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15 avril 2008

Jacques BULLOT

Biographie

Jacques Bullot est né en 1932, au Havre. Tout jeune, il est attiré par les Sciences...Il suit une formation d'ingénieur, obtient un Doctorat ès Sciences et, en 1962, entre au CNRS en tant que chercheur en Physique dans un laboratoire de la faculté d'Orsay où il va diriger les recherches sur les effets des rayonnements ionisants sur les matériaux (?). Il part sur Nantes quelques temps, pour mener de nouvelles recherches sur la "Physique Cristalline"...

Toutes ces années sont marquées par un engagement politique, contre la guerre en Algérie, puis pendant un stage aux États-Unis, contre la guerre du Vietnam... En 1975, il devient directeur des Recherches au CNRS et va coordonner les travaux d'un groupe de laboratoires européens, des recherches un peu compliquées pour les profanes, mais tous ces travaux de Jacques Bullot et ses équipes sont publiés dans des revues très spécialisées et très sérieuses !

Malgré un travail très prenant, Jacques Bullot prend le temps de se détendre en se plongeant dans la Littérature policière, il lit Dashiell Hammet, David Goodis, Thierry Jonquet... et c'est tout naturellement que, retraité, il commence à écrire en 1997, choisissant le genre noir, pas réellement du policier mais plutôt « ...un roman d'intervention sociale...» reprenant les termes de Jean-Patrick Manchette, le militant qu'il demeure s'exprime alors au travers de ses romans.

En 2001, il publie La gueule de l'emploi aux Éditions Noir Délire, un livre qu'il consacre à la spoliation des biens juifs pendant la guerre, cette même année paraît un recueil de nouvelles, La couleur du temps. Les romans se suivent, l'auteur qu'il est devenu s'attaque alors aux catastrophes écologiques, en publiant Les liquidateurs  en 2002, toujours chez Noir Délire, le roman porte plus particulièrement sur la catastrophe de Tchernobyl et Jacques Bullot en profite au passage pour décrire toutes les magouilles des politiciens véreux et des entrepreneurs sans scrupules qui se débarrassent des déchets nucléaires à moindre coût...

L'explosion de l'usine AZF de Toulouse en 2001, lui fournit un nouveau sujet de livre, l'occasion encore de s'engager sur un terrain "miné", le livre Du nitrate dans le cassoulet est publié en 2005 aux Éditions E-Dite, un dossier complet accompagne le roman en annexe, "D'engrais ou de force" qui rappelle toutes les affaires impliquant le nitrate d'ammonium depuis près d'un siècle, prouvant par là ce que les scientifiques savaient et ne cessaient de clamer depuis des dizaines d'années.

En 2007, Jacques Bullot s'attaque cette fois-ci aux OGM et les multinationales qui veulent contrôler l'agriculture mondiale, livre écrit un peu à la demande de la Confédération Paysanne, la préface a été rédigée par José Bové; l'auteur démontre dans Le gène du perce-neige que la réalité n'est jamais bien loin de la fiction et que le secret reste un des fondements de la politique des multinationales. Un livre qui n'a pas trouvé facilement d'éditeurs, sujet trop "brûlant", trop politiquement "incorrect", mais une petite maison, Les Éditions du Bout de la rue, accepte enfin le manuscrit et le livre est publié en 2007.

Parallèlement à ses romans, il publie des nouvelles dans des recueils collectifs et continue de s'impliquer dans diverses associations et collabore depuis 1997 à un journal peu banal et peu connu, puisqu'il reste limité à un quartier, celui du XIV ème arrondissement. "La page" est tiré à 2000 exemplaires, paraît 4 fois par an et aborde tous les sujets politiques, culturels, lutte contre la spéculation immobilière dans le quartier et la destruction de son tissu social. Un journal, totalement indépendant, sans subvention, sans publicité, rédigé et distribué par des bénévoles, ce qui permet des prises de position très... impertinentes!

L'âge n'a nullement assagi ce jeune homme qui s'opposait à la guerre en Algérie et tous ses romans expriment un engagement qui ne faillit pas. Quelque soit le sujet traité, Jacques Bullot ose écrire ce que beaucoup pense tout bas car l'écriture, quelque soit le genre qu'elle emprunte reste (encore! ) un moyen d'expression libre...

(Sources:  jacques-bullot. / Éditeurs / detectivarium.)

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Résumés

  1. Amour, Raspail, Vavin... (Éd. du Bout de la Rue - 2008)
  2. Du nitrate dans le cassoulet (Éd. E-Dite - 2005)
  3. La couleur du temps (Éd. Noir Délire - 2001)
  4. La gueule de l'emploi (Éd. Noir Délire - 2001)
  5. Le gène du perce-neige (Éd. du Bout de la Rue - 2007)
  6. Le souffle glacé du Djurdjura (Éd. du Bout de la Rue - 2012)
  7. Les liquidateurs (Éd. Noir Délire - 2002)ou Du plutonium et des hommes (E-Book)

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Autres titres

  • Chroniques de Barbarie (Nouvelles)
  • Le secret de la Roue Bras de Fer (Jeunesse)
  • L'énigme des gouttes de pluie (Jeunesse)

Bonne lecture

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Commentaires
E
Eh bien voilà , le dernier roman annoncé plus haut , le sixième de Mr jacques Bullot :<br /> Amour , Raspail , Vavin ...est paru en Octobre de cettte année 2008 .<br /> <br /> Je vous en livre le résumé avec un peu de retard et vous en demande pardon , mais les polars de cette rentrée littéraire sont si nombreux .....<br /> <br /> Bonne lecture à tous les fans dont nous espérons lire bientôt les commentaires .<br /> <br /> A bientôt .
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E
C'est encore mieux quand l'auteur lui-même fournit les éléments manquants de sa biographie ....<br /> Merci d'avoir bien voulu remplir ses vides et...<br /> Pardon pour cette petite erreur de frappe sur " Vavin " (que je n'avais pas vue à la relecture ) Krri la championne de l'informatique va rétablir la situation ...<br /> <br /> Merci Monsieur Bullot pour vos compliments , Krri et Elleon y sont très sensibles , oui nous sommes bien deux (et seulement deux , mais très complémentaires !!!!)à travailler sur ce blog , Krri au Québec, qui a eu cette idée magistrale (oui , oui , le terme convient bien !) puis Elleon, en France, qui cherche et cherche encore, et toujours ,des auteurs de polars français ,à porter sur nos listes , parmi tous les auteurs étrangers répertoriés ....Un travail de longue haleine , mais ô combien enrichissant pour moi ( d'abord !!!)et les lecteurs(rices ) qui nous font une petite visite.<br /> <br /> J'aime parfois signer certaines de mes réflexions sur les uns ou les autres , car je dois en endosser la responsabilité , au cas où l'auteur ne serait pas d'accord , krri ne saurait en aucun cas en faire les frais ...<br /> Si Vous vous êtes retrouvé dans mes propos ,c'est encore mieux ....d'autant que je ne vous connais que par l'intermédiaire du web et quelques pages ....<br /> <br /> Merci encore , Monsieur Bullot d'avoir ajouter votre pierre à notre " édifice "...
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J
bonjour Elleon, <br /> je viens de découvrir votre (ton ?) blog. Merci pour la fiche et le commentaire encadré, signé Elleon, dans lesquels je me retrouve.<br /> Quelques précisions pour gommer les points d'interrogation:<br /> - lieu de naissance Le Havre<br /> - les années tendres (avant les études supérieures) : la guerre, j'ai 8 ans en 1940. Nous habitons à Paris 10ème ; mon père, cantonné dans les Ardennes, échappe par chance à l'offensive de mai 40. Ensuite souvenirs assez vifs de l'occupation : le froid en 1941 et 42, la bouffe plutôt rare, la rafle dans mon immeuble en juillet 42 (que je raconte dans "La couleur du temps", sous le titre "Service spécial", nouvelle un peu romancée), l'affiche rouge sur un mur à Barbès-Rochechouart,la libération à la campagne, les premiers soldats américains et la découverte d'un autre monde, la première baguette en vente libre (sans ticket) que j'achète avec un copain du lycée Jacques Decour et qu'on avale en deux temps trois mouvements. La découverte du jazz dans les boîtes du Quartier Latin, les cabarets de la rive gauche (Léo Noël, Léo Ferré)... J'arrête là. <br /> - l'effet des rayonnements ionisants sur les matériaux. Il s'agit du rayonnement gamma de très haute énergie qui est émis par les radionucléides (le cobalt 60 p.ex.)formés dans les réacteurs nucléaires et les explosions nucléaires. Evidemment très dangereux, mortels en cas d'exposition. Les "Liquidateurs" de Tchernobyl y furent exposés. <br /> - le prochain roman s'intitule "Amour, Raspail, Vavin". Rétablir le "n" de la station de métro "Vavin" dans l'encadré.<br /> Merci donc pour ce beau travail. Longue vie à votre blog.<br /> Amitiés à Krri et Elleon <br /> Jacques
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