Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Fiches livres
Bienvenu(e)
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
32 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 3 603 687
28 juillet 2008

McGarr au concours hippique de Dublin

de Bartholomew Gill

mcgarr_au_concours_hippique_de_berlin

Cette quatrième enquête du commissaire McGarr nous ramène au coeur de Dublin, dans un appartement du quartier résidentiel de Ballsbridge très exactement, où, en rentrant de promenade, une jeune femme vient de trouver sa mère morte, étranglée dans son fauteuil.

D'emblée, McGarr est intrigué par le contraste entre la victime - robe usée, mains calleuses de femme de ménage - et sa fille Mairead, parfaite jeune "lady" de dix-huit ans promise, de surcroît, à un brillant avenir de pianiste. L'appartement, lui, est à la fois élégant et cossu, le piano, un Bechstein de concert. D'où les deux femmes tiraient-elles leurs revenus ? Mairead l'ignore: sa mère s'occupait de tout. Qui voyaient-elles ? Presque personne : un prêtre, qui semble faire office à la fois de confident et de professeur de piano, et Sean Murray, le petit ami de Mairead, fils d'un avocat célèbre qui possède également une écurie renommée.

Assez vite, pourtant, McGarr "déterre" un fait troublant : le principal concurrent de Murray père en matière de chevaux est un aristocrate anglo-irlandais, un certain Lord Bechel-Gore, dont la femme se révèle être la soeur de la victime. Mairead, qui ignore ce lien de parenté, doit quant à elle participer pour le compte de Murray au Concours hippique de Dublin, événement qui peut signifier pour les propriétaires de chevaux la fortune ou la ruine.

C'est alors que l'enfer se déchaîne dans les écuries du clan Bechel-Gore et autour de Mairead. Tout, décidément, semble lié au Concours.

Mais McGarr a sa petite idée, et le dénouement, après quelques bonnes doses de violence et de tendresse, de réalisme et de poésie, d'agressivité et de bonne humeur - ne sommes-nous pas en Irlande ? - lui prouvera qu'il devrait toujours se fier à son intuition...

Éditions FAYARD

Publicité
Commentaires
Publicité