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21 juillet 2012

J. S. QUÉMENEUR

Biographie

J.S. Quémeneur est le pseudonyme de Jean Seignard né à Vannes en 1922. Après des études supérieures, il entre dans la Marine, rejoint les F.F.L. à Londres et à Alger pendant la Seconde Guerre mondiale. 

Après la guerre, il exerce la profession de cadre commercial. Son séjour en Guinée lui inspire quatre romans policiers, qui ont pour cadre l'Afrique Noire lors de la décolonisation; les héros en sont des aventuriers et petits trafiquants français souvent d'origine bretonne et alcooliques qui s'opposent aux policiers et aux membres du Rassemblement démocratique africain.

Les Coups pour rien, est publié en 1964 aux Éditions Gallimard dans la collection de la Série noire, adapté au cinéma en 1971. Suit La Complainte du broussard en 1965, À la santé d'Adolphe en 1966 (réédité sous son vrai nom en 1981 dans la collection Carré Noir) et La Grande Godille en 1968.

Jean Seignard signe aussi un roman d'aventures "Un Week-end à Conakry", aux Éditions L'Harmattan en 1991.

(Sources: Écrivains bretons du XXè siècle / Wikipedia)

~~~

Résumés

  1. À la santé d'Adolphe ! (Éd. Gallimard - 1966)
  2. La complainte du broussard (Éd. Gallimard - 1965)
  3. La grande godille (Éd. Gallimard - 1968)
  4. Les coups pour rien (Éd. Gallimard - 1964)

~

Autre titre

Sous le nom de Jean Seignard

  • Un week-end à Conakry

Bonne lecture

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20 juillet 2012

Frère Boileau sur les roses

de Jacques Ouvard

frere boileau sur les roses

- L'amphore...

- Quoi, l'amphore ?

- L'amphore de Babette. Elle ne l'a pas retrouvée. Dès le début des Choéphores, les ballerines entrent en une théorie aux pas hiératiques. Vêtues de courtes tuniques grecques, elles portent sur l'épaule : hydries, coupes de céramique et amphores. Il y avait six amphores. L'une a disparu mystérieusement. On s'en est aperçu presque au moment de l'entrée en scène.

- Elles étaient dans la tour et sous clef.

- Sous clef ? Vous êtes généreux. Le vantail n'a jamais fermé, que je sache. Il y faudrait un cadenas.

- Bah ! Le public... Il n'y verra que du feu. Cinq amphores n'est-ce pas suffisant ? Pour ce qu'elles en font de leurs amphores ! Elles l'ont sur l'épaule en arrivant. Et crac ! elles la posent à terre !

- Bien sûr ! comment danseraient-elles autrement ?

L'homme, un ingénieur du son, les écoute, songeur. Une amphore ! Personne ne s'est aperçu de rien dans le public. Quelle idée de s'emparer de cet accessoire de plâtre qui n'a aucune valeur ! Un larcin de gosse ou d'innocent...

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

20 juillet 2012

Pas de gaffe, Frère Boileau

de Jacques Ouvard

pas de gaffe frere boileau

Une noce ! Qui ne l'imagine joyeuse et tournoyante avec sa table, ses fleurs, ses chants, ses discours, ses danses ? Mais deux... mais quatre noces !

Pourtant c'est bien quatre noces qui, cette nuit-là, dans les salles de ce restaurant et ce parc plein d'ombres et de reflets, festoient au bord du fleuve.

Et Boileau, le brave frère Boileau, en est. Pas de celle de ces hippies mal fagotés dont on entend le rythme des banjos et des guitares. Pas de celle de la salle d'en haut où la fille en blanc ressemble à une enfant de Marie. Mais à la table des de la Cluse où son ami Barbot marie sa nièce.

Et soudain le cri épouvantable

— On a tué la mariée !

Dans la venelle, entre les buis, ce paquet blanc par terre! Très vite pourtant Boileau renâcle à s'engager. Il y a... Non, il n'aime pas ça du tout! Pourtant il lui faudra bien, presque malgré lui qu'il aille jusqu'au bout de ce misérable drame.

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

20 juillet 2012

La pie-grièche

de Jacques Ouvard

la pie grieche

Lorsque j'arrivai à l'imprimerie, une jeune femme en jupe stricte m'attendait.

- Êtes-vous monsieur Massonet ?

C'était, je le sus bien vite, Jacqueline Cavier, jeune commissaire de Police. Elle me conduisit à l'inspecteur Duray.

- Venez avec moi ! ordonna celui-ci en se levant.

Nous descendîmes au sous-sol. Tout au fond alignés sur un rang contre le mur, les premiers rotativistes arrivés au travail. On eût dit qu'on tournait un film muet. Le cadavre était là, pris dans les rouages de la machine. Ce sang, ce visage déchiqueté, ce bras aplati comme sous un rouleau compresseur, cette main si blanche trempant dans le rouge de l'encrier... J'en eus un haut-le-coeur.

- Vous connaissez ?

- Bien sûr ? C'est Pauvret réussis-je à répondre.

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

20 juillet 2012

Frère Boileau au four et au moulin

de Jacques Ouvard

frere boileau au four et au moulin

Le village semble dormir. Des passions y bouillonnent pourtant. L'étrange mort de Rose, la belle rousse, va le secouer soudain. Heureusement, le Père Boileau est là ! Mais ce drame comment le qualifier ?

Drame paysan ? Suffit-il pour cela qu'il se noue dans un village ?

Drame familial ? Mais bien d'autres personnages, plus inquiétants que les Chevigne, s'y trouvent mêlés.

Drame de la terre ? Le "Moulin" ne tourne plus, c'est entendu. Mais le ruisseau à truites coule toujours. Alors ?

De l'ingénieur atomiste au peintre parisien, de l'agent du SDEC ou P.D.G. européen, de la meute d'hippies aux filles du " Moulin " et à l'ex-chartreux, le Père Boileau, à qui son ami Barbot prête main-forte, va avoir bien du mal à découvrir la faille secrète.

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

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20 juillet 2012

Une lame de fond ?

de Jacques Ouvard

une lame de fond

Prémonition ? La femme Thilière se lève, hagarde, en pleine nuit des hautes eaux... Dans la brume qui déferle de la mer, elle se précipite vers la plage. Son mari et son fils y sont allés récolter les moules à leurs bouchots. Les phares de la camionnette sont bien en place, brillants. Les deux hommes aussi. Mais ballottés par la marée montante... morts.

C'est Vair qui a fait le coup ! Vair, le voisin avec qui ils sont toujours en bisbille et qu'ils jalousent. Boileau et son ami Barbot vont mener une étrange enquête.

Pas de traces ! La mer a tout emporté. il faudra jouer en finesse, être psychologues...

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

19 juillet 2012

Doucement les basses !

de Jacques Ouvard

doucement les basses

Ce vieux château aux tours féodales, sur son piton, est devenu « La Commanderie du Grand Repos ». On vit de paisibles journées dans cette maison familiale de vacances, entre la chaise de relax, la balade en forêt et la descente sur Beaufort.

Soudain la « Chose » se déclenche. Des pieds raidis sortent d'un four banal. La forêt éclate. Quel bruit, mes amis ! Et chacun de se sentir coupable. Et tout le monde de s'accuser.

Le Père Boileau qui s'oxygène au milieu de ces montagnes savoyardes se voit, à contrecoeur, obligé de prendre cette nouvelle affaire en main.

— Un lion rôde dans la forêt... et on ligote le mouton ! Doucement, les basses !...

Cette nouvelle enquête du Père Boileau, le célèbre commissaire « tombé en religion », nous replonge dans l'atmosphère de  "L'Assassin est dans le couvent" et de "La piste olympique"

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

-

Réédition: Éd. La Fontaine de Siloé (2005)

19 juillet 2012

Les mensonges du Frère Boileau

de Jacques Ouvard

les mensonges du frere boileau

Joyeux, l'homme a jailli de sa Renault 16. De la villa fermée cependant, nul ne répond à ses appels. Dans la salle de séjour, il ouvre bruyamment la porte-fenêtre : l'air chaud s'engouffre dans la maison. Il tourne, subitement inquiet, monte aux chambres des enfants : tout est en ordre, lits faits. Il entrouvre la porte de leur chambre.

_ Bate !

La chose lui apparaît dans toute son horreur. Sur la carpette, entre le mur et le lit, un corps est étendu : sa femme, sa Bate ! Dehors, sur la rive du lac, sa voiture continue à ronronner doucement. Les gendarmes vont arriver...

Étrange enquête où Boileau, malgré lui, va entrer comme un chevalier... où le mensonge va l'entourer comme une meute de monstres.

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

19 juillet 2012

Le caillou dans la vitrine

de Jacques Ouvard

le caillou dans la vitrine

Sévrier... Les bords du lac d'Annecy...

Agathe, la fille des Garbin, brise la vitrine de l'épicière avec un pavé. Agathe... fille étrange, difficile, batailleuse, mal embouchée et qui réagit mal à la menace de sa mère :

— Ton père va rentrer. Tu vas voir !

Mais, ce soir-là, monsieur Garbin ne rentre pas. Est-il en voyage pour son magasin d'articles de pêche ou bien se serait-il noyé dans le lac ? Quinze jours plus tard... dans sa barque, au large, un pêcheur tranquille est abattu. Étrange histoire !

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

19 juillet 2012

La mort vient du ciel

de Jacques Ouvard

la mort vient du ciel

Étrange soir d'été. Sur la route du col de Saint Saturnin, près de Chambéry, trois personnages, différents par l'âge, la culture, le rang social, sont les sujets d'un étrange phénomène.

Chacun raconte à sa façon la stupéfiante vision: "La Chose"... "À 30 mètres au-dessus de moi "... "Ma voiture s'est mise tout à coup à briller comme une luciole"... "Ça glissait par-dessus les arbres"... "Silencieusement "... "On aurait dit un énorme bol renversé, en papier de chocolat "...

Mais dans la haie, le lendemain, on trouve le cadavre.

" La soucoupe volante assassine ", commence-t-on à murmurer.

Le Frère Boileau, sur un autre registre que son ami Barbot qui, lui, ne croit pas à ces diableries, pense que les "soucoupes" n'ont jamais tué personne. Au terme d'une minutieuse enquête qui le mènera depuis le temps de l'Occupation jusqu'à ce soir d'été, il débouchera sur une conclusion inattendue.

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

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