, l'homme qu'il récupère à la sortie de la prison n'est pas le bon Jacob Blunt.

Éditions Joëlle Losfeld

de John Franklin Bardin

Imaginez un instant qu'il vous arrive la même chose qu'à Philip Banter.

Celui-ci, la trentaine, publicitaire à succès mais dont le ménage bat de l'aile, s'enfonce de plus en plus dans l'alcoolisme. Un matin en arrivant au bureau, il découvra une liasse de feuillets portant le titre de "Confessions !". Ces pages racontent les événements à venir et le soir même, après avoir échappé à deux accidents, Philip Banter, épouvanté, découvre que ce qui était annoncé sur le papier s'est réalisé.

Le lendemain matin, il trouve sur son bureau les "Confessions". Philip Banter a-t-il sombré dans la schizophrénie, rédigeant un récit dont il n'a plus souvenir lorsqu'il revient à son état normal ou est-il le jouet d'une sombre machination ? 

Car ils sont en effet quelques-uns à nourrir des griefs à son égard.

Éditions Joëlle Losfeld

(1916 - 1981)

Biographie

John Franklin Bardin est né en 1916 dans l'Ohio. Son enfance n'est pas des plus heureuses, puisqu'il va perdre très tôt tous ses parents proches de maladies diverses. Il va suivre des études à l'Université de Cincinnati, selon certaines sources, il en sort avec un diplôme d'ingénieur, pour d'autres il n'aurait suivi qu'une année, car obligé de subvenir à ses besoins, il entreprend divers petits boulots, comme releveur de tickets, "pousseur" sur une piste de roller-skate, puis commis dans une librairie où il va entreprendre lui-même son "éducation" en lisant  beaucoup, surtout la nuit.

En 1943, il s'installe à "Greenwich Village", New-York où il commence à travailler dans la publicité, les relations publiques et en tant que professeur dans l'atelier d'écriture à la "New- York's New School for social research". C'est en 1946 qu'il se met à écrire et, habité par une intense créativité, il va sortir trois romans dans les trois années qui suivent. Trois romans policiers qui ne se verront appréciés que bien plus tard, par les connaisseurs: "The deadly Percheron" - 1946 (La mort en gros sabots), "The last of Philip Banter" - 1947 (Qui veut la peau de Philip Banter ?) et "Devil take the blue-Tail" - 1948) (Le diable prend la mouche), ce dernier, publié en Angleterre la même année, rencontre plus de succès que les deux premiers aux États-Unis. L'éditeur anglais, désireux de rééditer ces ouvrages quelques années plus tard, met du temps à découvrir l'auteur lui-même, celui-ci restant en effet très discret,(peut-être parce qu'il travaille lui-même dans l'édition ?). Passé par Chicago, puis rentré à New-York, John Franklin Bardin travaille le restant de sa vie dans l'édition et la publicité, jusqu'en 1981, date de son décès.

Malgré le succès très mitigé rencontré dans son pays, il écrit quatre autres romans (inédits en France) sous le pseudonyme de Gregory Tree: "The case against myself" (1950), "The case against butterfly" (1951) "A shroud for grandmama" (1952); publié sous le nom de Douglas Ashe aux États-Unis, "So young to die" (1953) et encore deux livres sous son patronyme véritable: "Christmas comes but once a year" en 1954, son activité littéraire s'étendant en gros entre 1948 et 1954 et un ultime titre paru en 1978 aux États-Unis: "Purloining Tiny".

Pour les connaisseurs, puristes du roman policier, lecteurs et autres écrivains célèbres, John Franklin Bardin a marqué son époque par une nouveauté dans l'écriture, un travail sur des thèmes nouveaux abordés dans le roman criminel et psychologique, qui ne seraient pas sans rappeler Ruth Rendell et Edgar Poe, une double analogie qui tend à faire de John Franklin Bardin, un auteur définitivement "inclassable".

Au total une dizaine de romans, diversement appréciés selon les époques qui ne connaissent le succès que vers la fin des années soixante-dix, mais se voient réédités en France (en tout cas pour les trois premiers), chez Joëlle Losfeld dans la collection "Arcanes".( c.q.f.d... !)

(Sources: Wikipedia / john franklin bardin / fantastic fiction )

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Romans

1. La mort en gros sabots (Éd. Joëlle Losfeld - 2000)
2. Que le diable l'emporte (Éd. Joëlle Losfeld - 2001) ou "Le diable prend la mouche"
3. Qui veut la peau de Philip Banter ? (Éd. Joëlle Losfeld - 2002)

de Patrick Bard

Depuis plusieurs jours, "Guérir Sans Frontières" est sans nouvelles de l'un de ses membres, disparu en Ouganda. Abraham Van Tang, médecin nomade de l'ONG, est envoyé sur place.  Sa mission: découvrir ce qui a pu arriver à son homologue. 

Mais chemin faisant, la charge s'alourdit. Un convoi humanitaire transportant l'ultime stock de médicaments contre la maladie du sommeil se volatilise sur une piste du nord du pays, harcelé par une guérilla qui a enrôlé des centaines d'enfants soldats.

Des dizaines de milliers de patients sont déjà atteints, et leurs vies sont suspendues à ce remède miracle. Problème: le laboratoire pharmaceutique français qui exploite la molécule a décidé de cesser son exploitation. 

Une terrible course contre la montre s'engage alors pour retrouver les dernières doses au monde, tandis qu'à Paris, "Guérir Sans Frontières" tente de persuader le laboratoire de reprendre la production.

Éditions Fleuve Noir

de Patrick Bard

À Ciudad Juarez, les grandes firmes mondiales profitent d’une main d’oeuvre docile et bon marché pour faire pousser leurs filiales comme des champignons et avec elles la misère, la prostitution, la violence et même la mort.

Des cadavres de jeunes ouvrières ont été trouvés aux abords de la ville, épouvantablement mutilés, éviscérés, décapités.

Est-ce l’oeuvre d’un psychopathe ? La machination d’une secte satanique ? Ou un règlement de compte entre narcotrafiquants ?

Envoyé par son journal pour une enquête de quelques jours, Toni Zambudio, en débarquant dans la ville où même le diable aurait peur de vivre, ignore qu’il vient de tirer le fil d’un écheveau sanglant qui le conduira sur la piste d’un ennemi plus terrifiant encore et dont le pouvoir est à la mesure de ce qui se joue du côté mexicain de la frontera.

Éditions Points

🏅 Prix Polar Michel-Lebrun, 2002

🏅 Prix Ancres Noires, 2006

🏅 Prix Brigada (Espagne) du meilleur roman policier étranger, 2005

de Patrick Bard

Blessé pendant le siège de Sarajevo, Seb Meyer, jeune photo-journaliste, a perdu un oeil. Handicapé à vie, et incapable de se souvenir de ce qui lui est arrivé, il se retrouve au chômage.

Un jour, un confrère lui rapporte de Bosnie son sac, dans lequel se trouve son appareil photo et une pellicule oubliée qui lui permettra peut-être de mettre la main sur ceux qui l’ont mutilé...

Sa soif de vengeance le conduit dans le Sarajevo d’après-guerre, dans les antichambres de l’esclavage moderne, tandis qu’aux quatre coins de la planète des mercenaires et des snipers, reconvertis dans le business, se donnent rendez-vous pour l’empêcher de découvrir la plus cruelle des vérités.

Les pires criminels ne sont pas ceux auxquels on pense toujours...

Éditions Points

Biographie

Patrick Bard est né en 1958 à Montreuil-sous-Bois. Dès l'âge de 19 ans, il devient l'assistant d'un photographe-reporter, avant de voler de ses propres ailes. De ses multiples périples de reporter, il rapporte des photos, qu'il a réunies dans de très beaux livres, y ajoutant ses commentaires de journaliste et... d'écrivain. 

Mondialement connu pour ces livres de "Voyages", entre autres "La Mongolie", "Le chemin de l'Inca" et bien d'autres..., il arrive, presque par hasard, au roman noir, avec La frontière, publié en 2002 aux Éditions du Seuil, devenu une référence pour tous les amateurs de polars, et pour lequel, il reçoit le "Prix Polar Michel-Lebrun" la même année. C'est lors d'un reportage au Mexique, où il côtoie de très près la misère de ses habitants, que lui vient l'idée de ce roman.

Il continue dans le genre "noir", avec trois autres romans, qu'il rapporte de ses pérégrinations journalistiques et photographiques, accompagné de son épouse, elle-même journaliste, aide précieuse qui le soutient dans tous les domaines, y compris celui de l'écriture. L'intrigue de ses livres se situe toujours  dans les pays où il a enquêté  y rapportant des faits réels, les transposant dans la fiction du roman... une fiction qui n'en est pas vraiment une...

(Sources: Wikipedia / patrick bard )

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Romans

1. La frontière (Éd. Points - 2003) 🏅🏅🏅
2. L'attrapeur d'ombres (Éd. Points - 2005)
3. La quatrième plaie (Éd. Fleuve noir - 2004)
4. Le chien de Dieu (Éd. du Seuil - 2007)
5. Orphelins de sang (Éd. du Seuil - 2010) 🏅
6. Un chato en Espagne (Éd. Baleine - 2015)

ainsi que plusieurs publications diverses

de Alex Barclay

Quand une filature de routine se solde par les deux meurtres les plus atroces de sa carrière, l'inspecteur Joe Lucchesi quitte la police de New York et s'installe, avec femme et enfant, dans un village paisible au sud-est de l'Irlande. 

Ils sont heureux, ils sont à l'abri. Mais ils sont sur le point de vivre un cauchemar plus terrifiant que tous ceux qu'ils ont laissés derrière eux: Katie, l'amie de leur fils, est retrouvée morte dans les bois qui bordent leur maison. 

Tourmenté par les rumeurs qui circulent au sujet de sa famille, Joe se lance dans une enquête solitaire, dangereuse, à l'issue incertaine. Car son fils lui ment. Sa femme lui ment. 

Et un tueur l'attend au tournant...

Éditions Michel Lafon

de Alex Barclay

Il entre chez ses victimes sans effraction. À croire qu'elles lui ouvrent la porte avec un sourire et lui offrent un café avant de finir le crâne défoncé, le visage mutilé, un téléphone à la main. 

À qui font-elles suffisamment confiance pour oublier les verrous, les digicodes et les caméras de sécurité, sinon à un maître des faux-semblants ?

L'inspecteur Joe Lucchesi, du département de la police de New York, est chargé de diriger l'enquête. Mais cette affaire ravive chez lui des blessures encore béantes: une fois, déjà, il a permis à un monstre de s'introduire dans son intimité, de meurtrir sa femme et son fils. 

Face au Visiteur, comme la presse surnomme le tueur qui terrifie les New-Yorkais, Joe Lucchesi n'a pas le droit de baisser la garde.

Éditions Michel Lafon