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Philippe GUILLEMOTEAU
Biographie
Philippe Guillemoteau est né au milieu des années 50 à Rochefort-sur-mer. Dès ses années de collège, l'écriture est une passion qu'il exerce au travers de chansons d'abord, qu'il écrit pour des groupes dans lesquels il chante aussi, passant du Punk au Rock puis fait une carrière solo en interprétant Jacques Brel entre 1997 et 2004. En 2005, il forme avec Michel Beaufils et Jacky Le Poitevin, un trio pour le spectacle "La rencontre" - qui continue de tourner -, dans lequel ils interprètent les chansons d'un trio éphémère composé de Ferré, Brassens et Brel (philippe-guillemoteau.)
En 2005, il entame l'écriture de "Micro Faunes", sous-titré "30 ans de création musicale en Deux-Sèvres", région qu'il connaît bien, tant son Histoire que sa Culture, s'étant installé à Niort en 1989. "Micro Faunes" paraît chez "Patrimoines et Médias" en 2008.
Il poursuit ses essais d'écriture avec "Savoir si les hirondelles..." et "Une année de vache enragée", qui ne sont pas publiés puis se lance dans le roman policier avec la série "En bord de Sèvre", dans laquelle il crée le personnage de Macéo, contrebassiste qui se retrouve impliqué dans des enquêtes policières qu'il situe dans sa ville d'adoption, Niort. Les deux premiers opus sont publiés aux Éditions Geste, Règlements de contes en bord de Sèvre en 2016 et Secrets d'Égypte en bord de Sèvre en 2017.
Très impliqué dans la vie de sa cité, Philippe Guillemoteau est l'un des membres fondateurs de "l'Université Populaire du Niortais".
(Sources: Éditeur /philippe-guillemoteau. )
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Résumés
Série En bord de Sèvre
- Alarme blanche en bord de Sèvre (Éd. Geste - 2019)
- Règlements de contes en bord de de Sèvre (Éd. Geste - 2016)
- Secrets d'Égypte en bord de Sèvre (Éd. Geste - 2017)
Bonne lecture
Claude, le linguiste ; Loti, l’écrivain ; Bellot, le navigateur aventurier ; Juan, l’anarchiste has been légèrement mythomane ; Bégon Jaune, la détermiteuse au francparler et au coeur d’artichaut ; Loulou, le représentant, fils de famille déchue... Tous ne se sont pas rencontrés, pour une raison principale : ils n’ont pas vécu au même siècle.
Suite à une mutation, Marika Farkas, lieutenant de police marseillaise, débarque à Limoges un soir de pluie.
« Prosélytes infatigables du djihad, Abdel et Younes avaient labouré sans relâche les périphéries reléguées des grandes métropoles européennes. C’est Younes qui nouait les contacts et fixait les points de chute. Trois mois par mission, c’était la règle. La mobilité, c’était l’assurance de passer à travers les mailles du filet. Abdel et Younes n’avaient pas chômé. Après un séjour de trois mois dans la commune belge de Vilvorde, ils venaient d’ensemencer l’Essonne. À quarante ans bien sonnés, ils étaient au sommet de leur art. La future terre de mission s’appelait Ripoll en Catalogne. Younes avait fourni la voiture et Abdel s’était chargé de trouver un second chauffeur, son cousin Farid, un dealer aussi fervent que lui. En revanche, ce que ni Abdel, ni Younes n’avaient prévu, c’est que Farid leur offrirait sur un plateau Sofiane Benhammed le lycéen niortais dont tous les Salafistes ne cessaient de vanter les mérites depuis le 6 juin dernier. Ils allaient donc à la rencontre d’un mythe… »
« Si la salle du conseil municipal de Niort avait été une église, le citoyen aurait pu y jouer de l’orgue. De son perchoir, il avait une vue panoramique sur l’ensemble de la nef… Une scénographie prémonitoire qui aurait comme anticipé l’irrémédiable déclin du politique… Une scénographie limpide comme toutes les mises en scène religieuses car chacun sait que les croyants ne sont pas là pour réfléchir. Les élus de la majorité étaient donc disposés en fer à cheval, le regard tourné vers l’autel. Ainsi, aucun ne pouvait échapper à la vigilance du mâle dominant. Le choix du fer à cheval avait aussi l’avantage de dégager une fosse centrale réservée à l’opposition… Avec un rapport de force qui ne laissait aucun doute sur l’issue de la célébration… Trois douzaines d’élus majoritaires encerclaient neuf élus d’opposition… Avec une telle disposition, chaque messe municipale s’achevait nécessairement par l’absolution… »
"Ce n'est pas qu'un bateau qu'ils recréent. Ils ne savent pas ce qu'est un bateau. Ils n'y voient qu'un plan, des poutres et des voiles. Ils trouvent ça beau. Ignorants, ils n'ont jamais navigué. Ce n'est qu'une bande de charpentiers. Des crétins. Un navire c'est une âme, une vie. Il est accouché dans le sang et meurt avec son équipage. On n'exhume pas sans payer le prix, Inspecteur. Croyez-moi, ils vont le payer cher".