Altyn Tolobas
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Éraste Fandorine a eu un fils – dans les conditions mystérieuses dont on ne saura rien, provisoirement sans doute. Né en Angleterre, dont il a adopté la citoyenneté, Alexander Fandorin (à l’anglaise), devenu une sommité de la médecine, a été anobli pour services rendus et a lui-même engendré un fils, Nicholas.
Plus anglais que bien des Britanniques de longue lignée, le dernier hérite de la fortune et du titre paternels à la mort (accidentelle) de son géniteur. Bien que ce dernier ait toujours mis son fils en garde au sujet de leur pays d’origine, et surtout de leurs habitants (qu’il désignait du terme méprisant de « nouveaux Russes » longtemps avant que cette expression devienne à la mode), Nicholas se sent profondément attiré par la Russie, dont il maîtrise la langue à la perfection sans jamais y avoir mis les pieds (pas plus que son défunt père, d’ailleurs).
Historien de formation mais peu attiré – et trop peu doué – pour entreprendre une carrière universitaire, il décide de s’intéresser à certains secrets de sa famille. Il s’attache en particulier à un antique parchemin remontant au 17ème siècle, ou plus précisément à la moitié de parchemin dont il dispose, ramené de Russie par sa grand-mère, avec quelques rares biens précieux, au moment de l’exil de cette dernière.
C’est dit: il va aller chercher la seconde moitié du document dans le berceau de sa famille: la Russie. Sur les traces du fondateur de la lignée, un certain Cornelius Von Dorn, mercenaire allemand du 17ème siècle…
Éditions Presses de la Cité