Philippe BOUIN

Biographie

Philippe Bouin est né à Ixelles, Belgique en 1949, de parents français, originaires de Calais. Après avoir été formé à la "Marketing School" de Genève, à HEC, au CNAM, et dans d’autres écoles (eg, INA), il est ingénieur d’Affaires, informaticien, mais surtout spécialiste en Marketing, Communication, prévisions économiques. Il devient concepteur-rédacteur de campagnes publicitaires, producteur-scénariste de plusieurs films à caractère scientifique et technologique, auteur d’ouvrages édités par Hewlett-Packard sur le Marketing, la Promotion et la Communication « industrielle ».

Mais pendant quelques 40 années, il écrit des romans, des pièces, (depuis le cours élémentaire - affirme-t-il - avec une prédilection pour l'Histoire), par pur plaisir,  sans jamais oser les proposer à un éditeur. À 50 ans, il se décide quitte son emploi dans lequel << il s'ennuie >> pour se lancer dans une nouvelle aventure, celle d'écrivain à temps complet, un peu poussé par son épouse qui trouve que ses écrits mériteraient vraiment d'être publiés. C'est d'ailleurs elle-même qui, en 1999, prend l'initiative de proposer un de ses manuscrits à un éditeur...

Les Éditions Viviane Hamy publient son premier roman en avril 2000, Les Croix de paille, lauréat du "Prix Océanes", roman policier historique, qui met en scène le personnage de Dieudonné Danglet << Beau, jeune, ambitieux, brillant, auréolé du mystère de ses origines, le destin de Dieudonné Danglet bascule le jour où il rencontre Nicolas de La Reynie, le premier lieutenant de police de Paris, directement nommé par Louis XIV. Séduit par son impertinence, sa culture, son intelligence, La Reynie en fait son éminence grise, son agent secret, son homme invisible >>.  La série compte 3 opus entre 2000 et 2002, mais Philippe Bouin affirme - affirmait en 2007 - que son héros << n'était qu'en sommeil >> ; traduites dans plusieurs pays, les aventures de Dieudonné Danglet ont reçu l'éloge unanime de la critique, un succès qui n'a fait qu'encourager l'auteur dans sa nouvelle voie.

En mai 2000, paraît dans la foulée du premier "Danglet", Implacables vendanges, qui reçoit le "Prix Métiers et Culture", dans lequel on découvre Soeur Blandine, 35 ans, religieuse atypique et désopilante qui mène l'enquête. << Infirmière la journée, elle est la seule à connaître parfaitement les petites histoires de chacun, les rivalités de voisinage. Personnage haut en couleur, elle sillonne "à fond la caisse" les routes du Beaujolais dans sa "Titine", la 4L qui fait du 60 km à l'heure, pour "piquer les fesses" et découvrir la vérité. >> Mais cette recherche de la vérité, Blandine l'a depuis bien avant sa vocation religieuse, puisqu'elle était inspectrice de police au Quai des Orfèvres. La série compte 5 opus parus entre 2000 et 2007, chez divers éditeurs avec des intrigues, des personnages ancrés dans le Lyonnais, la Bourgogne, que connaît bien l'auteur puisqu'il s'est installé dans cette région avec sa famille quand il a décidé de changer de vie.

Outre les séries Dieudonné Danglet et Soeur Blandine, il écrit aussi des thrillers, Stone en 2002, en est le premier, un thriller métaphysique, (une aventure éditoriale qui laisse encore un goût amer à l'auteur : cf. son commentaire plus bas); Mister Conscience suit en 2006, puis des romans plus noirs, dont Comptine en plomb en 2008, basé en partie sur les souvenirs de << son enfance brisée, de ses révoltes de gosse, de son rejet d'une société "établie" pour qui l'identité prime et confisque toute liberté de penser...>>, mais des souvenirs qui l'ont aidé, malgré tout à se forger << une formidable envie de vivre, d'aimer, de rire...>>, même s'il ne peut pardonner. Ce roman remporte le "Prix Polar du Festival de Cognac" - 2008.

Il entreprend à partir de 2013, une nouvelle série policière plus légère, Les enquêtes d'Archibald Sirauton, << série beaujolaise à haute teneur humoristique >>. Ce nouveau personnage, ancien magistrat, reconverti dans la viticulture en Bourgogne et devenu maire de Saint-Vincent-des-Vignes, est amené à enquêter sur diverses affaires criminelles menées rondement, agrémentées de situa­tions cocasses dans lesquelles l’humour caus­tique de l'auteur fait mouche... pour le plus grand plaisir de ses lecteurs. Les premiers opus sont publiés aux Presses de la Cité mais suite à quelques soucis de politique éditorialiste, il publie les deux derniers chez Amazon qui accueillent aussi le roman Encre brune en 2018.

En 2019, les lecteurs de Philippe Bouin découvre une nouvelle héroïne et... un nouvel éditeur ! Les Éditions Moissons Noires, du groupe Geste Éditions, qui publient Au nom du père et du crime, avec un nouveau personnage donc, celui de Charlotte Auduc, commandant de police, ancienne du RAID << fâchée avec la discrétion, les procédures et le langage châtié... >>, accompagnée partout par "La Chose" et son chien Rap... 

(Sources: Wikipedia /éditeurs / .encres-vagabondes. / .k-libre.fr / )

Elleon

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Elleon a retenu 

"... [ Rien ne peut plus me révolter que l'injustice. Pour la combattre, je suis prêt à bouffer du pain dur plutôt que de plier devant son arrogance..."]

[...]Je vois de loin ce qu'on nous cache, j'analyse de près ce qu'on nous dissimule. Et je l'écris, sans concession pour la bêtise, la haine et le mensonge, à ma manière, guidé par l'humour seul... Je décris ce que j'observe, je rapporte ce que j'entends. Ensuite, si au centre de mes romans, on trouve des gens hauts en couleur, c'est parce que la plus belle aventure est l'aventure humaine. Je n'invente rien, mes personnages existent ou ont quitté cette terre [...] 

[... Parce que j'aime aller d'un genre à l'autre,  d'aucuns, très gentiment, me qualifient "d'auteur atypique". Les autres se taisent désorientés. Il est vrai que ça rassure de mettre des étiquettes. Désolé si je suis réticent à la colle. Et mon obstination s'empire puisque maintenant j'écris des thrillers. J'en demanderais pardon si je n'y prenais du plaisir. Et si je n'en donnais. ] Propos relevés -et soigneusement préservés par votre serviteur- sur ce site, hélas supprimé par l'auteur: http://www.savoirifaire.com/bouin.php.

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Résumés

1. Comptine en plomb (Éd. L'Archipel - 2008)
2. Encre brune (Éd. Amazon - 2018)
3. Mister Conscience (Éd. L'Archipel - 2006)
4. Natures mortes (Éd. L'Archipel - 2007)
5. Paraître à mort (Éd. L'Archipel - 2010)
6. Pars et ne dis rien (Éd. L'Archipel - 2012)
7. Stone - Le Cercle des initiés (Éd. Flammarion - 2002)
8. Va, brûle et me venge (Éd. L'Archipel - 2011)

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Série les enquêtes de Charlotte Auduc, commandante

1. Au nom du père et du crime (T-1)(Éd. Geste/Moissons Noires - 2019)
2. Huîtres et panier de crabes (T-2)(Éd. Geste - 2020)
3. Meurtres en cuisine (T-3)(Éd. Geste/Moissons Noires - 2022)

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Série Les enquêtes d'Archibald Sirauton

1. Le vignoble du Diable (T-1)(Éd. Presses de la Cité - 2013)
2. Les Chais des ambitieux (T-2)(Éd. Presses de la Cité - 2014)
3. L'Homme du paradis (T-3)(Éd. Presses de la Cité - 2015)
4. Mort d'un guide en vin trouble(T-4)(Éd. Amazon - 2018)
5. Un trésor encombrant (T-5)(Éd. Amazon - 2018)

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Série Les enquêtes de soeur Blandine

1. Implacables vendanges (T-1)(Éd. Viviane Hamy - 2000)
2. La gaga des Traboules (T-5)(Éd. L'Archipel - 2007)
3. La Saône assassinée (T-4)(Éd. Du Masque - 2004)
4. Les sorciers de la Dombes (T-2)(Éd. Viviane Hamy - 2001)
5. L'inconnue de l'écluse (T-3)(Éd. Du Masque - 2002)

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Série Les enquêtes de Dieudonné Danglet

1. La peste blonde (T-2)(Éd. Viviane Hamy - 2001)
2. Les Croix de paille (T-1)(Éd. Viviane Hamy - 2000)
3. L'enfant au masque (T-3)(Éd. Du Masque - 2003)

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Autres titres

1. Étranges nouvelles de Bourgogne
2. La République de Gus

Bonne lecture

Comments

[elleon]

Et autre communiqué de Mr Philippe Bouin



Par ailleurs, je vous informe que "La Saône assassinée", qui met en scène Soeur Blandine, roman dont j'ai récupéré les droits, est sorti en allemand ("Symphonie der Rache") le 14 juillet dernier, et sera disponible aux USA ("Revenge on the river") en octobre 2015, ainsi que dans tous les pays d'expression anglaise.

Dans ces deux langues, ce livre est ou sera proposé en poche (en bon papier), en audiobook et sur kindle, bien sûr, puisque j'ai signé avec Amazon, à-valoir à l'appui. Je ne suis donc pas devenu mon éditeur comme d'aucuns l'ont cru et écrit, j'ai été "recruté" en tant qu'auteur avec un contrat d'auteur.



Cordialement

[elleon]

Un communiqué de Mr Philippe Bouin, que nous tenons à partager ici... pour ses fans et... les autres ;-)





Parce qu’il est bon de dire les choses franchement avant qu’on ne les déforme





Le 11 juin dernier, Terres de France a fait paraître le troisième opus des enquêtes d’Archibald Sirauton : L’homme du paradis…



Certains, parmi vous, m’ont fait l’honneur de lui attribuer une bonne note.



Depuis le 13 juillet, le quatrième opus de la série, Mort d’un guide en vin trouble, est disponible chez Amazon en téléchargement.



Ce virage, qui n’a pas échappé aux offusqués, mérite une explication.



En 2012, Denis Bourgeois s’employait à lifter la collection Terres de France. C’est pourquoi je l’ai rejoint avec pour projet huit romans des aventures d’Archibald Sirauton.



Denis a sorti les deux premiers et mis le troisième sur les rails, puis il est parti.



Aussi ai-je décidé de poursuivre l’aventure Sirauton seul. J’ai un lectorat, et un lectorat qui ne tient pas à patienter ad vitam aeternam pour retrouver Archibald et sa bande.

[Elleon]

Chère Elleon... Merci de faire suivre, j'ai perdu mon mot de passe... (ce pour le forum, où je -Elleon - l'ai copié-collé)



Trêve des confiseurs, trêve de promesses, je tiens les miennes : c'est sincèrement que je réitère mes compliments pour votre site. Fiches Auteurs est l'un de ceux que je préfère... d'ailleurs il est le seul où j'interviens.



Outre qu'il soit bien fichu - présentation superbe, grammaire visuelle de qualité -, ce que j'adore chez lui, c'est la spontanéité de vos lecteurs. Qu'ils aiment ou non un livre, qu'ils apprécient ou pas un auteur, ils l'écrivent simplement, nettement, précisément. Leurs avis sont clairs, sans recherches d'expressions dites "tendances". J'en vois trop qui, sous le couvert d'un anonymat bien pratique, balancent des vacheries gratuites... dans l'espoir de créer le buzz et de se faire connaître.



Et je ne parle pas des soi-disant critiques nouvellement distingué(e)s qui font des fautes à tous les mots... où, pire, passent lamentablement à côté des sujets (j'ai des noms !). Je m'empresse de préciser que ma réflexion est valable pour tous mes confrères et consoeurs. Votre site est donc l'un des rares à favoriser un dialogue entre auteurs et lecteurs. A l'instar d'un salon littéraire, on peut y communiquer quasiment en face à face.



Je ne regrette qu'une chose, c'est de ne pas m'y impliquer plus souvent. Surtout en ce moment où je fais front à plusieurs projets de romans, de série et de théâtre (voir mon site officiel, - http:// www.savoirifere.com/bouin.php - vous saurez tout.... ou presque).



Bravo encore, longue vie à Fiches Auteurs.

Et bonne année 2013 à toutes et à tous.



Cordialement,

Philippe Bouin

[BiblioPhil]

Tout d'abord, Monsieur, merci de vos confidences, je constate que le monde de l'édition n'échappe pas aux manipulations politico commerciales et cela ne m'étonne en rien.
Savoirifaire, c’est dans vos cordes.
Lefairesavoir c'est la triste obligation à laquelle sont contraints tous les artistes.
Je suis commerçant (nul n’est parfait) et, pour paraphraser Coluche, je sais que dans notre type de société "il suffirait que les gens achètent un livre pour qu'il se vende".
Les éditeurs n'échappent pas à cette loi inique et universelle, ils sont donc souvent tentés de formater les écrits pour qu'ils correspondent à ce qu'ils croient (ou espèrent) être les désirs de leurs futurs lecteurs.
Seulement, voilà . . . Les "décideurs" de tous poils confondent leurs propres intérêts avec les désirs des lecteurs (et la volonté des auteurs), c'est encore plus visible dans l'édition musicale qui devient de plus en plus médiocre.
Que dire des promotions bidons dans lesquelles des "chroniqueurs" incultes ne nous donnent leur avis qu'après avoir lu les critiques de la presse spécialisée?
N’y aurait-il plus qu'un seul avis? Celui des initiés et des intellectuels.
L'avis du pékin moyen, délivré (le plus possible) des références obligatoires ne serait pas un avis légitime ? N’aurions-nous plus le droit d’être iconoclaste ? N’aurions-nous plus le droit d’avoir un avis personnel ? N’aurions-nous plus le droit de vouloir lire la mouture exacte et autorisée par l’auteur d’un roman ?
Aujourd’hui tout est sacralisé, les spectateurs se sentent obligés à faire une standing ovation à tous propos, parce que c’est dans l’air du temps, ne pas faire de vagues, avoir des admirations communes, ne pas s’écarter du chemin que les »milieux autorisés » nous ont tracé.
On se lève pour Modiano, on se lève pour Notomb, pour Bukowski, on se lève pour les mémoires d’une miss météo ou pour les chansonnettes d’un pseudo artiste prétentieux et cynique pianotant avec peine sur un clavier trop grand pour lui.
Monsieur Bouin, je me ferai un plaisir de lire votre ouvrage et, bien que j’en doute, je me donnerai le droit, si j’en ai la conviction intime, d’en faire une mauvaise critique.
Même si . . . Même si le monde entier se lève et applaudit.

A vous lire.

Cordialement,

Bibliophil

[Bouin Philippe]

Bonjour ! C'est l'heure d'été, je profite de m'être levé plus tôt pour faire un tour sur la toile où je lis vos cemmentaires sur Stone. Que n'en ai-je fait sur mon site pour expulser ma rage ?! Ce roman a connu 1000 déboires, à commencer, à sa sortie, par le départ forcé de mon directeur littéraire, l'immense, le talentueux Raphaël Sorin dont le charisme dérangeait les nouveaux actionnaires. Allez,je balance : pour le dégoûter, tout ouvrage venant de sa production a été proprement salopé. Témoin les corrections que j'ai portées sur les épreuves de Stone(du rouge sang de la 1ère à la dernière page) dont personne n'a tenu compte chez l'éditeur ! Pire : "d'aucuns" m'ont rajouté des fautes, des coquilles,des participes (que j'excècre), collé une foultitude de ! à la place des virgules, etc. Mieux : aucune promo n'a été faite sur ce livre pour cause, m'a-t-on annoncé sans rire, de Guerre en Irak. Pourquoi ? Parce que, soi-disant, les journaux n'avaient plus de place pour les critiques littéraires (sic). Les seuls articles obtenus l'ont été grâce aux relations de Raphaël, ex-collaborateur de Montherlant, découvreur et mentor de J-M Houellebecq (qui l'a suivi chez Fayard). Depuis, Raphaël a pris sa retraite. Reste ce livre pour lequel j'ai eu l'honneur de travailler avec lui. Il m'a beaucoup appris. Je lui dois une promesse : finir mes gammes. Message perso : c'est fait Raphaël : le 12 août 2008 sortira "Comptine en Plomb". J'espère qu'il sera à la hauteur de ce que vous espériez de moi. Ph Bouin.