M vit dans la maison familiale avec ses frères J et K, et travaille pour la Ville. Sa mission : faire respecter les règlements municipaux. Un travail que M effectue avec rigueur et professionnalisme.
Sa vie s’écoule, régulière comme une horloge, jusqu’au jour où, enquêtant sur une vente de garage probablement illégale, M tombe sur un canapé Chesterfield rouge, abandonné dans un fossé. Et dans ce Chesterfield rouge, M trouve un soulier. Et dans ce soulier, un pied coupé.
La carrière d'un faussaire n'est pas de tout repos. Surtout quand on boit à outrance, qu'on se drogue, qu'on couche avec sa soeur et qu'on héberge une très jeune Équatorienne qu'on dessine nue tous les matins.
Dans Lopez Lopez, il ne faut se fier à aucune apparence. Lucia et Martin ont bien l'air d'être frère et soeur. Le lecteur est donc surpris de les retrouver dans le même lit ou en balade dans le jardin du Retiro à Madrid, à comploter contre le beau-frère...
Martin est un artiste peintre. Mais pourquoi passe-t-il son temps à falsifier les oeuvres des autres ? Yanira, la jeune Équatorienne qui lui sert de modèle, est-elle vraiment la muse innocente qu'elle prétend être ?
Éditions Buchet-Chastel
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"Lopez Lopez, un polar délirant qui a pour toile de fond le marché de l'art madrilène, présente une savoureuse galerie de personnages où les détectives sont troubles, voir peu recommandables, et où les avocats sont accrocs à l'opium... Où revendre un tableau volé au marché noir peut se révéler très, très lucratif, ou peut conduire à la mort..."
Pànic Orfila est né à Londres d'une mère catalane et d'un père anglais.
Orphelin à huit ans, il est envoyé dans la province de Barcelone chez sa grand-tante Àngels, ancienne combattante anarchiste et femme à poigne. Celle-ci tâche de lui transmettre ses valeurs libertaires...
Douze ans plus tard, après quelques déboires amoureux, c'est un Pànic excentrique et peu ancré dans la réalité qui arrive à Barcelone pour étudier. Il y fait la connaissance d'un quatuor de dandys qu'il surnomme « les Vorticistes ».
Ceux-ci, sentant le besoin de reconnaissance du jeune homme, décident de l'inclure dans un mystérieux projet de révolution. Ils l'initieront à leur manière aux amphétamines et à la lutte clandestine...
Le jeune Gabriel est incarcéré au pénitencier El Sexto, au centre de Lima, dans le cadre de la répression des mouvements d’opposition étudiants. Là, il va rencontrer des représentants des partis politiques qui luttent contre le pouvoir despotique.
Il découvre les hiérarchies de la prison, où en fonction des étages se côtoient en haut les politiques, puis les droits communs et les délinquants sexuels, et enfin, au rez-de-chaussée, les clochards. Les politiques se divisent entre partisans de l’APRA (de gauche) et communistes, considérés comme “vendus à l’étranger”.
Sous la direction d’Estafilade les droits communs font régner leur loi, distribuent la drogue et forcent les homosexuels à la prostitution. Les maîtres de cet infra-monde s’affrontent à mort dans la lutte pour le pouvoir.
L’assassinat d’Estafilade déclenchera une répression brutale qui mettra à jour la totale malhonnêteté des autorités légales.
Éditions Métailié
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"Ce roman a été inspiré à l’auteur par son expérience de la prison politique en 1938. J. M. Arguedas avait manifesté en 1938 contre l’arrivée à Lima d’un représentant de Mussolini. Il définit El Sexto comme, à la fois, une école du vice et une école de la générosité."
Pour la fête nationale, sur la place du village, les Indiens des communautés de Puquio affrontent un taureau, à la dynamite, et se font la plupart du temps encorner.
Cette année-là, un préfet "progressiste" décide que la corrida sera moderne, à l’espagnole, avec un torero venu de Lima. Les Indiens, eux, vont ramener de la sierra un taureau mythique, le "Misitu".
Éditions Métailié
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J.M. Arguedas nous place au centre d’un conflit où s’affrontent les civilisations et les classes sociales, la ville et la sierra. Au-delà de l’argument, ce roman est remarquable par la création d’une langue où s’invente une syntaxe éclatée, mêlant quechuismes et mots espagnols pour une voix plurielle comme un choeur.
José Maria Arguedas est né en 1911 au Pérou. Anthropologue, universitaire et intellectuel militant, il était une des figures majeures du mouvement indigéniste latino-américain, un écrivain connu pour son engagement politique et ses prises de position.
En 1969 il se suicide d'une balle dans la tête dans les toilettes de l'université de Lima où il enseignait.
Alfred Malotrut, tueur en série et redoutable psychopathe, vient de s’évader de la prison de Fleury-Mérogis. Les enquêteurs du 36 quai des orfèvres sont sur les dents. Malgré les efforts déployés par le divisionnaire Roussel et son équipe, l’enquête piétine.
À peine évadé, le tueur récidive et assassine sauvagement trois nouvelles victimes dont Isabelle Blanche, témoin à charge à son procès. L’assassinat d’Isabelle Blanche, dont le témoignage avait permis à Robert Morinière l’arrestation de l’évadé en 1989, est un véritable traumatisme pour cet ex-policier. Le choc est total, ce passé sombre ressurgit.
Dès lors, le commandant Morinière réintègre la Crim’ pour se lancer dans la traque effrénée du fugitif dont il fait une affaire d’honneur à résoudre. Il le doit aux victimes.
Le commandant Morinière, officier de police judiciaire, au 36 quai des orfèvres à Paris, est appelé sur les lieux de la découverte d'un cadavre rue Bonaparte à Paris 6ème. Il s'agit du quatrième assassinat, commis par le même tueur en série.
Le commandant de police, enquêteur acharné, est déterminé à traquer et mettre hors d'état de nuire ce dangereux psychopathe. Il sait que pour parvenir à l'arrestation de ce monstre, il devra se plonger dans les arcanes les plus sordides des fondements des motivations psychologiques, à la limite extrême du monde humain. Il en fait une affaire d'honneur. Il le doit aux victimes.
Manuel Azuaga est né en 1963 en France. Durant 35 ans il exerce en qualité d'officier de police judiciaire et de directeur d'enquête, au sein de service spécialisés en police judiciaire.
Passionné de lettres depuis son enfance, il est normal qu'à la retraite il décide de changer de monde et d'explorer celui de l'écriture en signant un premier roman.
Comment dénicher la vérité dans tous ces mensonges ?
Pendant les extravagantes funérailles de son ami, Vasile se fait arrêter par la police et subit un AVC. Comme Vasile est dans le coma, son gendre, Arthur, devra bien malgré lui mener une enquête pour innocenter son beau-père.
Ce ne sera pas de tout repos. Sa femme est partie à l'étranger en lui laissant leurs trois jeunes marmots sur les bras auxquels s'ajoutent sans prévenir les quatre enfants de son ami, parti en voyage d'affaires. Il pourra cependant compter sur l'aide d'une nounou, ex-champion du lancer du marteau, et d'un détective privé des plus colorés...
Alors qu'Arthur doit faire face à toutes sortes de situations plus invraisemblables les unes que les autres, il découvrira tout un pan caché de l'histoire de la Roumanie des années 1950.
Au coeur de l'intrigue, des complots et des accusations de trafic de faux tableaux, de drogues et de faux billets. Vasile est-il innocent ? Sa fille Iulia, en l'occurrence la femme d'Arthur, est-elle impliquée ? A quoi rime cette mascarade ?
Éditions Robert Laffont
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"La question se pose tout au long de ce récit rocambolesque. Véritables antihéros, Arthur devra faire contre mauvaise fortune bon coeur et tout faire pour découvrir la vérité dans ce tissu de mensonges.
Avec humour et doigté, l'auteur enchaîne maints revirements plongeant à la fois Arthur dans le pétrin et le lecteur au coeur de l'histoire communiste roumaine. Ainsi, ce dernier se retrouve au sein d'un hilarant charivari, pour son plus grand plaisir !"
Après avoir démêlé les fils de l'héritage complexe de son oncle dans « Du rififi à Bucarest », Arthur se retrouve à nouveau embarqué dans une série d'aventures hilarantes et déconcertantes.
Né en Roumanie pendant le communisme, Arthur cherche en effet à élucider désormais le mystère de ses origines tout en faisant face à des accusations d'assassinat. Vivant en France depuis toujours, il réside maintenant à Bucarest avec sa compagne Iulia.
Alors qu'il se prépare à devenir père, Arthur plonge dans une double enquête pour prouver son innocence et découvrir l'identité de son père. Ces investigations le mènent à explorer les périodes sombres de l'histoire de sa mère et de la Roumanie, tout en faisant équipe avec une équipe de détectives amateurs plutôt excentriques.
Entrez dans l'univers rocambolesque d'Arthur, trentenaire français catapulté à Bucarest à la suite du décès de son énigmatique oncle. Entre Héritage inattendu et accueil musclé, notre détective malgré lui se retrouve entraîné dans une aventure aussi complexe que loufoque.
Dans l'appartement généreusement légué, Arthur découvre un pan de vie de son oncle plus mystérieux qu'une partie de cache-cache avec un fantôme. De quiproquos en révélations étonnantes, suivez notre héros déboussolé, entouré de comparses aussi drôles et farfelus, dans une enquête historique où l'absurde côtoie l'inattendu.
Préparez-vous à rire, à être surpris et à vous laisser entraîner dans un tourbillon d'événements hilarants, car Arthur est bien décidé à percer les mystères de cet oncle pas comme les autres.
Sylvain Audet-Gainar est né en 1980. Il a fait des études de Lettres à Lyon, à Bucarest et à Strasbourg. Après avoir enseigné le français en Roumanie pendant de nombreuses années, il a traduit plusieurs polars roumains.