Arthur Abdel Simpson doit à tout prix obtenir un passeport britannique.
Mais ses antécédents et ses présentes activités dans le film pornographique ne le recommandent pas au consul de Sa Très Gracieuse Majesté. L'étape suivante: un faux passeport très coûteux.
C'est ainsi qu'Arthur Simpson se retrouve officier mercenaire, au coeur d'une opération capitale...
Paul Firman, est un homme traqué. Il n'a pourtant rien d'un dangereux gangster.
Ce serait plutôt, comme l'a surnommé son adversaire le plus acharné, Frits Buhler Krom, un criminel compétent: expert de l'évasion fiscale, fraudeur de génie, qui, grâce à une parfaite connaissance des législations et du droit des sociétés, n'a pas son pareil pour « blanchir » l'argent.
Réfugié dans la paisible villa Esmeralda, il est contraint de s'expliquer devant Krom et ses acolytes. Ces derniers s'y rendent, bien décidés à faire toute la lumière sur les « affaires » auxquelles Firman se trouve mêlé.
En Malaisie, dans les années 50, le secrétaire indien d'un planteur de caoutchouc découvre une cargaison d'armes provenant de Chine et destinées à un groupe révolutionnaire en lutte contre le pouvoir britannique.
Les hommes auxquels ces fusils et ces munitions appartenaient viennent d'être tués par des soldats malais, placés sous commandement britannique.
Comment s'emparer des armes sans attirer l'attention des forces gouvernementales, ni celle des villageois, qui alerteraient la guérilla ? Et comment, surtout, écouler la cargaison ?
Éditions Points
🏅 Prix Mystère de la critique/roman étranger, 1979
En 1939, au plus fort de sa gloire littéraire, il fallut un certain courage à l'auteur du MASQUE DE DIMITRIOS pour écrire que la véritable Allemagne n'était pas le Troisième Reich mais vivait à travers la lutte des Allemands antinazis, résistants de la première heure.
Dimitrios Makropoulos a eu presque toutes les polices d'Europe à ses trousses. Aussi est-ce avec satisfaction que le colonel Haki montre à Charles Latimer le cadavre qui repose en sûreté à la morgue d'Istanbul.
Latimer, auteur de romans policiers à succès, est justement à la recherche d'un sujet. Cela serait fascinant, pense-t-il, de reconstituer la carrière criminelle de Dimitrios.
Mais, l'écrivain ne tarde pas à découvrir que sa tentative pour voir derrière le masque de Dimitrios pourrait être dangereuse, sinon fatale...
Éditions Points
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"Pionnier du thriller anglais, précurseur de John Le Carré, salué par Hitchcock et Welles, Eric Ambler porte un regard vertigineux, à bien des égards prophétique, sur la manière dont l'argent fait tourner le monde."
Dans un hôtel d'Istanbul, un tueur tente d'abattre un citoyen britannique. Graham s'en tire avec une balle dans la main.
Nous sommes en janvier 1940, et les autorités turques, alliées de l'Angleterre, ont tout intérêt à rapatrier sain et sauf cet ingénieur expert en artillerie navale.
Le "Sestri Levante", un petit cargo italien qui assure la liaison entre Istanbul et Gênes, semble le moyen de transport le plus approprié, c'est-à-dire le plus sûr. L'identité de ses neufs passagers a été soigneusement vérifiée.
Pourtant, quelqu'un est passé à travers les mailles du filet, et, à bord, veille à ce que Graham n'arrive pas vivant à destination...
Les affaires d'héritages compliquées ouvrent parfois des perspectives insoupçonnées.
Lorsque le sergent Franz Schirmer déserte après la bataille d'Eylau et juge plus prudent de changer de nom, il est loin d'imaginer les tracas qui résulteront de sa décision, un siècle plus tard, et à plus de quatre mille kilomètres de distance, pour d'éminents avocats de Philadelphie.
C'est au jeune et sémillant George Carey qu'incombe la tâche délicate de trouver un héritier à la fortune d'Amelia Schneider Johnson - quelques quatre millions de dollars en valeurs, conservés sous son lit, et pas de testament !
Et le voilà débarquant en Europe, sillonnant l'Allemagne, la Suisse, la Grèce au lendemain de la guerre civile, assisté dans sa quête d'une certaine Maria Kolin, interprète aussi compétente que redoutable: son goût immodéré pour le cognac n'a d'égal que sa haine pour les Allemands.
Un couple bien mal assorti, en vérité, et qui n'a qu'une chance infime de toucher au but.
Une petite annonce dans un journal de Londres : « On demande pour l'Italie, ingénieur très expérimenté et parlant l'italien. Beaux émoluments etc., etc. »
Et Nicky Marlow, ingénieur anglais, mord à l'hameçon. Dès son arrivée à Milan, il commence à trouver que beaucoup de gens, tous de nationalité différente, s'intéressent aux papiers de son prédécesseur assassiné dans la brume.
Un soir, à l'Opéra, une femme d'une beauté frappante passe…
Éditions Rivages
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"Écrit en 1938, ce roman pose avec acuité la question de la responsabilité individuelle face aux convulsions de l'Histoire. "
Que peuvent avoir en commun l'éminent physicien Henry Barstow et un personnage aussi trouble que Simon Groon qui travaille pour l'une des plus grandes sociétés productrices d'armes ?
Et comment la tension nerveuse et le surmenage ont-ils amené ce paisible professeur à devenir un redoutable agent secret ?
La réponse à ces questions va se jouer dans les bas-fonds sordides d'Europe orientale, là où l'espionnage, l'instabilité gouvernementale et les mouvements révolutionnaires font souvent bon ménage.
Quant au professeur Barstow, à la frontière de la raison et de la folie, il découvrira en lui des talents inattendus en matière de violence et de duplicité.
Un réfugié, professeur de langues vivantes, passe ses vacances sur la Côte d'Azur et s'adonne à une passion inoffensive: la photographie.
Or, la police lui confisque un film sur lequel figurent - sous sommes en 1938 - des sites militaires interdits. Par mégarde, Vadassy a échangé son appareil contre celui d'un espion qui habite la même pension de famille. Les termes d'un curieux marché lui sont alors imposés: il sera expulsé s'il n'aide pas à démasquer le vrai coupable.
Mais notre héros n'a guère la vocation d'un agent de renseignements. Après avoir suivi puis abandonné plusieurs pistes, accumulé gaffe sur gaffe, parviendra-t-il à son but ?
Une femme, Lucia Bernardi, devient soudain célèbre. Tout le monde la recherche. La police, qui a besoin d'un suspect pour un meurtre. Les journalistes, en quête d'un article.
Et plusieurs autres parties, inconnues mais inquiétantes, désirant récupérer les documents qu'elle a trouvés sur le cadavre d'un Irakien réfugié en Suisse, le colonel Arbil. Par chance, c'est le reporter Piet Maas qui retrouve la jeune femme avant les autres.
Et Lucia décide de se servir de lui pour vendre les documents à sa place et... prendre les risques.
Deux hommes se rencontrent sur le vapeur entre Evian et Vevey: les colonels Jost et Brand, chefs des services de renseignements de leurs Etats respectifs. Ils s'ennuient, mais surtout ils se sentent humiliés, au sein du comité de défense de l'OTAN, par les représentants d'une grande puissance.
À partir d'un hebdomadaire à scandales politiques et militaires, Intercom., l'idée leur vient de réaliser une monumentale escroquerie.
Mais ce serait sans compter avec les autorités helvétiques qui, fortes de la neutralité de leur pays, refusent d'admettre une réalité: Genève est une plaque tournante de l'espionnage. La plus importante qui existe.
Kenton, journaliste anglais free-lance, spécialiste de la politique européenne, sillonne l'Europe centrale à la recherche d'informations à monnayer. Un soir, dans le train de Linz, un curieux personnage lui propose un marché: veiller sur une enveloppe en échange d'un coquet magot.
Mais lorsque le personnage est assassiné, Kenton se retrouve pris dans un affrontement sans merci entre une famille d'espions russes, le gang d'un propagandiste roumain et le grand capital londonien.
Dans le lourd climat de la fin des années trente, l'Europe centrale est le théâtre d'une vaste partie d'échecs dont un enjeu essentiel est... le pétrole. Qui parviendra à installer en Roumanie un gouvernement à sa solde ?
Qui mettra le premier la main sur la précieuse ressource énergétique ?
Éditions Rivages
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" Seul inédit en français d'un maître du thriller (...) ce roman tout en finesse montre la parfaite lucidité d'Ambler sur la véritable nature du fascisme. Son regard sans concession sur les moyens auxquels certains n'hésitent pas à recourir dès qu'il s'agit de pétrole fait, à soixante-dix ans de distance, un terrible clin d'oeil à notre époque"