Il y a dix ans, Nora a miraculeusement survécu à un terrible accident dont elle ne garde presque aucun souvenir. Une épreuve qui l'a poussé à se prendre en main. Aujourd'hui auteur de livres à succès et propriétaire d'une magnifique villa dans la banlieue de Stockholm, elle mène, avec son mari Franck et leurs deux enfants, une existence de rêve.
Jusqu'à l'arrivée de sa nouvelle voisine: Klara.
Klara, auprès de laquelle Nora, sans raison, perd tous ses moyens. Klara, que Franck semble connaître, même s'il prétend le contraire. Frôlant bientôt la paranoïa, Nora perd pied. D'autant qu'au même moment, des fragments de son passé lui reviennent et un soupçon se met à la hanter: et si cet accident, dix ans plus tôt, n'en était pas un ?
Rebecka Edgren Alden est née en mai 1972 à Stockholm (Suède). Elle travaille comme journailste pour le "Upsala Nya Tidning", "Expressne" et en indépendante avant de devenir rédactrice pour les magazines féminins suédois Mama, Family Living et Damernas Värld.
Comme romancière, elle débute en 2009 en écrivant en collaboration avec Tinni Ernsjöö Rappe le roman Skriet fran kärnfamilijen. En 2015, elle publie seule "Le dernier péché", un thriller psychologique publié en France en 2017 dans la collection "Sueurs froides".
Jeune journaliste de trente-trois ans, Marylou est engagée par un richissime vieillard américain pour écrire sa biographie. Le contrat à peine signé, elle se rend compte qu'elle se fait manipuler. Trop tard, le piège se referme inexorablement sur elle. Le compte à rebours est déclenché: il lui reste moins de deux ans pour comprendre les enjeux dont elle est l'objet.
Débute alors un véritable bras de fer entre deux êtres que tout semble opposer. De New York à Syracuse, en passant par Bruxelles, Marylou sera forcée de remonter le passé jusqu'en 1907 et d'ouvrir la boîte de Pandore.
Jean-Louis Aerts est né en novembre 1965 à Bruxelles (Belgique). Professeur de français, de latin et de théâtre dans une école bruxelloise depuis plus de vingt-cinq ans, Jean-Louis Aerts a multiplié les expériences littéraires et artistiques.
Andrea Danne avait 19 ans quand elle a été assassinée chez elle à San José dans la province de Entre Rios. L'assassin est entré dans sa chambre une nuit d'orage et l'a poignardée, sa mère l'a découverte le matin suivant. L'assassin n'a jamais été trouvé.
Maria Luisa Quevedo avait 15 ans quand elle a été tuée en 1983 dans la petite ville de Presidencia dans le Chaco. Elle a été violée et étranglée, son corps a été retrouvé dans un terrain vague quelques jours après. Le ocupable n'a pas été identifié.
Sarita Mundin a disparu le 12 mars 1988 et ses restes ont été découverts en décembre de la même année sur la rive du Tcalamochita près de Cordoba. On n'a pas retrouvé le coupable.
Le dénominateur commun entre ces crimes est qu'ils ont eu lieu dans des petits villages de province, qu'ils n'ont jamais fait la une des journaux, qu'ils n'ont jamais été résolus et qu'ils posent la question de savoir ce qui se serait passé si on était intervenu à temps. Les années 80 ont vu la mort de centaines de très jeunes femmes.
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"L'auteur ressuscite la mémoire de ces affaires oubliées qui ne sont qu'une partie des nombreuses histoires de femmes battues, violées, maltraitées, effrayées, menacées - comme elle l'a été elle-même -, confrontées à la violence, des femmes sans voix et des villages qui se taisent ou murmurent.
À l'origine de cette situation, la société féodale et une éducation qui ne fait que reproduire de patriarcat. Parfois il s'agit de choses bénignes, mais elles s'accumulent et reproduisent une structure misogyne. L'enquête nous raconte l'indifférence et l'inaction dues au fait que les victimes sont des femmes pauvres.
Selva Almada met tout son immense talent littéraire au service de cette enquête, car, dit-elle: "J'ai quarante ans maintenant mais, à la différence de toutes ces femmes assassinées, je suis en vie. Et je pense que c'est parce que j'ai eu de la chance".
Dans cette version contemporaine du "Petit chaperon rouge", la candeur est bafouée et les fantasmes deviennent cauchemars. Après cette lecture interdite, les bois ne vous sembleront peut-être plus sûrs...
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Une vieille Tsigane en communication avec des esprits, condamnée à une fin tragique pour avoir découvert la vérité au sujet de sa fille.
Une enfant retrouvée dans les bois, devenue plus tard une séductrice avide de vengeance.
Un groupe d'hommes aux moeurs vicieuses semant l'horreur sur leur passage.
Un sergent de police acharné, tentant d'endiguer une série de meurtres barbares à caractère sexuel.
Un loup rôdant dans la nuit, à la recherche d'une proie délectable.
Sonia Alain est née à Matane (Québec). À 12 ans, elle a habité pendant quelques mois au Cameroun avec ses parents. Éducatrice diplômée, elle a été chargée de cours et superviseure de stages en techniques d'éducation à l'enfance au cégep Édouard-Montpetit de Longueuil.
Passionnée par l'écriture et les communications, elle a aussi fait paraître des articles et des chroniques dans différents médias, puis a été relationniste pour Les Ateliers du Petit Prince.
Aujourd'hui elle est auteure à temps plein et donne des conférences dans les bibliothèques.
À l'origine, une « poire d'angoisse » était un instrument qu'on enfonçait dans la bouche des suppliciés pour étouffer leurs hurlements de douleur. Par extension, ce mot s'applique à n'importe quelle souffrance, surtout morale.
En lisant ce livre, nous serons angoissés par le mystère de quelques crimes atroces qui mettent en émoi un village de l'ancien Poitou. Mais les véritables poires d'angoisse ne sont-elles pas celles, métaphysiques, qui torturent ce prêtre défroqué, contestataire et crucifié par ses propres problèmes ?
C'est lui qui nous raconte l'histoire et par la même occasion, il nous raconte son âme qui ressemble à celle de bien des hommes.
J'entends soudain une voix qui crie dans mes oreilles:
- Vas-y, tue, tue !
Tout tourne. Pan ! le coup est parti. Est-ce moi qui ai pressé la détente ? Brusquement, tout s'immobilise. Je suis dégrisé. Je vois le fond de la gorge. Ciel ! L'homme a levé les yeux. M'a-t-il reconnu ?
Puis j'ai vu le cheval se cabrer. J'ai vu son oeil rouge, sanguinolent. Ma balle a dû lui crever l'oeil ! Le cheval hennit de douleur, puis il prend la course. Le voilà sur la corniche. Son pied glisse. La terre s'éboule. Il tombe dans le vide avec son cavalier...