La mort des bois
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Au cours d'un voyage en Irlande, Élise échappe de peu à un attentat. Son ami Benoît lui n'a pas cette chance. Depuis, Élise vit dans un fauteuil roulant, muette, aveugle et tétraplégique. Yvette, sa dame de compagnie, lui donne à manger, la lave, la promène, essaye d'occuper ses journées.
Pour autant Élise n'est pas sourde et ce qu'une petite fille lui confie dans le creux de l'oreille, sur le parking d'un grand magasin, la sort de la banalité quotidienne. Elle pense que Virginie, sept ans, affabule et lui raconte un conte morbide. Pourtant elle est bien obligée de se rendre à l'évidence, Virginie ne lui a pas menti.
Des enfants ont été enlevés, mutilés puis assassinés. Virginie est même au courant d'un nouveau meurtre que la police découvre peu après. La petite fille posséderait-elle un don de voyance ou aurait-elle assisté à ce crime ? Élise fait la connaissance des parents de Virginie et apprend que leur fils a subi le même sort quelques mois auparavant. Élise se sent bientôt en danger. Quelqu'un la persécute avec des aiguilles puis elle échappe de peu à la noyade.
Elle sent planer autour d'elle une aura de maléfice, d'angoisse, d'inquiétude. Si elle ne peut bouger, si elle ne voit rien, si elle ne peut communiquer normalement, ses petites cellules grises ne sont pas diminuées pour autant et son esprit travaille activement.
Elle se doit de démasquer l'assassin avant qu'il ne récidive et surtout s'attaque à elle.
(la suite dans LA MORT DES NEIGES)
Éditions Points
🏅 Grand Prix de Littérature policière, 1997