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23 mars 2008

Passion et repentir

de Wilkie Collins

http://www.editionsphebus.fr/local/cache-vignettes/L250xH365/9782752903051-749bc.jpgSur le front franco-allemand, pendant la guerre de 1870, le hasard réunit deux jeunes Anglaises. Lorsqu'un obus frappe l'une d'entre elles l'autre décide aussitôt d'usurper son identité pour rompre avec un passé infamant et vivre enfin une vie meilleure.

Au début, tout se passe pour le mieux. Mais, très vite, les événements vont prendre un tour inattendu...

On peut faire confiance au génial Collins rival et ami de Dickens, pour nous concocter une nouvelle fois un suspense diabolique et mettre à vif les nerfs de ses lecteurs. Ce féministe convaincu nous donne ici un de ses plus beaux portraits de femmes : celui de Mercy, pécheresse repentie et amoureuse, confrontée à toutes les bassesses et à toutes les hypocrisies de la bonne société victorienne, mais qui finit néanmoins par accepter les plus durs sacrifices pour faire triompher le bon droit et la vérité.

Ce roman, jamais encore traduit en France, ravira tous les fans de l'auteur, qui y retrouveront les qualités inimitables de Pierre de lune et de La Dame en blanc. Un inédit à déguster d'urgence !

Éditions PHÉBUS

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23 mars 2008

Une belle canaille

de Wilkie Collins

http://www.editionsphebus.fr/local/cache-vignettes/L250xH371/9782752900302-627fd.jpgCollins aura mis plus de vingt ans avant de se décider à publier pour la librairie ce court roman où il avait logé la quintessence de son méchant esprit et de sa mauvaise éducation.

Rien de moins que l'histoire d'un escroc - du genre sympathique - racontée par lui-même. Un peu son Barry Lyndon, si l'on veut... mais en beaucoup plus immoral. Dans sa préface à l'édition de 1879 qu'il avait refusé d'expurger, il annonçait sans illusion : "Il se peut que les pisse-vinaigre relèvent dans certains passages de ces confessions imaginaires un ton de gaieté presque tapageuse... ". La volée de bois vert par laquelle la critique bien-pensante de l'époque accueillit son livre dut le réjouir plus que le surprendre.

L'essentiel pour lui - et pour nous qui le lisons aujourd'hui, le cœur transporté d'aise à chaque nouvelle vachardise que distille le texte -, l'essentiel n'était-il pas que certaines choses fussent dites, écrites, et que la bonne société victorienne en prît un bon coup pour son grade ? Mission accomplie, et haut la main. Dans un registre certes différent de celui qu'exploite d'habitude le romancier - on tremble, sans doute, mais on rit plus encore.

Et si crime il y a bien (Collins, comme Hitchcock, ne serait plus lui-même si ses personnages n'enfreignaient pas la loi à un moment ou à un autre), c'est du côté du criminel que nous sommes forcés cette fois de nous ranger. Ce qui, l'on s'en doute, n'est pas pour nuire à notre plaisir.

Éditions PHÉBUS

23 mars 2008

Mari et Femme

de Wilkie Collins

http://www.editionsphebus.fr/local/cache-vignettes/L250xH374/9782859409432-f6556.jpgPublié en 1870, soit l'année même de la mort de Dickens (l'ami, le rival, le censeur), Mari et Femme marque un tournant capital dans l'œuvre de Collins, qui se décide ici pour la première fois à en découdre ouvertement avec la société bien-pensante de son temps.

Un homme de bonne famille se débarrasse sans effusion de sang de son épouse devenue encombrante, pour épouser une riche héritière, condamnant par le fait la délaissée à la pire forme de " mort sociale ".

Mais les femmes chez Collins, même réduites au pire, possèdent des réserves insoupçonnées de courage, de révolte et de clairvoyance, et la suite de l'histoire les montrera fièrement à l'œuvre, tandis que les porteurs de barbe - faisons confiance à l'auteur - en prendront pour leur grade malgré leurs rodomontades musculaires (formidable dénonciation de l'esprit " sportif ", épinglé par Collins comme une forme sournoisement détournée de la violence phallocratique).

Qu'on se rassure, ce roman " féministe " avant la lettre et qui manqua de faire s'étrangler les tartuffes de l'époque n'est pas le moins du monde un roman à idées, encore moins un roman idéologique ; rien qu'une simple histoire à vous empêcher durablement de dormir - et à vous vacciner, non moins durablement, contre la tentation, vieille comme la société civilisée, du "politically-socially-morally correct.

Éditions PHÉBUS

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Édition originale en français: Éd. Hachette (1872)

23 mars 2008

Secret absolu

de Wilkie Collins

https://products-images.di-static.com/image/wilkie-collins-secret-absolu/9782859408640-475x500-1.jpgEn cette nuit du 23 août 1829, sur la côte déchiquetée des Cornouailles, la résidence d'été des Treverton n'est plus que silence et ténèbres.

Le manoir tout entier est suspendu aux battements du cœur de la maîtresse de maison qui rend bientôt son souffle, laissant derrière elle un époux accablé, une fillette en pleurs et beaucoup de questions sans réponses.

Que contient, par exemple, cette mystérieuse lettre confiée par Mrs Treverton à sa femme de chambre avant de mourir ? Et quel terrible secret Sarah Leeson préfère-t-elle dissimuler dons la demeure familiale avant de disparaître, s'opposant ainsi aux dernières volontés de la défunte ?

Un secret suffisamment effroyable pour que, des années plus tard, la domestique sorte de son silence afin d'empêcher Rosomund Treverton de retourner sur les lieux de son enfance, au risque d'y perdre son âme...

Éditions PHÉBUS

23 mars 2008

Basil

de Wilkie Collins

http://www.editionsphebus.fr/local/cache-vignettes/L250xH371/9782859407698-c5477.jpgUn nouveau roman - inédit en français - de Wilkie Collins, l'ami et rival de Dickens : considéré par Borges comme le véritable initiateur de la fiction "moderne" - et comme l'inventeur du thriller...

D'où l'on sort, une fois de plus, sérieusement secoué...et prêt à loger quelques bombes sous les crinolines de la bonne société victorienne.

Car Collins décrit ici, à mots à peine couverts, un monde où le sexe est furieusement enfermé, bâillonné,... et ne trouve d'issue que dans la folie ou le crime.

À ne pas lire la nuit si l'on veut dormir en paix.

Éditions PHÉBUS

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23 mars 2008

Cache-cache

de Wilkie Collins

http://www.editionsphebus.fr/local/cache-vignettes/L250xH373/9782859406868-ddb52.jpgLe succès de Seule contre la loi (révélé aux lecteurs de langue française en 1999 - soit plus d'un siècle après sa parution en anglais) montre clairement qu'il reste encore, parmi les inédits de Wilkie Collins, quelques grands livres à découvrir.

Inventeur du thriller, sans doute - le plus "moderne" des romanciers du siècle passé (selon Borges en tout cas), l'auteur a concentré dans Cache-cache ses plus délicieux poisons. Dédié à Dickens, le rival et l'ami de toujours, le livre inaugure (en 1854) la grande période de création de Collins, et n'est pas loin d'annoncer La Dame en blanc.

Fondé - une fois de plus - sur le thème de la révélation d'un secret de famille du genre inavouable, Cache-cache est surtout prétexte à la mise à nu d'un sentiment des plus troubles : le désir de vengeance - qui ne laisse en repos, comme bien l'on devine, ni les personnages ni le lecteur.

Mystère, ambiguïté, humour (noir ou non) : les trois ingrédients du suspense selon Collins sont là - que reprendra plus tard à son compte le " disciple " Alfred Hitchcock.

Éditions PHÉBUS

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Édition originale en français: Éd. Hachette (1877)

23 mars 2008

Armadale

de Wilkie Collins

https://storage.canalblog.com/29/32/365364/128538878.jpegLes inconditionnels de l'œuvre de Collins (l'inventeur du thriller), et Borges entre autres, considèrent généralement "Armadale" comme son chef-d'œuvre.

De tous ses romans en tout cas, c'est celui où l'innocent lecteur se perdra avec le plus de trouble - et de délices, l'un n'allant pas ici sans l'autre. Huit cents pages de frissons et d'égarements garantis.

Et la mise en œuvre de toutes les diaboliques recettes qu'exploitera plus tard au cinéma l'admirable Alfred Hitchcock.

Éditions PHÉBUS

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Édition originale en français: Éd. J. Hetzel & Lacroix (1864)

23 mars 2008

L'hôtel hanté

de Wilkie Collins

https://products-images.di-static.com/image/wilkie-collins-l-hotel-hante/9782843620560-475x500-1.jpgContemporain et ami de Dickens, avec lequel il écrivit plusieurs nouvelles, cet écrivain prolifique et généreux est aussi un maître des atmosphères mystérieuses.

Coïncidences tragiques, pressentiments et prémonitions jouent souvent un rôle primordial dans les intrigues tortueuses de ses romans. Aux côtés d'Armadale, de La Femme en blanc et de La Pierre de Lune, ses œuvres les plus connues, L'Hôtel hanté, publié pour la première fois en 1879, est un modèle du genre.

La comtesse Narona, héroïne à la fois maléfique et pitoyable - une combinaison familière à Collins, créateur des personnages de " méchants " les plus complexes de la littérature victorienne - épouse en des circonstances douteuses un lord anglais. L'Hôtel hanté raconte, avec l'ironie et le brio habituels de l'auteur, le mystérieux destin de ce mariage contre nature, depuis un cabinet médical de Harley jusqu'aux chambres trop hâtivement rénovées d'un hôtel de Venise...

Apparitions, alchimies maléfiques, fièvre et folie habitent jusqu'à son tragique dénouement ce roman.

Éditions TERRE DE BRUME

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Édition originale en français: Éd. Hachette (1884)

23 mars 2008

Seule contre la loi

de Wilkie Collins

http://www.editionsphebus.fr/local/cache-vignettes/L250xH374/9782859405946-0dd4b.jpgIl restait donc trois ou quatre "grands" Wilkie Collins à traduire encore, et d'abord celui-ci : le premier roman de la littérature où le rôle - fortement symbolique - du détective se trouve confié à une femme.

Le lendemain de ses noces avec Eustace Woodville, la jeune Valeria découvre qu'elle a épousé un homme dont le vrai nom est Macallan.

Cette découverte pique sa curiosité. Contre l'avis de tous, et bientôt en opposition violente avec tous ou presque, elle va s'employer, dans une angoissante solitude, à lever l'un après l'autre les masques supposés protéger une société (celle du meilleur monde) qui n'existe dirait-on que pour dissimuler ses propres turpitudes - assassinat, chantage, extorsion -, la Loi elle-même n'étant destinée, à fort peu près, qu'à fournir à cette société des alibis sur mesure.

On comprend ici, comme jamais peut-être, les raisons de l'admiration conjointe de Borges et de Hitchcock pour Collins : l'enquête de l'intraitable Valeria (qui n'est elle-même qu'un alibi littéraire) est avant tout pour le lecteur l'occasion de s'égarer quatre cents pages durant dans un labyrinthe aux mille miroirs trompeurs.

Occasion aussi pour l'auteur de graver en creux l'un des plus beaux portraits de femme " libre " de sa collection.

Éditions PHÉBUS

23 mars 2008

Sans nom

de Wilkie Collins

http://www.editionsphebus.fr/local/cache-vignettes/L250xH375/9782859404345-1d1f6.jpgNul doute que Wilkie Collins n'ait donné, avec Sans nom (1862) l'un de ses plus intraitables chefs-d'œuvre : celui en tout cas qui privera le mieux de sommeil le lecteur assez téméraire pour s'y plonger, pour s'y perdre.

De tous ses romans, celui que préférait Dickens. C'est aussi le plus noir : portrait d'une femme dépossédée de toutes ses espérances (et même de son identité) à la suite d'un complot fomenté par des gens du meilleur monde. Elle se battra, se salira les mains, fera le terrible apprentissage de la liberté... et nous tiendra en haleine huit cents pages durant au fil d'une intrigue qui ne nous épargne rien.

Prétexte, pour l'auteur, à décorseter la bonne société victorienne avec un sadisme tout hitchcockien. On comprend que Borges ait pu voir dans les romans de Collins la première expression de la fiction " moderne ", dont l'enjeu, selon lui se résumait à peu près à ceci : dire et montrer ce qu'il est convenu de taire et de cacher.

Éditions PHÉBUS

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Édition originale en français: Éd. Dentu (1861)

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