16 avril 2008
Le fils perdu
de Peter Corris
Il devait avoir plus de soixante ans, mais la minceur de sa silhouette dissimulait cette réalité.
A cette heure avancée de la nuit, il avait le teint grisâtre et les poils de barbe blancs marquaient les profondes rides de l'âge. Il était vieux, fatigué et grave. Tout ce qu'il faut pour vous rendre nerveux et vous faire changer de direction.
- Qui faut-il que je tue pour gagner ces dix mille dollars ? demandai-je.
- Il ne s'agit pas de tuer, Monsieur Hardy. Il s'agit de sauver une vie.
Éditions RIVAGES
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