"La Belle et la Bête", version thrilling...

Une bête mystérieuse, dans le marais. Bruno Prazer la cherche. En compagnie d'Isabelita, une jeune belle, naïvement perverse. Et voici que l'on découvre le cadavre de Cherry Bradley. Tuée par la bête ? 

Isabelle en est-elle victime, à son tour? Elle a disparu.

- Où est la fille, monsieur Prazer ? demande le commissaire de police.

Le palan électrique soulevait le bloc de marbre, du « Noir Indiana », en provenance du Transvaal. 

L'horrible chose apparut: des chaussures incrustées dans la boue, des vêtements imbibés d'une bouillie brunâtre et, à l'emplacement de la tête, une flaque de chair et d'os pilés.

L'étrange Minou, dont on disait dans son pays qu'elle était froide comme une dalle funéraire, Minou aux deux visages, pouvait aussi faire preuve d'une impudeur stupéfiante pour séduire l'homme dont elle se prétendait follement amoureuse. 

L'homme écrasé sous la pierre... Qui l'a tué ?  Pourquoi ?

Un cadavre particulièrement affreux, vêtu d'un déguisement de Pierrot, gît dans un cercueil, au milieu de l'atelier de travaux manuels d'une École Normale d'Instituteurs.

Dans le couloir voisin, on chantait la rengaine estudiantine: "Y avait un macchabée !"

Quel est ce cadavre incongru ?  Qui a commis le crime, où et pourquoi ?  Et pourquoi ceux qui seront agressés, au cours de la journée suivante, accuseront-ils... le Pierrot mort ?  Faudra-t-il qu'il meure deux fois ?

Josy riait, quand Nina lui apparut, en sous vêtements d' aieule.

- Vous êtes drôlement rétro !

Nina l'était, dans sa petite tête aussi. Bourrée de complexes. Avec sa pudeur maladive, sa terreur du péché. Elle en aurait des choses à apprendre, la jeune Italienne, proie innocente, sans cesse convoitée, assaillie... 

Et qui découvrira qu'elle est amoureuse. Avant de découvrir... un cadavre.

On a assassiné la grosse caisse de la fanfare du patelin, un bonhomme surnommé Zim Bouffi.  Non, ce n'est pas un crime marrant... C'est même une histoire assez atroce.  Ils m'ont tous mal reçu, les témoins: une vieille femme haineuse, des paysans rapaces, une fille en mal d'amour, un garçon qui gâche sa jeunesse... 

Et ils m'ont fait chacun leur musique. Et puis, j'ai su comment Zim Boum avait été tué. Je vous jure que j'en ai été écoeuré.

C'est un étrange pèlerinage sentimental que j'accomplis en Italie. Moi qui suis un traumatisé de l'amour, je vais séduire une jeune mariée, la blonde Ina, une Allemande sentimentale. Puis, j'aurai très envie d'une ravissante Italienne, Wanda, l'hypocrite.

Mais je me trouve dans un coin infesté de petits truands qui n'hésitent pas à ratatiner les concurrents, et il y aura de la bagarre partout, y compris à Isola Bella et pendant une croisière jusqu'à Locarno. De la bagarre et bien des méprises.

L'enjeu vaut les risques courus. L'enjeu, c'est à la fois un objet d'un grand prix et... une jolie fille !

— Je tuerais le coupable, si je le connaissais.

Mais cela ne me rendrait pas Luce. Et cela ne contribuerait pas à éviter de salir sa mémoire.

— Nous ferons notre possible pour l'épargner. Mais la recherche de la vérité…

Il m'avait interrompu, véhément :

— Votre sale vérité de policier !

Il avait raison. La vie noircit au contact de la vérité, comme fait le douteux champignon, quand on l'écrase. Et tant de protagonistes de ce drame seront écrasés au cours de mon enquête. Mais j'irai jusqu'au bout. Jusqu'à ma vérité de policier. La sale vérité de l'assassin.

Pour tuer cet homme, sous le tunnel du Mont-Blanc, cela ne m'avait pris que très peu de temps. Une minute peut-être. Quelques pas vers l'autre voiture. Démarrage en force. À la voûte, un des panneaux « 50 » avait clignoté.

Le gendarme Jean-Pierre Martin réfléchissait. Le criminel avait dû entrer sous le tunnel du côté français, à la suite de la victime. C'était en Italie qu'il faudrait poursuivre l'auteur de ce meurtre insolite, commis sous le Mont-Blanc, à la verticale de l'Aiguille du Midi.

Un crime commis sous une épaisseur de deux mille quatre cent quatre-vingts mètres de roc.

Il est huit heures et la fille est là-haut, juchée sur une étroite corniche, au sixième étage. Elle a l'intention de se jeter dans le vide. Impossible de la raisonner ou de l'enlever de force. Il faut que je sache pourquoi elle veut se suicider et je pourrai peut-être la sauver.

Mais je ne dispose sans doute que de peu de temps. À peu près le temps que le lecteur consacrera à lire ce récit.

Alors, je me lance dans cette course contre la montre, cette course contre la mort. Et puis, vers midi…

Alors qu'à Wayfarers on se divertit entre amis et qu'on brasse des souvenirs, l'inquiétude prend toute l'importance d'un invité et les phrases à double sens se mettent de la partie. Au cours du bal masqué, la mort fait son entrée et l'on retrouve l'hôtesse sur le balcon, un couteau planté entre les omoplates.

Comme dans tout bon roman, le veuf garde l'oeil sec, la petite soeur affiche un sourire satisfait, les amis, en amis véritables, avouent leur innocence. Qui, parmi ces braves, a tué l'énigmatique Carol ? Et pourquoi ?

C'est ce que le jovial inspecteur Ferris ne tarde pas à comprendre, mais garde secret jusqu'à la fin, tenant en haleine le lecteur que les multiples rebondissements ne décevront certes pas !