Pélagie et le bouledogue blanc
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Rousse, myope – elle porte des lunettes –, d’une maladresse chronique, Pélagie est une jeune nonne orthodoxe à l’esprit particulièrement acéré. Ce qui n’a pas échappé à son supérieur hiérarchique, l’archevêque Sviatoslav : celui-ci n’hésite jamais à faire appel à ses services lorsque les autorités de la province russe où il exerce son magistère le sollicitent pour résoudre des affaires particulièrement épineuses.
Pélagie quitte alors – de plus ou moins bonne grâce – le couvent qui l’abrite – abandonne son cher tricot et la vie contemplative pour aller mener l’enquête sur le terrain. C’est ce qui se produit lorsqu’on se retrouve dans la cour du manoir d’une riche famille noble le cadavre d’un superbe bouledogue blanc, orgueil de la matriarche, fruit d’une longue et patiente sélection.
Ce n’est pourtant là que le premier incident d’une série qui menace d’être longue – mettant en jeu un trésor volé, des femmes trahies, de jeunes roués prêts à toutes les vilenies – si Pélagie n’y met pas le holà. Ce qu’elle parviendra à faire grâce à ses capacités d’analyse et de déduction dignes d’un Sherlock Holmes, non sans que quelques cadavres supplémentaires – de chiens, mais aussi d’humains – aient parsemé son enquête.
La première apparition d’une « superwoman » complètement atypique, originale, d’un exotisme sans limites.
Éditions Presses de la Cité