Le couronnement
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Enlevé ! Le petit prince Mikhaïl, fils du grand-duc Guéorgui Alexandrovitch, propre cousin du tsar Nicolas II dont le sacre doit être célébré dans sept jours à Moscou, est enlevé en plein jour, dans les jardins de l'Ermitage !
L'affaire est scandaleuse, mais elle promet de l'être plus encore si l'empereur refuse de se soumettre aux exigences du mystérieux docteur Lind, auteur du rapt: celui-ci réclame, en guise de rançon le fameux "Orlov", diamant d'une grosseur prodigieuse qui orne le sceptre impérial, faute de quoi l'enfant sera exécuté et son cadavre dépecé exposé aux yeux du peuple moscovite et des ambassadeurs étrangers conviés aux fêtes du couronnement.
Ce coup porté à la dynastie impériale menace, de fait, les fondements de l'État. Un État déjà bien chancelant, miné par la médiocrité et l'égoïsme de ses représentants, autant que par les signes avant-coureurs de profonds bouleversements perceptibles à tous les étages de la société russe, depuis les milieux de la pègre jusqu'aux plus hautes sphères de l'aristocratie.
Pour se tirer d'affaire, le pouvoir n'a d'autre ressources que de s'en remettre au dévouement de serviteurs, comme Afanassi Stépanovitch, le fidèle et très stylé majordome du grand-duc, d'étrangers, comme la charmante Française, Mlle Decliq, gouvernante du prince, ou de réprouvés, comme l'ex-conseiller d'État Fandorine, de retour d'Amérique, que le gouverneur de Moscou poursuit encore et toujours de son inimitié.
Sauver l'enfant, sauver le trône - telle est la double mission que Fandorine, secondé par son serviteur japonais Massa, s'est juré de mener à bien.
Une enquête en forme de course contre la montre, qui mènera le lecteur des bas-fonds moscovites jusqu'aux alcôves de la haute société, en passant par les offices des palais, les chambres de valets, les appartements impériaux et les cercles homosexuels que certains hauts dignitaires n'ont pas peur de fréquenter.
Éditions Presses de la Cité
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Une enquête dont le dénouement cruel semble annoncer la fin d'un monde.
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