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Les séries sont des romans écrits par différents auteurs avec le même personnage ou le même thème.

 

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17 octobre 2007

La baie des trépassés

 

ou

 

Les beaux messieurs font comme ça

 

de Catherine Arley

 

La baie des trépassés ou  "Les beaux messieurs font comme ça"  de Catherine Arley
(1981)

Dans son lit, les deux mains sur la bouche pour ne pas crier, redoutant le danger, Ada n'osa pas allumer, tant de choses alors auraient pu se produire ?

 

Elle se retint de respirer, ferma les yeux pour retrouver son calme. C'est précisément alors que se produisit "la chose"...

 

Librairie des Champs Élysées

 

🏅  Prix International du Suspense, 1968

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17 octobre 2007

Cessez de pleurer, Melfy !

de Catherine Arley

 

Cessez de pleurer, Melfy ! de Catherine Arley
(1982)

Quand la riche Melfy a épousé Frank, elle aimait tant ce jeune homme sans le sou qu'elle a exigé le régime de la communauté...

 

Seulement, le temps corrode tout. Des années après, Melfy se retrouve femme vieillissante nantie d'un mari toujours jeune et fringuant. Et le jeune mari a une jeune maîtresse. Melfy le sait et en souffre. Et la jeune maîtresse complote la mort de Melfy. Melfy le sait et elle a peur.

 

Sous le ciel enchanteur de Portofino, un duel à mort entre une créature ravissante et une femme dont le drame, précisément, est d'avoir perdu son éclat.

 

Librairie des Champs Élysées

17 octobre 2007

À tête reposée

de Catherine Arley

 

À tête reposée - Catherine Arley
(1981)

Comment un père peut-il admettre que son fils unique soit coupable quand la Justice des hommes le condamne à mourir sur l'échafaud ?

 

À quel moment cesse-t-on d'être criminel pour devenir un monstre ? Et quel est des deux le plus à plaindre, celui qui a engendré le monstre ou celui qui l'est devenu ? À quel niveau se situent les responsabilités ? 

 

Quelle sorte de vie peuvent-ils avoir l'un et l'autre en attendant le moment du supplice ?

 

Si la situation est exceptionnelle tout homme pourtant peut devoir un jour y faire face. Vous peut-être... Pensez-y... À tête reposée.

 

Librairie des Champs Élysées

 

🏅Prix du Suspense français, 1979

17 octobre 2007

À cloche-coeur

 

ou

 

 L'amour à la carte

 

de Catherine Arley

 

À cloche-coeur  de Catherine Arley
(1981)

Cinq jours peut faire d'un homme un assassin, c'est bien plus qu'il n'en faut. 

 

Autour de nous, les autres conditionnent nos actes, faut leur faire confiance. Ils sont pleins de bonne volonté, les autres, mais ils sont maladroits et injustes parfois. Ils vous font du mal en croyant vous aider. 

 

Que faire ? Sinon leur faire confiance.

 

Mais la confiance à notre époque, c'est hors de prix, vous ne croyez pas ?

 

Librairie des Champs Élysées

 

🏅  Prix du Roman d'Aventures, 1981

17 octobre 2007

Catherine Arley

(1924 - 2016)

 

Biographie

 

Catherine Arley est le pseudonyme de Pierrette Pernot, née en 1924 à Paris. À la fin de ses études secondaires classiques, elle entre au "Conservatoire d'Art dramatique"; elle joue dans des pièces de boulevard et dans quelques films, participe à la création française du "Fleuve étincelant" de Tenessee Williams. Elle renonce à sa carrière de comédienne après son mariage et au moment où son premier roman, Tu vas mourir, paraît en 1953 chez Denoël dans la collection "Oscar" dirigée par Marcel Duhamel. 

 

Malgré cet accueil encourageant, son second roman, La femme de paille, une histoire d'escroquerie à l'adoption, est refusé par tous les éditeurs français à qui elle le propose, elle se tourne vers l'étranger. Publié en Suisse en 1954, puis traduit dans vingt-quatre pays, son roman se voit adapté au cinéma par Basil Dearden avec Gina Lollobrigida et Sean Connery. Cependant, la renommée internationale qu'elle acquiert ne lui permet pas plus facilement de trouver un éditeur en France.

 

De 1962 à 1972, elle ne publie que trois romans: Le Talion (1962), Les beaux messieurs font comme ça (1968), qui lui vaut le "Prix International du suspense", et Les valets d'épée (1968). Ce n'est qu'en 1972 qu'elle réussit à être éditée en France: Pierre Genève lance la collection « Suspense » chez Eurédif et il en fait son auteur vedette. 

 

Commence alors une période faste pour Catherine Arley qui publie Duel au premier sang en 1973, porté à l'écran sous le titre de "Blondy", Les armures de sable en 1976 et À tête reposée en 1976, couronné par le "Prix du suspense français" en 1979. En 1980, Eurédif arrêtant sa collection policière, ce sont les Éditions Librairie des Champs-Élysées qui l'accueillent dans la collection du Masque, publiant simultanément des inédits et des rééditions pendant deux ans, dont À cloche coeur (réédition de L'amour à la carte) qui lui vaut de recevoir le "Grand Prix du Roman d'Aventures". Son dernier roman En 5 sets est publié par Fleuve Noir en 1990, les derniers romans de l'auteur paraissent directement dans une traduction japonaise, où ils sont aussitôt adaptés pour la télévision.

 

Georges Rieven a souligné chez cette « avocate du Diable », « son goût pour le drame romantique, sa connaissance de l'humain prisonnier de ses petites misères, soumis à son destin ». Dans ses romans, Catherine Arley déploie un grand sens du suspense, n'hésitant pas à ajouter des pointes de cruauté et des touches d'humour.

 

Avec sa carrière internationale, Catherine Arley a vendu plus de deux millions d'ouvrages entre "Harper & Collins", son éditeur anglais et "Random House", son éditeur américain. Elle demeure l'un des auteurs phares des années 70/80, ayant su se forger une place à part dans la Littérature policière d'expression française par ses histoires anti-conformistes et immorales, elle a souffert du manque d'audace des éditeurs français qui privilégiaient le roman noir et le néo-polar à son  époque.

 

(Sources: Wikipédia )

 

Elleon

 

 

 
Pierrette Pernot alias Catherine Arley
est décédée à Paris en 2016
 

 

 

Romans

 

  1. À cloche-coeur (Éd. Le Masque - 1981) 🏅 ou "L'amour à la carte"
  2. À tête reposée (Éd. Eurédif - 1976) 🏅
  3. Bête à en mourir (Éd. Eurédif - 1976) (Non Disponible)
  4. Blondy (Éd. Eurédif - 1973) (ND)
  5. Cessez de pleurer, Melfy ! (Éd. Eurédif - 1973)
  6. En 5 sets (Éd. Fleuve Noir - 1990)
  7. L'enfer, pourquoi pas ! (Éd. Eurédif - 1978)
  8. L'homme de craie (Éd. Le Masque - 1980)
  9. L'ogresse (Éd. Le Masque - 1981)
  10. La baie des trépassés (Éd. Le Masque - 1981) ou "Les beaux messieurs font comme ça" 🏅
  11. La banque des morts (Éd. Eurédif - 1977)
  12. La femme de paille (Éd. Eurédif - 1972)
  13. La galette des rois (Éd. Eurédif - 1975) (ND)
  14. La garde meurt (Éd. Eurédif - 1975)
  15. Le battant et la cloche (Éd. Le Masque - 1982)
  16. Le fait du prince (Éd. Eurédif- 1973)
  17. Le pique-feu (Éd. Eurédif - 1972)
  18. Le Talion (Éd. Presses Internationales - 1962)
  19. Les armures de sable (Éd. Eurédif - 1976)
  20. Les valets d'épée (Éd. Edmond Nalis - 1968)
  21. Mourir sans toi (Éd. Eurédif - 1973) ou "Tu vas mourir"
  22. Oublie-moi, Charlotte ! (Éd. Charlotte - 1974)
  23. Robinson Cruauté (Éd. Eurédif - 1974)
  24. Tu vas mourir (Éd. Denoël - 1953) ou "Mourir sans toi" 
  25. Une femme piégée (Éd. Le Masque - 1982)
  26. Vingt millions et une sardine (Éd. Eurédif - 1972)

 

ainsi que des nouvelles et une pièce de théâtre

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17 octobre 2007

Casse-tête de Turc

de Jakob Arjouni

 

Casse-tête de Turc - jacob arjouni
(2003)

Un ami brésilien, gérant d'un bistrot situé dans un quartier chaud de Francfort, en butte au chantage de la mafia locale, un règlement de comptes qui tourne mal, deux cadavres au visage poudré, une mystérieuse jeune femme entrevue dans un film-vidéo: il n'en faut pas moins pour que le « privé » turc Kemal Kayankaya se trouve plongé dans le monde du crime organisé au cours d'une traque qui le mènera jusqu'à un camp de réfugiés bosniaques, en passant par une vaste affaire d'escroquerie orchestrée par le milieu.

 

Éditions Fayard

 

__________

 

« Cette nouvelle enquête de Kayankaya nous entraîne dans une histoire envoûtante, révélatrice de nombreux problèmes sociaux et d'un racisme au quotidien, jusqu'au retournement final digne des meilleurs polars américains. » 

 

__________

17 octobre 2007

Jakob Arjouni

(1964 - 2013)

 

Biographie

 

Jakob (Jacob selon les sites) Arjouni est le pseudonyme de Jakob Bothe, né en 1964 à Francfort (Allemagne). Fils du dramaturge Hans Günther Michelsen, élevé dans une famille nombreuse imprégnée des idées libertaires des années soixante-huit, Jacob  quitte l'Allemagne pour la France après son baccalauréat. Il est censé suivre des études, mais, installé à Montpellier, il suit un autre cours, celui de la rue, vivant un temps en marge de la société.  Il se met à écrire pour, d'une part... « ne pas sombrer dans la stupidité » comme il se plaît à le dire lui-même, puis pour  gagner "sa croûte".  Aux romans policiers succèdent les pièces de théâtre dans une ronde incessante d'écriture.

 

En 1988, rentré en Allemagne, il s'inscrit dans une école de Théâtre à Berlin, pas pour longtemps, puis reprend des études en auditeur libre, mais il abandonne assez rapidement. Il faut dire que son premier livre "Happy Birthday ,Türke" (Bonne fête le Turc !) paru en 1985  dans son pays lui vaut un énorme succès et il devient l'un des auteurs policiers le plus lu en Allemagne. Son héros, « KEMAL KAYANKAYA », un détective privé allemand, d'origine turque, qui ne parle pas un mot de turc, vit à Francfort et Jakob Arjouni le fait évoluer dans des enquêtes qui se déroulent dans « l'Allemagne profonde d'aujourd'hui, coincée entre le racisme ordinaire et le nationalisme outrancier des "Republikaner" et la corruption omniprésente née du matérialisme d'après-guerre. »

 

Après "Mehr Bier" publié en 1987, son  troisième livre "Ein Mann, ein Mord" (Café turc) 1991, est récompensé par le "Prix du Polar allemand"-1992 et cette même année, "Happy Birthday, Türke!" est adapté au cinéma. La série se termine avec "Kismet" en 2001 (Casse-tête de Turc). Traduit en français aux Éditions Fayard, nous faisons connaissance avec son détective dès 1992 avec Café turc, (l'éditeur français, sans doute séduit par ce "Krimipreis", ne respecte pas la chronologie originale). D'autres romans hors série sont publiés dont "Magic Hoffmann" en 1996 (Magic Hoffman), un recueil de nouvelles "Ein Freund" en 1998 (Un ami - Fayard en 2000) et "Hausaufgaben" en 2004 (Devoirs d'école - 2007)

 

Jakob Arjouni partage alors sa vie entre Berlin et la région de Narbonne en France, poursuit une carrière d'écrivain prolifique, pas seulement de romans policiers, mais aussi de nouvelles et de nombreuses pièces de théâtre (dont la toute première, "Die Garagen" s'inspire de la période de sa vie où il logeait dans des garages), jouées régulièrement en Allemagne ainsi que des pièces radiophoniques.

 

(Sources: Wikipedia / bibliopoche.com / krimi-couch / the guardian )

 

Elleon

 

 

 
Jakob Arjouni est décédé à Ginestas en 2013, 
des suites d'un cancer du pancréas
 

 

 

Romans

 

  1. Devoirs d'école (Éd. Christian Bourgois - 2007)
  2. Magic Hoffmann (Éd. Fayard - 1997)

 

***

 

Les enquêtes de Kemal Kayankaya

 

  1. Bonne fête, le Turc ! (T-1)(Éd. Fayard - 1992)
  2. Café turc (T-3)(Éd. Le Livre de Poche - 1998)
  3. Casse-tête de Turc (T-4)(Éd. Fayard - 2003)
  4. Demi pression (T-2)(Éd. Fayard - 1993)
 
17 octobre 2007

Café turc

de Jakob Arjouni

 

café turc - jacob arjouni
(1998)

Francfort, carrefour de la corruption. Kemal Kayankaya, le privé qui trimballe ses origines turques dans le quartier chaud du côté de la gare, enquête sur la disparition de Sri Dao Rakdee, la petite réfugiée thaïlandaise perdue dans les méandres  de la jungle urbaine.

 

Il se frotte aux grosses pointures du trottoir et aux seconds couteaux, aux éminences grises du milieu et aux fonctionnaires désabusés d'une Allemagne peinte sur fond  de tavernes glauques, de salles de jeux enfumés, de lupanars rose bonbon et de bureaux normalisés.

 

Foyers d'hébergement pour demandeurs d'asile, banlieues climatisées, souterrains meurtriers, racisme ordinaire, clandestinité et faux papiers sont parmi les ingrédients de ce "Café Turc", très noir et très corsé, à déguster absolument sans modération.

 

Éditions Le Livre de Poche

 

__________

 

Une variante allemande de la solitude californienne d'un Philip Marlowe.

- Der Spiegel -

 

***

 

... Le meilleur roman policier allemand depuis la guerre.

- Süddeutsche Zeitung -

 

__________

17 octobre 2007

Magic Hoffmann

de Jakob Arjouni

 

Magic Hoffmann de Jakob Arjouni
(1997)

Dans une petite ville allemande, trois jeunes gens, Fred, Annette et Nickel, rêvent de partir ensemble au Canada. Pour se procurer l'argent nécessaire, ils décident d'attaquer une banque. Le hold-up réussit mais Fred Hoffmann est arrêté quelques jours plus tard.  Verdict : quatre ans de prison. 

 

Le jour de sa libération, il compte revoir ses deux complices et toucher sa part du butin pour aller vivre au Canada avec eux. Cependant, Annette et Nickel, contrairement à leur promesse, ne sont pas au rendez-vous. Ils sont introuvables.

 

Commence un voyage à travers une Allemagne tout juste "réunifiée".  Après une errance dans la petite ville de son enfance, Fred finit par dénicher Annette à Berlin, où elle tente une carrière dans le cinéma.

 

Les retrouvailles avec son amie d'antan sont loin de correspondre à ce qu'il avait imaginé...

 

Éditions Fayard

 

__________

 

« À travers le voyage initiatique de Fred, Jakob Arjouni dresse un tableau sévère et ironique de l'Allemagne d'aujourd'hui... un labyrinthe inextricable où toute quête d'identité est devenue impossible et où, en dernier recours, la seule solution reste la fuite... »   

 

__________

17 octobre 2007

Demi pression

de Jakob Arjouni

 

Demi pression de Jakob Arjouni
(1993)

Afin de protester contre la pollution de l'environnement, quatre militants écologistes s'attaquent à la canalisation d'une usine chimique.

 

Au moment de l'explosion, le grand patron est abattu par balles sur le terrain de l'entreprise.

 

Quelques jours plus tard, les quatre hommes sont arrêtés par la police et inculpés. Ils avouent le plasticage, mais s'obstinent à nier le meurtre. L'avocat chargé de leur défense fait appel au privé turc Kayankaya pour retrouver un mystérieux cinquième homme qui, selon des témoins, aurait participé à l'attentat. 

 

L'affaire prend une tournure politique: si les écologistes sont jugés coupables d'assassinat, l'industrie chimique, qui aurait alors son martyr, regagnerait les faveurs d'une opinion publique de plus en plus hostile à son égard...

 

Éditions Fayard

 

__________

 

Arjouni éclaire avec une verve mordante, les bas-fonds de la prospère société allemande et dénonce son racisme ordinaire...  De l'usage du polar comme un scalpel. 

- Bernard Audusse -
"Le Monde"

 

__________

17 octobre 2007

Bonne fête, le Turc !

de Jakob Arjouni

 

Bonne fête, le Turc ! - jacob arjouni
(1992)

Un été d'enfer. La chaleur accablante fait suinter les trottoirs de Francfort. Les petites frappes ont la main lourde et les filles de joie s'ennuient. Dans une arrière-cour près de la gare, un homme frappé par une lame mord la poussière: Ahmed Hamul.

 

Crime raciste ? Assassinat politique ? Histoire de came ?

 

La police procède à l'enquête de routine. Un Turc de trop en ville, une affaire à classer.

 

Dans son bureau de détective près des casernes américaines, un autre Turc s'apprête à déguster un gâteau d'anniversaire en solitaire, Kemal Kayankaya. La femme de la victime vient l'engager pour éclaircir le meurtre d'Ahmed Hamul. Le reste de la famille est frappé de mutisme, et les flics ont horreur des petits curieux ...

 

Éditions Fayard

 

__________

 

Kemal Kayankaya, un privé de Francfort d'origine turque, pose un regard distancié (et satirique) sur ses compatriotes d'adoption, le délit de sale gueule en version germanique.

- L'Express - 

 

__________

17 octobre 2007

Les morts perdent toujours leurs chaussures

de Raúl Argemi

 

Les morts perdent toujours leurs chaussures de Raúl Argemi
(2007)

Juan travaille pour le Comahue, un journal de Patagonie argentine. L’un de ses collègues, Sebastian Murillo, décide d’enquêter après avoir assisté à une course-poursuite meurtrière entre la police et des truands. Mais il se tue au volant de sa voiture.

 

Juan et le plus proche ami de Sebastian, Alejandro, sont persuadés qu’il ne s’agit pas d’un accident. Déterminés à prouver que Murillo a été assassiné, ils se lancent dans des investigations qui semblent mettre en cause le gouverneur de la province et son chef de cabinet...

 

Éditions Rivages

 

__________

 

« Avec ses rebondissements, sa folie baroque, son humour grinçant et sa chute inattendue, ce roman confirme de manière éclatante l'arrivée d'un grand auteur Latino-Américain. »

 

__________

17 octobre 2007

Le gros, le Français et la souris

de Raúl Argemi

 

Le gros, le Français et la souris de Raúl Argemi
(2005)

Un homme, Garcia, reçoit une lettre accompagnée d’une photo. Deux morceaux de papier qui le replongent tout à coup dans son passé…



Trois ans auparavant, Garcia, dit le Gros, rencontre par hasard un ancien acolyte : le Français. Tous deux ont partagé autrefois la noirceur d’une cellule de prison. Garcia est rentré dans le droit chemin en devenant réceptionniste, autrement dit sous-fifre en costume vert. Petit pion invisible sur l’échiquier du vaste empire financier dirigé par Tony Capriano Müller, il s’emploie à perdre quotidiennement les parties de squash qui l’opposent au grand patron et satisfait ainsi régulièrement l’ego de ce dernier.

 

Le Français, anarchiste habité par une inextinguible violence à l’égard de la bourgeoisie, offre alors à Garcia l’opportunité de renouer avec son passé et d’échapper enfin à une existence minable et sans relief. À la clef : une revanche sociale et beaucoup d’argent. Le Français présente Garcia à son bras droit, Pérez la Souris. Cet ancien boxeur porte les séquelles physiques et mentales de ses exploits passés sur le ring et se dévoue corps et âme au Français.



Tous trois vont alors organiser le kidnapping d’Isabelle Capriano Müller, séduisante épouse du grand manitou. Méprisante mais néanmoins fascinante, sa beauté ne laisse pas Garcia indifférent. Dès lors, l’enlèvement de la jeune femme prend une tournure inattendue, riche en rebondissements. Isabelle, manipulatrice bien plus éprise de pouvoir que de son vieux mari, voit dans sa captivité l’occasion rêvée de se débarrasser de lui. Les bourreaux deviennent les complices de la victime et les doubles jeux s’instaurent de part et d’autre.

 

Garcia sera le jouet d’Isabelle et d’un certain José Vasquez Montalban (hommage explicite de l’auteur à l’un de ses célèbres pairs), commissaire retraité au service exclusif de Müller. Le Gros, pris au centre de cet imbroglio, voit le piège se refermer lentement sur lui…

 

Éditions Rivages

 

__________

 

« Dans la plus pure tradition du roman noir, ce récit puise son originalité dans une narration à la première personne proche de la confession.  Garcia nous raconte l'histoire qui a fait basculer sa vie dans le chaos en commençant par la scène finale.  On refait le chemin à l'envers pour découvrir les rouages sordides, mais parfois férocement drôles, d'une machination vouée à la perte d'un héros décalé, initié ou machiavélique presque malgré lui, et qui se retrouve aux prises avec la touche finale de son destin. »   

 

__________

17 octobre 2007

Raul Argemi

Biographie

 

Raúl Argemi est né en 1946 à Plata, capitale de la province argentine de Buenos Aires. Sa carrière professionnelle passe d'abord par les arts scéniques avant de passer à la littérature, comme auteur et directeur théâtral.

 

Au début des années 70, il participe à la lutte armée en Argentine, il vit dans la clandestinité jusqu'à son arrestation en 1974. Il passe toute la dictature du gouvernement argentin derrière les barreaux, il recouvre la liberté en 1984.

 

Il entame alors une carrière de journaliste à Buenos Aires, où il est directeur du journal "Claves" et il collabore à "l'Edition Cono Sur" du "Monde Diplomatique". En 1986, il part pour la Patagonie où il travaille dans la presse régionale et commence à penser à l'écriture de romans, dont la toile de fond serait cette magnifique région australe. Il s'installe définitivement à Barcelone en 2000 et là, commence véritablement sa carrière d'écrivain avec la publication des romans déjà élaborés pendant son séjour en Patagonie.

 

Il reçoit nombre de récompenses: en 2002, le Prix "Felipe Trigo", en Espagne pour "Los muertos siempre pierden los zapatos", traduit en français sous le titre Les morts perdent toujours leurs chaussures. En 2003, le "Prix International argentin Luis Berenguer" pour le roman "Penultimo nombre de guerra", ainsi que le prix "Dashiell Hammet" pour le même ouvrage, puis le prix "Francisco Garcia Pavon" pour "Patagonia Chu-chu" et enfin en 2006 le prix  "Tigre Juan" pour son dernier roman "Siempre la misma musica".

 

Désormais traduit en anglais, italien, allemand, néerlandais et... en français, les Éditions Rivages nous permettent enfin de découvrir un auteur talentueux dans le genre du roman noir argentin.

 

(Sources: Wikipedia / europolar.eu )

 

Elleon

 

__________

 

Romans

 

  1. A tombeau ouvert (Éd. Rivages - 2019)
  2. Le gros, le Français et la souris (Éd. Rivages - 2005)
  3. Les morts perdent toujours leurs chaussures (Éd. Rivages - 2007)
  4. Patagonia tchou-tchou (Éd. Rivages - 2010)
  5. Ton avant-dernier nom de guerre (Éd. Rivages - 2013)

 

17 octobre 2007

Une femme exemplaire

de Lisa Appignanesi

 

Une femme exemplaire de Lisa Appignanesi
(1998)

Trompeuses apparences ! 

 

Tout semble opposer Maria et Béatrice, deux amies d'enfance. Romancière célèbre mais fragilisée par la mort de son amant, Maria s'est exilée à Paris. Béatrice, elle, affiche une sérénité comblée, ne laissant toutefois rien transparaître de son existence. Chacune se glisse dans la peau de l'autre avec le désir de lui ressembler.

 

C'est autour de Paul, que se catalysent les désirs secrets de chacune d'elles. Époux de Béatrice, ce brillant avocat engage Maria pour enquêter sur les femmes criminelles.  Coïncidence, hasard ?  Ces trois êtres si proches vont être impliqués dans le même drame...

 

Pour être elle-même, Béatrice devra s'affranchir du passé.  Maria ne saurait se dérober à son penchant pour Paul.  Mais lui, ne joue-t-il pas un double jeu ? 

 

"La vraie vie est souvent celle qu'on ne vit pas..."

 

Éditions Belfond

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