Un père fort comme un Turc, obstiné comme un mulet rouge. Une mère ravissante, gâtée, frivole, qui ne peut se passer de son litre de whisky. Un fils sournois et secret. Une belle-fille belle-panthère, naguère femme nue dans une boîte de nuit, aujourd'hui très effrayée des agissements du gangster qui fut son amant...
Un « ami de la famille » excédé, harassé, houspillé par chacun et perpétuellement dégoûté par les excentricités lassantes de la tribu... Le cercle de famille Callahan pousse souvent de grands cris, mais n'applaudit guère !
Un cochon n'y trouverait pas ses petits ! Y a des gros bonnets qui travaillent du bonnet, des sous-fifres qui se tirent dans les pattes, des belles amazones qui s'entre-dévorent, des mines qui sautent, des matraques qui sifflent, des grenades qui volent.
Shannon est, d'abord, quelque peu dépassé par les événements: va donc savoir, qui, dans cette ville en délire, est allié ou ennemi, amoureux ou traître ! Peut-être le jeu de toutes ces passions contraires se résout-il en un vaste double-jeu ?
- Vous vous rendez compte du pétrin dans lequel je me trouve ? Si seulement j'avais le temps d'y faire un saut...
Mais Edouard Callahan, gros politicien, administrateur d'une importante compagnie pétrolière, n'a jamais le temps de faire un saut où que ce soit. C'est William Rye, son homme de confiance, qui s'appuie toutes les corvées, et elles sont de taille.
Malgré son entraînement, Rye, qui rêve d'une petite vie tranquille avec celle qu'il aime, sur une île déserte, loin des grands de ce monde, se trouve dépassé par les roueries de la jeune Carmelita.
Flicaille, prison, maîtres-chanteurs, poids lourds du Mexique, l'attendent tour à tour. Rye démêle l'écheveau, non sans difficultés, non sans se faire tabasser à ses moments perdus.
Éditions Gallimard
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"Roman policier et d'action, Ça sent le sapin est également un chef-d'oeuvre d'humour noir et une satire aiguë des moeurs politiques américaines."
Il aime les jambes bien tournées, les montres en or, les grandes brunes, les belles blondes et les steaks aux champignons avec une pointe d'ail. Il déteste les beuglants, les flics obèses, les déménagements et les coups de téléphone anonymes.
Cette grande perche de Reed Smith a le hic pour se tirer des situations les plus inextricables. Il faut dire que la brigade des stupéfiants à laquelle il appartient ne chôme guère. Mais, cette fois-ci, il lui faudra drôlement se décarcasser pour venir à bout du peu reluisant El Guadalupe.
La poule aux yeux d'or conduit à tombeau ouvert une somptueuse décapotable qui passe un peu trop fréquemment la frontière du Mexique. Smith, près de croire que cette Cadillac contient autre chose que les 54 kilos dynamiques et chatoyants qui tiennent le volant, la prend en chasse.
Avant de pouvoir mettre la main sur ce qu'elle transporte, Reed Smith connaîtra la malveillance d'El Guadalupe, se mesurera avec la troublante et perverse Juanita et échappera de justesse à l'incendie le plus spectaculaire qui ait jamais fait sortir de leurs lits les habitants de Los Gatos.
On joue gros jeu à San Gorgonio, Nevada, mais les banques n'y perdent jamais. Les notables de l'endroit, Cyrus Quinn, le bon apôtre, le maire, le juge, le chef de la police ont un talent tout particulier pour fermer les yeux au bon moment. Les gêneurs sont liquidés et leurs cadavres escamotés à un rythme inquiétant.
Rex McBride est chargé de déloger de leur fromages les rats qui s'y sont installés. Leigh Vaughan, rouquine incendiaire, lui donne du fil à retordre. Mais dans ce joli fromage se cache un os, un os de taille. Qui s'y cassera les dents, de McBride ou des rats trop voraces ?
Cette femme, il la connaissait par coeur, comme une maîtresse follement aimée. Il la suivait partout, fidèle, discret, comme un amant transi. Mais voilà, il n'était pas son amant.
Et il ne l'aimait pas.
S'il la suivait, c'était pour apprendre un petit détail la concernant, qu'il ignorait encore: avait-elle ou non été la complice de Thornton, l'escroc ?
Rex McBride donnerait beaucoup pour le savoir. Il va d'ailleurs avoir à risquer gros avant de démasquer l'auteur des meurtres qui jalonnent son chemin.
Coups de téléphone, coups de poings, coups de feu, coups montés, coups de théâtre: l'aventure démarre sur les champignons des roues, prend de la vitesse, brûle les feux rouges, défonce les portes, dévaste les dancings, bouleverses les grands hôtels, kidnappe les jeunes filles, brouille les familles, déboulonne les hommes en place... et assure le triomphe de Rex McBride.
Cette croisière sur le Pacifique n'a, en effet, rien de pacifique. Et quand détente il y a, devant la majesté de l'océan, c'est une détente de pistolet automatique.
Dédaignant les jeux du bord, les passagers ont opté pour le jeu de massacre. Et les passagères pour celui de la main chaude.
Embarqué sur cette galère pour des raisons très précises, McBride s'interroge sur ses étranges compagnons: requins, maquereaux, méduses ?
À partir de 1935, il publie ses premières nouvelles, principalement des intrigues policières, mais également une poignée de nouvelles westerns, dans des "pulps", dont "Black Mask", "Argosy", "Dime Detective", "Clues DetectiveStories" et d'autres.
Il commence à écrire des romans, dont les deux premiers "Sabotage" (Après moi le déluge) et "And Sudden Death" (Croisière sur les nerfs), publiés en 1940. Il y crée le détective privé « REX McBRIDE » qui apparaît dès 1938 dans quelques nouvelles. La série compte sept romans (dont 6 traduits en France aux Éditions Gallimard de 1951 à1953) qui rappellent par leurs intrigues les récits de Dashiell Hammett ayant pour héros le "Continental Op" mais diffusant une idéologie et des valeurs beaucoup plus conservatrices. Il signe encore 3 romans sans héros particulier, dont "Le prix du crime" chez Albin Michel ("What price murder" - 1942) et "la poule aux yeux d'or" ("Contraband ou Borderline Cases" publié en 1950 chez Gallimard, roman achevé par Robert Leslie Bellem.
Sous la signature de John Spain, Cleve Franklin Adams publie également deux romans au début des années 1940, dont le héros est Bill Rye, ainsi qu'un troisième non seriel, "The evil star - 1944" ("Disons qu’elle a tué" - Éd. du Grenier à sel - 1947)
"The vice Czar murders",( L’Arme à gauche ) signé aux États-Unis Franklin Charles, pseudonyme commun à Adams et à Robert Leslie Bellem, paraît en France sous la signature Cleve F. Adams.
Il a aussi été brièvement scénariste, notamment sur " Le port de l'angoisse" ("To have and have not" - 1944) de Howard Hawks.
"J'ai lâché le volant une fraction de seconde seulement. Juré Je ne l'ai pas fait exprès. Pas que je m'en sois voulu, de toute manière. J'étais plutôt indifférente. Sauf que ça allait m'occasionner davantage de problèmes. Je l'ai senti à l'instant où ma voiture a fait une embardée vers la droite. Vers ce piéton qui ne m'a jamais vue venir. Non mais, que fabriquait-il là, aussi, en plein milieu de la nuit ?"
"J'ai pourtant tenté de freiner. Sans succès. J'aurais dû faire changer les freins il y avait un moment, déjà. Mais j'avais manqué de temps pour m'en charger..."
"Lorsque je me suis enfin arrêtée, je savais que le corps ne se trouvait plus à l'avant du véhicule, qu'il avait glissé entre mes roues. Assez difficile d'aller le repêcher. C'est pourquoi j'ai décidé d'appuyer encore un peu sur l'accélérateur."
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Ils ne se connaissaient pas...
Ils ont tous répondu à la même annonce...
Une compagnie pharmaceutique.
Des cobayes.
Des effets secondaires insoupçonnés.
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(2014)
Étude clinique
Les laboratoires AlphaLAB sont présentement à la recherche de participants atteints de troubles anxieux ou de dépendance(s) pour une étude clinique. Les candidats doivent être âgés de 18 à 30 ans. Indemnité compensatoire pouvant aller jusqu'à 8 000 $.
Communiquer avec nous pour vous inscrire à nos études cliniques: AlphaLab.com\participants...
Sujet B37-WESA925623
Candidate accepter (78%): Anita Wes.
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Poids à perdre: huit foutues livres.
Méthodes utilisées pour y parvenir: faire de l'exercice de façon saine ? Manger santé ? Non...
Suer à grosses gouttes avec un sac-poubelle sur le dos, ne rien avaler de la journée et, surtout, vomir.
Ç'a toujours été la solution la plus efficace. Mais mon chum Manu commençait à en avoir assez de mon petit manège. Et moi aussi, d'ailleurs. Il y a quelques semaines, j'ai trouvé un moyen de ne plus m'enfoncer deux doigts dans la gorge dès que je bouffe la moindre calorie.
Une étude clinique qui annonçait plusieurs effets secondaires possibles. Dont un, parfait pour moi: perte de poids. J'ai sauté sur le téléphone et, depuis ce temps, je reçois des injections qui doivent soi-disant me guérir de mon anxiété. Je suis moins stressée, c'est vrai. Toutefois, mon esprit commence à s'embrouiller. J'ai parfois des trous de mémoire. Faut que j'en parle au doc. Et mon appétit change. Je mangerais bien un steak saignant, là, maintenant ! Mais je me moque un peu de tout ça, au fond, puisque je maigris à vue d'oeil...
Marilou Addison est née dans la région de Montréal (Québec) en mai 1979. Fille d'un père enseignant le français et d'une mère écrivaine, elle grandit à Montréal.
Elle détient un diplôme en Littérature de l'Université de Montréal. Après avoir été commis de bibliothèque, attachée de presse et coordonnatrice du "Prix Cécile Gagnon", elle se lance dans l'écriture d'ouvrages de Littérature d'enfance et de jeunesse, qui appartiennent souvent au genre horreur ou fantastique.
Mais elle a quand même trouvé le temps d'écrire deux romans pour adultes, publiés en France aux Éditions de Mortagne.
Tandis que les festivités de Noël battent leur plein, un cadavre est retrouvé près d'un bassin minier de Noorö, l'île la plus au nord de l'archipel du Doggerland. Ce qui ressemble au premier abord à un accident se révèle être un meurtre savamment dissimulé.
Heureuse d'avoir une bonne raison d'échapper à des fêtes de famille déprimantes, l'inspectrice Karen Eiken Hornby se lance dans l'enquête.
La veille du Nouvel An, un autre crime est commis, cette fois en lien avec la distillerie de whisky locale. Les choses se compliquent lorsque Karen prend conscience que ses proches semblent en savoir plus qu'il ne le faudrait sur les deux affaires.
Des secrets de familles, dans une nature toute-puissante. "La Part de l'ange" se savoure comme un bon whisky.
(2019)Dans les brumes du Doggerland, ces îles que menace l'océan,personne n'est tout à fait innocent...
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C'est le lendemain de la grande fête de l'huître à Heimö, l'île principale du Doggerland. L'inspectrice Karen Eiken Hornby se réveille dans une chambre d'hôtel avec une gueule de bois légendaire, et, à son plus grand regret, au côté de son chef, avec qui les relations ne sont pas au beau fixe.
Au même moment, une femme est découverte assassinée. Karen est chargée de l'enquête, qui se révèle on ne pleut plus délicate quand elle découvre que son chef a été marié à la victime... S'il est, à ce titre, le premier suspect, hors de question pour l'inspectrice de révéler, pour l'innocenter, cette nuit passée avec lui.
Il lui faudra alors agir vite et avec précaution, au risque de déchirer cette petite communauté en apparence si unie.