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20 octobre 2007

Les quatre fils du docteur March

les 4 fils

Brigitte Aubert
Éditions Seuil
1992

 

En effectuant quelques travaux de rangement dans la penderie de sa maîtresse, Jeanie, la jeune bonne de la famille March, découvre dans la doublure d'un manteau un journal intime.

 

La teneur de ce cahier l'horrifie. L'un des quatre enfants, des quadruplés âgés de bientôt dix-huit ans, avoue sadiquement avoir brûlé vive une fillette et y avoir pris du plaisir. Un forfait qu'il renouvelle à l'occasion en changeant de manière de procéder à l'élaboration de chacun de ses meurtres.

 

S'il se met en scène dans ses mémoires, il a garde de se nommer. Est-il Jack, Starck, Clark ou Mark ? Au fur et à mesure de sa lecture, Jeanie apprend qu'à l'origine les quatre garçons étaient des quintuplés, Zack ayant été noyé par son assassin de frère.

 

Le jeu du chat et de la souris s'engage entre Jeanie et le meurtrier inconnu, car celui-ci s'est rendu compte que quelqu'un lisait sa triste prose et qu'il s'agissait de Jeanie. Le seul recours de la pauvre fille est de démasquer le coupable, sachant pertinemment que personne ne voudra la croire sans preuve. La famille March jouit d'une réputation d'honorabilité même si le docteur succombe parfois aux appâts féminins et si sa femme se cloître chez elle.

 

Quant à Jeanie, elle sort de prison et possède la fâcheuse tendance à ingurgiter les alcools de son employeur. Jeanie écrit elle aussi son journal afin de mettre au clair ses idées car dans son angoisse naissante elle est bien près de penser qu'elle est victime d'un dédoublement de personnalité, se demandant si ce n'est point elle le tueur.

 

L'assassin se met à la persécuter moralement et Jeanie pourtant en permanence sur le qui-vive ne peut percer son identité.

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Commentaires
K
Savoir qu'il y a un meurtrier parmi les membres de la famille est une chose, ne pas savoir lequel en est une autre. Mais savoir que le meurtrier sait que l'on sait... il y a de quoi devenir fou.<br /> <br /> Bon roman qui nous tient en haleine de début à la fin, on soupçonne tout le monde sans vraiment savoir, mais il faut vraiment le lire jusqu'au bout.
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