Pas de mantra pour Pékin

de Albert Weng

Ex-agent secret français, Grodaeg travaille en Asie dans une des sociétés de commerce du ministère de l'Intérieur.

Appelé en Chine par son ancien patron, il doit enquêter discrètement sur plusieurs disparitions de personnalités françaises en poste à Pékin. Parmi celles-ci, Jules Grec qui préside depuis de nombreuses années la section des conseillers au commerce extérieur. Certaines mauvaises langues prétendent qu'il aurait été enlevé par le clan du président de la chambre de commerce pour être remplacé par un conseiller plus docile.

Après s'être rendu compte que cette piste n'est pas la bonne, Grodaeg, aidé par Peng, son ami de la sécurité chinoise, s'oriente vers une secte très fermée dont l'emblème a été retrouvé au domicile des disparus...

Éditions PHILIPPE PICQUIER

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Nous voici plongés dans le microcosme français des finances à Pékin, au milieu des coups bas, des mesquineries et des ambitions personnelles que l'auteur décrit avec une ironie mordante. Mais la clé de l'enquête, le lecteur la trouvera dans une plongée au sein des mystères d'une secte dont les démarches s'avéreront moins spirituelles que destructrices.

À partir d'une trame policière assez mince, Albert Weng s'attache à reconstituer de façon cocasse le milieu des expatriés chargés du commerce français en Chine. Une atmosphère proche de "Clochemerle", avec des clins d'oeil à San Antonio, Pierre Dac et quelques autres... Claude Mesplède

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